Jihad Makdessi, porte parole du ministère des Affaires Étrangères syrien, remet dans son contexte l’entretien accordé par le Président Bachar el-Assad à ABC News.
L’interview du Président Bachar el-Assad, réalisée par la journaliste Barbara Walters et diffusée sur ABC News, le 7 décembre 2011, a été l’objet d’une campagne de calomnies hystériques de la part de nos médias. Nombre de journalistes, commentateurs, analystes, se sont employés à présenter ce que le Président syrien avait déclaré, pour le retourner contre lui, le qualifiant de « fou », de « dictateur sanguinaire », etc.
D’une chaîne de télévision ou de radio à l’autre, on a pu constater une approche et des procédés identiques, de la part d’intervenants pourtant de sensibilités différentes.
La Palme d’Or pourrait revenir à France 24 [1] pour l’émission Focus/ Répression en Syrie : « Assad nie avoir ordonné de tuer des manifestants. » Un reportage long format décrypté par son auteur Ben Barnier ; et un présentateur ironique qui, d’emblée donne le ton : « Il fallait oser ! ».
Chose étonnante en effet qu’un Président puisse accorder un entretien à une journaliste d’un pays ennemi déclaré, qu’il sait indocile et roulant pour son propre compte ! Ce n’est pas ce à quoi nous avons été habitués jusqu’ici.
LIRE LA SUITE : http://www.silviacattori.net/article2493.html