Les revendications pour recommencer les élections parlementaires russes sont considérées comme sans fondement.
Moscou le 10 décembre - La Commission Centrale Electorale russe a considéré comme sans fondement les revendications pour recommencer les élections parlementaires entendues aujourd’hui lors de manifestations dans cette capitale et dans d’autres villes du pays, a dit le vice-président de cet organisme, Stanislav Vavilov.
La veille a été signé le protocole officiel des résultats de la confrontation dans les urnes de dimanche dernier ; celle-ci a été reconnue comme légale et il n’existe aucune raison pour une appréciation d’un autre genre, a-t-il déclaré.
Cependant, il a reconnu que les organes électoraux de tous niveaux devaient analyser les plaintes concernant les violations de la législation.
Selon le résultat officiel, le parti « Russie Unie », qui gouverne actuellement la Russie, a obtenu 49,32 % (238 sièges) des voix des plus de 65 000 000 de Russes qui ont participé aux élections, et c’est une forte diminution par rapport aux 64,3 % atteints en 2007.
Le « Parti Communiste de la Fédération Russe », parti d’opposition, a compté 19,19 % des voix et 92 sièges, « Russie Juste » 13,24% et 64 sièges, et le parti « Libéral Démocrate » 11,67 % et 56 sièges. Mais le parti « Russie Unie », bien qu’ayant reçu l’appui d’environ la moitié des citoyens, a baissé de 40 % dans une vingtaine de départements administratifs, dont la ville nordique de Saint Petersbourg, tandis qu’il a été fortement appuyé dans le Caucase du Nord
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Aux manifestations, convoquées par l’opposition en dehors du système parlementaire, ont participé entre 25 000 et 100 000 personnes, selon diverses estimations, mais la composition en était très hétérogène et à certains moments il a semblé que ceux qui étaient réunis manquaient d’orientation .
Sous le prétexte de protester contre une supposée falsification des votes, se sont réunis sur la place Balotnaya de la capitale des nationalistes, des anarchistes, des groupes d’extrême gauche, l’opposition législative, des simples citoyens et des jeunes convoqués par les « réseaux sociaux ».
De la même façon, les manifestations, quelques unes sans autorisation, ont été constatées dans une vingtaine de villes, depuis l’Extrême Orient Russe jusqu’à la ville du Nord de Saint Petersbourg.
Un jour avant les élections, les autorités Russes avaient observé que des ONG, financées par l’occident, sous couvert de travail social, préparaient les conditions pour convoquer des manifestations, quels que soient les résultats.
Source : http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&id=458565&Itemid=2