Sommet UE-US : les mensonges et omissions
Ils ont osé : les leaders « de l’Occident », comme ils se définissent eux-mêmes, ont conclu ce lundi leur « sommet UE-US » par trois petites déclarations (d’abord Obama, puis Van Rompuy puis Barroso) sans permettre aux journalistes de leur poser la moindre question (1).
Ces sommets « ne sont pas toujours les plus spectaculaires car nous sommes d’accord sur tellement de choses qu’il est parfois difficile de faire l’actualité » a asséné Barack Obama. Il est vrai que ces sommets n’intéressent pratiquement personne aux Etats-Unis (pas une ligne publiée dans les grands journaux américains jusqu’à ce lundi), et n’intéressent pas grand monde en Europe non plus (pas une ligne publiée dans la version papier de Libération jusqu’à présent, il faut l’avouer, seul l’internet permet de se défouler…). Mais si personne ne parle de ces sommets, c’est plutôt parce qu’Européens et Américains réussissent à masquer leurs différends.
En réalité, Barack Obama est très inquiet de la crise de l’euro et l’a fait savoir ce lundi encore, en invitant aussi son secrétaire au Trésor, Tim Geithner à se joindre aux entretiens avec les dirigeants européens. Dans ses discours aux Etats-Unis, Obama a pris l’habitude de citer la crise de l’euro, avec le tsunami japonais, comme explication des difficultés actuelles de l’économie américaine......
http://washington.blogs.liberation.fr/great_america/2011/11/sommet-ue-...
La croisière de l’Amiral-Kouznetzov
29/11/2011 -
Comme bien les chose se mettent… Il y a un an, il était décidé, justement pour cette période prochaine du début décembre, une visite du porte-aéronefs Amiral-Kouznetzov avec son groupe de bataille (deux autres navires d’escorte) en Syrie, à Tartus, qui se trouve être un port et également une base pour la flotte russe. (Le seul point d’appui naval de la flotte russe en Méditerranée.) La preuve dit-on de sources navales russes, d’autres visites sont prévues, outre Tartus, à Beyrouth, à Gènes, à Malte et à Chypre. Quoi de plus apaisant et de plus amical, comme nous explique Russia Today, le 28 novembre 2011.
…Cela écrit, il faut bien reconnaître que "fort bien les choses se mettent" . L’amiral Viktor Kravchenko, qui commande le groupe de bataille n’en disconvient pas. « Nevertheless, he added that the presence of a military force other than NATO’s is very useful for this region, because "it will prevent the outbreak of an armed conflict," Izvestia quoted Kravchenko as saying. »
L’Amiral-Kouznetzov va traîner un peu. Il vient de la Mer de Barents, avec l’Amiral-Chabanenko, croiseur lourd anti-sous-marins. Les deux navires effectueront le tour de l’Europe occidentale jusqu’au détroit de Gibraltar, entreront en Méditerranée où ils seront rejoints par la frégate Ladny, de la Flotte de la Mer Noire. En fin de croisière, après l’escale centrale de Tartus, ils passeront le Bosphore. Aucun mal ne leur sera fait, l’Amiral-Koutzenov étant enregistré comme "croiseur porteur d’aéronefs équipés de missiles" et non "porte-avions" ou "porte-aéronefs" , dont le passage est interdit par la Convention de Montreux, - et, dans tous les cas, la Turquie n’ayant certainement pas l’intention de faire des misères aux navires russes. (Voir la version anglaise du Wikipédia sur la Convention, beaucoup plus explicite que la française.)....
http://www.dedefensa.org/article-la_croisiere_de_l_amiral-kouznetzov_2...