RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Le 6 mai, libérons l’information

Communiqué

Mensonges, manipulations des médias, choix des interlocuteurs lors des interventions télévisées à répétition, nomination des présidents de chaines de l’audiovisuel public directement par l’Elysée, réforme des aides à la presse, encouragements apportés à la constitution de grands groupes de presse et aux concentrations avec leur corollaire le recul du pluralisme, dénigrement systématique des médias ou des journalistes trop soucieux du respect du public, perquisitions dans les rédactions, communication des « fadettes » de journalistes, interventions directes auprès des patrons de presse, vote d’amendements à la loi Hadopi réformant le statut du journaliste et limitant ses droits d’auteur, mise à l’écart des organisations représentatives de journalistes lors des Etats généraux de la presse, communication de sondages favorables au Figaro : faut-il en rajouter ?

Le quinquennat qui se termine a été, sans doute possible, le plus désastreux pour l’information des citoyens et pour la profession de journaliste.

Sous le règne sans partage de Nicolas Sarkozy, la crise a aussi touché la profession de journaliste qui a vu le nombre de cartes professionnelles diminuer depuis deux ans. C’est le résultat des concentrations, de l’aggravation des conditions de travail et de la précarisation des journalistes, notamment des jeunes, et de la volonté partagée par le président et les patrons de presse, ses amis, d’encadrer l’information, toute l’information, soumise aux lois de la communication.

Ce recul de la qualité de l’information n’est pas le seul fait du hasard ou de politiques patronales inconséquentes et incohérentes. La politique antisociale du gouvernement Sarkozy ne peut faire illusion que par des restrictions drastiques des conditions d’information des citoyens et par la mise au pas de rédactions, cibles de toutes les attaques, traitées de repaires de « gauchistes » ou d’affidés aux adversaires politiques du président.

Nicolas Sarkozy ne supporte l’information sur son action que si elle prend les formes de la propagande ; il a été imité par quelques ministres en mal d’existence, comme Xavier Bertrand ou Nadine Morano qui, de façon éhontée, ont vilipendé des journalistes insuffisamment dociles.

Pour le SNJ-CGT, le bilan du président candidat est désastreux et l’affaiblissement de l’information remet en cause la démocratie.
Le syndicat appelle les journalistes, tous soucieux de remplir complètement leur rôle social dans la cité, à en tirer toutes les conséquences.

Le SNJ-CGT appelle les journalistes, le 6 mai, à libérer l’information.

Montreuil, le 4/05/12

SNJ-CGT

Syndicat national des journalistes CGT 263, rue de Paris - Case 570 - 93514 Montreuil Cedex
Tél. : 01 48 18 81 78 - Télécopie : 01 48 51 58 08 - Courrier électronique : snj@cgt.fr - site Internet : www.snj.cgt.fr

URL de cet article 16595
   
Sélection naturelle. Un roman capitaliste.
Alexandre Grondeau
John, Yan et Jean ont des quotidiens et des parcours professionnels très différents, mais ils arrivent tous les trois à un moment clef de leur vie. John est un avocat d’affaires sur le point de devenir associé monde dans un grand cabinet. Yan, un petit dealer toujours dans les embrouilles et les galères. Jean, enfin, est un retraité qui vient d’apprendre que ses jours sont comptés. Malgré leurs différences, ces trois antihéros se débattent dans les contradictions de la société de (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.