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Le Pentagone mettra en orbite un « oeil qui voit tout ».

Ce qui, il y a seulement quelques années, paraissait de la science fiction est devenu réalité. L’entreprise américaine Ball Aerospace & Technologies Corp. est en train de concevoir en prototype de satellite espion de "nouvelle génération’. Un MOIRE (sigle anglais qui veut dire : Membrane Optic Imager Real-Time Exploitation), sera capable de fournir des images et des vidéos en temps réel à n’importe quelle heure de n’importe quel endroit de la Terre.

Son travail sera de compenser les failles dans le fonctionnement des drones espions qui ont un temps et un lieu d’observations limités, et, en outre, sont vulnérables par la défense aérienne de l’ennemi. Concrètement, ils [les MOIRE] auront pour mission de suivre les installations de lancement de missiles qui bougent sur Terre avec une vitesse qui peut aller jusqu’à 100 km à l’heure.

Les MOIRE seront placés en orbite géostationnaire et couvriront un territoire de 100 km2 chacun, avec une résolution optique d’au moins 3 m. Ils devront surveiller 24H/24H, en rafraîchissant l’image toutes les secondes, et transmettre ensemble ces données au centre de surveillance basé à terre.

Le satellite innovant (ou novateur) se base sur une optique légère et fine avec une ouverture à l’entrée (c’est-à -dire ce qui permet le diamètre d’entrée du faisceau lumineux) de 20 mètres. Pour en avoir une idée, l’ouverture du télescope spatial infrarouge James Webb que la NASA est en train de développer pour remplacer le légendaire Hubble ne sera que de 6,5 mètres.

Le projet est à la charge de l’Agence pour la Recherche des Projets Avancés pour la Défense des Etats-Unis (sigle en anglais : DARPA). La deuxième étape consistera pour Ball Aerospace à construire un prototype de satellite de 5m de hauteur et à l’expérimenter dans ses laboratoires. La troisième étape prévoit la construction d’un satellite en taille réelle, de 10m de hauteur, et prévoit de le placer en orbite au moyen d’un vol expérimental.

Le MOIRE une fois construit doit coûter environ 500 millions de dollars.

Source : http://www.aporrea.org/internacionales/n195483.html

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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.
Bernard GENSANE
Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société. Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier (…)
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"Chaque fois que nous sommes témoins d’une injustice et que nous n’agissons pas, nous entraînons notre caractère à être passif en sa présence et nous finissons par perdre toute capacité de nous défendre et de défendre ceux que nous aimons. Dans une économie moderne, il est impossible de s’isoler de l’injustice."

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