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J’ai pleuré et j’ai dit à mon fils de s’enrôler !

Bonjour Mme Gruda,

Votre article « Des nouvelles d’Alia » est tellement touchant que j’ai pleuré !

J’ai pris le téléphone et j’ai demandé à mon fils d’aller rapidement s’enrôler dans l’armée juste de M. Harper pour aider celle-ci à aller faire la guerre à ce régime sanguinaire qui détruit son Pays.

Oui, par votre texte touchant, on comprend pourquoi il faut une nouvelle guerre « humanitaire » !

Je pense aux Libyens et aux Libyennes qui, aujourd’hui, vivent en Paix et de façon "démocratique".

Je pense à eux qui ont maintenant un niveau de vie plus décent parce que les faramineux revenus du pétrole leur sont rendus et ne vont plus dans les coffres du Bunker des Kadhafi.

Vous me disiez vouloir vous rendre en Libye (avec votre appareil photo, j’espère, où avec un vrai photographe pour nous montrer les visages souriants dans les rues libyennes), j’espère que vos préparatifs vont bon train.

J’espère aussi que vous vous rendrez en Syrie si les justes de la planète réussissent à déloger le tortionnaire d’enfants.

On sait que ce tortionnaire a lui aussi des enfants en jeune âge. Suite à tous vos reportages nous montrant le côté sans-coeur et sanguinaire de ce tortionnaire d’enfants, je sais que plusieurs souhaitent que l’on fasse le même sort à ces jeunes Assad qui de toute façon sont sûrement déjà corrompus. Voyez leur mère, cette pétasse qui faisait des oeuvres caritatives disait-on !

Il faut vraiment la guerre en Syrie, merci de nous émouvoir et de nous la faire vouloir au point de vouloir nous-mêmes y participer avec le courage du juste.
L’humanitaire vaincra.

On doit tous les tuer.

Les étudiants nous coûtent cher, mais les bombes, elles, ne coûteront JAMAIS trop cher. La justice n’a pas de prix. A mort les méchants ! Vive la haine et vive la guerre ! La guerre c’est la Paix. Pour que cesse la violence ! Vive les plans de Paix qui nous démontrent qu’il faut la guerre.

Merci, Mme Gruda.

Il y a aussi la Côte d’Ivoire qui vit maintenant en "démocratie".

Il serait intéressant d’aller rencontrer ceux qui avaient voté pour l’écoeurant de Laurent Gbagbo ! Sont-ils en train de reconstruire leur parti ? Comment va leur quartier ? Y a-t-il eu des morts en Côte d’Ivoire pour installer la "démocratie" ?
Y a-t-il encore des blessures dans les coeurs et dans les corps ? Rencontrez Mme Sophie Langlois qui avait, jadis, plusieurs amies en Côte d’Ivoire.Des amies qui l’imploraient de dire la vérité sur ce qui se passait dans leur Pays.

Merci de bien nous émouvoir, Mme Gruda, à défaut de bien nous informer !

Serge Charbonneau

Québec

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« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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