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Le terrorisme au nom de la « démocratie »

L’intellectuelle Nadia Khost, figure très respectée et estimée en Syrie, est l’auteur de ce texte dense, brillant, porté par le souffle de son indignation vis-à -vis de ceux qui s’emploient aujourd’hui à détruire son pays et son indépendance.- Silvia Cattori

Se préparant à envahir l’Irak, Bush envoyait au monde ce message menaçant : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous ! ». Cette même dictature brutale utilise aujourd’hui ce même langage sous prétexte de promouvoir la « démocratie ».

N’est-ce pas ce que signifie le « dégoût » exprimé par la représentante des États-Unis, au sujet des vétos russe et chinois ? Il n’est même pas permis à de grandes nations comme la Chine et la Russie d’avoir une vision différente de celle des États-Unis ! Quant au président français, Nicolas Sarkozy, il ne reconnaît que la seule décision occidentale légitimant l’ingérence en Syrie !

Conformément à cette vision de la « démocratie », le projet occidental a déterminé les caractéristiques de l’État Syrien qu’il veut fabriquer :

1) Il n’a pas exigé des élections qui révéleraient l’État que les citoyens Syriens acceptent et celui qu’ils refusent. Cela, malgré le fait que la nouvelle loi sur les élections a garanti le droit des représentants des candidats de surveiller les urnes du début des élections, jusqu’à l’ouverture des urnes.

2) Il ne s’est pas soucié des millions de Syriens qui ont manifesté en Syrie en criant « non à l’ingérence ! ».

Ceux qui ont suivi les manifestations savent que c’est la réponse des Syriens au projet de l’Occident et du Golfe, et aux bandes armées. Ils remarqueront également que les femmes au foyer ont participé avec ardeur à ces manifestations.

Les dirigeants occidentaux ont ignoré les choix et les volontés du peuple syrien ; ils ont fermé les yeux sur les gangs armés, même après que les observateurs de la Ligue arabe aient consigné leurs crimes.

LIRE LA SUITE : http://www.silviacattori.net/article2797.html

VOIR AUSSI :un témoignage rapporté par Nadia Khost http://www.silviacattori.net/article2790.html

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