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Un week-end de réflexion pour les Indignés

Pourquoi ? Comment ?

C’est quoi ce mouvement ?

Ce mouvement est parti de l’Europe et plus spécialement de l’Espagne. Les Indignés sont des gens de tous âges, de toutes conditions, sans appartenance politique particulière dont le but est de clamer tout haut ce qu’ils ressentent. L’idée est bien entendu de peser sur les choix politiques et économiques, mais ils refusent ce semblant de démocratie qui consiste à élire une personne qui ensuite les représentera dans les décisions.

Un week-end de réflexion pour les Indignés en Centre-Bretagne - Locarn

En quoi consistait ce week-end de réflexion ?

35 personnes venues de toute la Bretagne et de 14 grandes villes ont travaillé sur des thèmes en table ronde. Un tronc commun consensuel a montré les raisons de s’indigner : l’état de la démocratie en Europe et dans le monde, l’environnement, la dictature de la finance, la dégradation des valeurs humanistes. Ils admettent dans leurs discussions, que leur mouvement ressemble un peu à celui de 68 qui avait démarré de cette manière. Au cours de ce week-end, chacun a mis à disposition ses compétences propres dans le but de mutualiser les moyens au cours d’actions futures.

Quelles sont les revendications ?

Un consensus de onze revendications a été établi comme par exemple : abolition de la loi Giscard-Pompidou de 1973, qui interdit à l’État d’emprunter directement auprès de la banque centrale, mais aussi l’instauration d’un revenu maximum toutes ressources confondues, la reconnaissance du vote blanc, l’équité hommes et femmes, la création d’un conseil citoyen de l’audiovisuel et de la presse écrite, la révision du pacte énergétique breton...

Quelles seront les actions ?

Le 14 février, occupation de Pôle emploi à la demande du comité national ; le 24 mars, participation à la manifestation nantaise d’opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ; le 31 mars, soirée-concert à Saint-Brieuc.

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La Colombie [sans Ingrid ni Pablo] – Un récit de voyage
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On ne peut pas évoquer la Colombie sans penser à Ingrid Betancourt ou à Pablo Escobar. Pourtant, les interlocuteurs rencontrés par Cédric Rutter au cours de son voyage n’ont jamais parlé d’eux. Ce pays ne se limite pas au trafic de drogue et à la guérilla des Farc. Cette zone stratégique et magnifique, porte de l’Amérique du sud entre deux océans, abrite des communautés et des individus en demande de paix dans une démocratie fragile. Ils ont tant à enseigner et à dire. L’auteur les a écoutés (…)
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"La visibilité d’un conflit est inversement proportionnelle à notre propre engagement dans celui-ci." John McEvoy

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