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Tunisie ; La Démocratie en jeune pousse ?

La primeur du réveil des peuples arabes, partie de Tunisie, y a donnée un nouveaux né étranger à ces contrés. Il s’agit en effet d’une jeune pousse nommée Démocratie plantée dans un terreau bien spécifique à savoir : population bien éduquée par rapport à ces congénères des autres pays arabes, une économie souffrant de manque de surplus agricole et un pays souffrant de stress hydrique endémique entravant son développement socio-économique. Cette jeune pousse pourra-t-elle survivre à ses conditions ?
Du moins au départ, elle a besoin de soutien sur lequel elle peut s’adosser. Le nouveau gouvernement de transition semble pencher pour la lier par une laisse à des riches nababs d’Orient qui méconnaissent même son nom Démocratie. Avec de tel soutien elle ne risque pas d’arriver à son terme, au contraire ; car comment de tel soutiens peuvent-t-ils voire grandir leur future " parricide’ ? Sommes-nous si naïf pour croire à cette farce ? Rien qu’à voire son gavage d’hormones de croissance salafistes on est sûre du résultat escompté ; un infanticide assuré !

En donnant dos à la mer et flancs au sud on s’attend qu’à lui faire perdre le Nord, notre jeune Démocratie ! Le Nord ou a essaimé son Ainée dont la graine y a été conçue et semée depuis l’Antiquité Grecque y a subi ses diverses mues et crises de croissance, de jeunesses et maintenant vie ses mues d’âge même avancée !
Ce n’est pas de laisse qu’elle a besoins, notre Démocratie, mais de tuteur telles les quenouilles du maïs destinées à servir de rames au légume grimpant. Et en principe s’est vers ses Ainées qu’elle peut trouver pareil aide et soutien !
Les problèmes de notre pays et de notre Démocratie naissante ne peuvent être résolus par ceux se référant au passé de nos Saint aïeux
dont les horizons se limitaient aux réalités révolues. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé du moins dans notre zone géographique proche.
D’ailleurs notre jeune Démocratie pour prendre pied dans nos terres assoiffées à besoins d’irrigation afin de gaver ses vaillants entreprenant de surplus et étancher ainsi leur quête de plein emploi de liberté et d’égalité : en somme la réalisation des objectifs qu’ils ont assignés à la Révolution du Jasmin.

Autrement qui va sauver notre économie de la banqueroute guidée vers cela par la myopie et le pilotage à vue d’une Troïka aux abois ? Elle ne cesse de rater des occasions à portée stratégique tel que la mise en valeur de notre gisement à ciel ouvert qu’est le solaire et ce d’avec l’Union Européenne. En effet cette dernière, portée par son moteur dynamique qu’est l’Allemagne, est en quêté effrénée d’énergie propre et qui n’a d’équivalent que la quête de notre économie en Eau :18 Km3 pour la mettre à flot. Ces deux désirs insatiables peuvent être satisfaits par le système de cogénération d’eau dessalée et d’électricité verte et ce, ici et maintenant, dans un cadre d’échange équitable digne de notre glorieuse Révolution

Donc l’intérêt de notre Démocratie naissante d’avec ses Ainées est réciproque et peut être satisfait de manière équitable et durable qui sied bien à l’ère de notre époque et notre village monde, dont la Révolution nous a projeté plein dedans. Amen

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Le Climat otage de la finance
Aurélien BERNIER
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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