RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Agir ou Reagir ?

Depuis 30 ans nous avons baissé les cotisations patronales des entreprises pour lutter contre le chômage et être compétitif, sans dire que ce qui coûtent cher au travail, ce n’est pas le prix de la main d’oeuvre, mais c’est ce que le capital prend au travail. Conséquence le chômage n’a cessé de progresser !

Depuis 30 ans, dans notre société individualiste et divisée, une véritable propagande anti fonctionnaires a favorisé le démantèlement de la fonction publique au bénéfice de groupes privés, en augmentant les déficits publics au détriment de la population. Conséquence, lorsque tout sera privatisé, nous serons privés de tout !

Il faut se rendre à l’évidence, nous faisons fausse route ! Plutôt que de continuer à distribuer de l’argent à des entreprises qui licencient et délocalisent, aidons les salariés qui le désirent à reprendre leur outil de travail en autogestion. Instaurons une échelle des salaires décente. Ne laissons pas des sociétés devenir plus riches que les Etats, car c’est la porte ouverte à la corruption, et les gouvernements deviennent leurs vassaux. Notre président est le fondé de pouvoir des multinationales, il est loin d’être le président de tous les français !

Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique (ce que nous avons fait depuis environ trente ans) tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour.

Cet argent n’atteindra jamais le bas de la pyramide. Nous sommes fous de continuer à y croire. Il faut instaurer des règles, le capitalisme prospère sur l’absence de règles. En 30 ans ce sont 10% du PIB qui sont passés de la poche des salariés à celle des actionnaires : c’est à dire prés de 200 milliards d’euros par an qui sont détournés dans les poches de ceux qui ne travaillent pas au détriment de la France qui se lève tôt.

Ces personnes tirent leurs revenus de notre exploitation et leur pouvoir de notre crédulité et de notre soumission. Cet argent disparaît dans des montages financiers complexes, il sert à la spéculation financière et alimente les paradis fiscaux. Seule une partie minime est réinjectée dans le circuit. Quand on a la possibilité de s’acheter une Ferrari tous les jours et une maison toutes les semaines, et que l’on en veut toujours plus, ce n’est pas seulement un problème de salaire, c’est aussi un problème de santé mentale.

Ne plus écouter le discourt archaïque de la droite patronale qui a toujours pleuré dans le gilet de l’État lorsqu’il a fallu qu’elle cède une partie de l’argent et du pouvoir qu’elle a escroqués aux citoyens comme en 36. Elle nous dit que ce n’est pas possible, que nous sommes des utopistes, que nous coulons le pays. Nous l’avons entendue avec les premiers congés payés, la semaine de 40 heures, … et déjà lorsqu’au début du 20ème siècle les ouvriers réclamaient des augmentations de salaires et des réductions du temps de travail, le patronat menaçait de délocaliser dans les« colonies » !!!

Devant des inégalités de plus en plus criantes, il devient urgent pour la classe capitaliste d’allumer des contre feux : détourner l’attention par la crise, la dette, la menace terroriste, etc.…Mais une des valeurs sûre c’est de faire battre les pauvres contre les plus pauvres, et malheureusement une partie de nos concitoyens résignés et abrutis par la propagande médiatique à la solde du pouvoir pensent trouver là une solution à ses problèmes.

http://2ccr.unblog.fr/2012/03/15/agir-ou-reagir/

URL de cet article 16137
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

En conscience je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école, Alain Refalo
Alain REFALO
Le manifeste des enseignants désobéisseurs : un ouvrage qui dénonce la déconstruction de l’école de la République. « Car d’autres enseignants (…) ont décidé de relever ce défi de la lutte contre la déconstruction de l’école publique. Ils sont entrés en résistance, sans se payer de mots inutiles. Une résistance radicale, mais responsable. Une résistance transparente et assumée. Pour que le dernier mot de l’histoire n’ait pas la couleur de la désespérance. » Des îlots de résistance - 164, rue du Faubourg (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.