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FAUT-IL LAISSER VOTER LES ETRANGERS ?

La constitution du 24 avril 1793 déclarait : « Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis, tout étranger de vingt et un ans, qui, domicilié en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout étranger enfin qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l’Humanité est admis à l’exercice des Droits de citoyen français. » En 1793, ils avaient déjà compris ce que Sarkozy en 2011 n’a toujours pas compris : la citoyenneté, et le droit de vote qui lui est attaché, n’a rien à voir avec la nationalité. Sarkozy retarde de plus de 2 siècles !

En 1871 la Commune de Paris ouvre la citoyenneté aux étrangers. Fait unique dans l’histoire mondiale, plusieurs étrangers occupent une place dirigeante : des généraux polonais, Dombrowski et Wrobleski, assument des commandements militaires. Un hongrois, Frankel, ouvrier bijoutier, est promu ministre du Travail.

En 1958, l’Algérie était française. Avec 3 départements, elle faisait partie intégrante de la France, disait-on. Il y avait une assemblée Algérienne. Seulement, pour cette assemblée, 8 millions d’Algériens ne pouvaient pas élire un député de plus que les 800 000 Français … de souche ! Il ne faut pas tout confondre, la classe dirigeante n’avait aucune envie de voir arriver des autochtones, avec lesquels il aurait fallu partager le pouvoir et les privilèges.

Il faudrait quand même signaler à notre président que le vote des étrangers aux élections locales existe déjà depuis un bon moment en France : tous les citoyens étrangers européens installés en France peuvent déjà voter aux élections locales sans qu’il leur soit demandé de changer de nationalité ! La citoyenneté c’est vivre dans un pays, y payer ses impôts, exercer ses devoirs, respecter ses lois et bénéficier des droits correspondants. Cela n’a strictement rien à voir avec la nationalité.

Sarkozy est un vrai démagogue, dans son discours il dit : "parce que cette loi risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler". Et lui, depuis 2007, qu’a-t-il fait à part diviser les français et, cela dans tout les domaines ! Il a réussi à dresser les pauvres contre les plus pauvres, les précaires contre les chômeurs. Il a aussi réussi à faire de tous les français des fraudeurs en puissance, des dangers pour les comptes de l’état. Il veut une France ou chacun regarde son voisin avec suspicion !

Et le droit de délocaliser, de casser la sécurité sociale et les retraites, le droit de détruire le code du travail, d’exploiter les salariés, de s’octroyer les biens public, de vider les caisses de l’état, le droit de mentir aux français : reste-t-il aussi attaché à la nationalité française ?

Sous Sarkozy, le rythme de naturalisations n’a pas baissé : nous naturalisons toujours 100.000 étrangers chaque année. (A ne pas confondre avec les 200.000 immigrés entrant légalement en France, soit plus encore qu’à l’époque où Jospin était 1er Ministre) ; mais mine de rien, par petites touches, il prépare les électeurs. Sur des sujets comme le vote des étrangers, il joue sur du velours, ça révulse environ trois français sur quatre ! L’insécurité, l’immigration, toute la panoplie électoraliste va faire son retour en force dans les six mois qui viennent. L’animal est une sacrée bête politique et les socialistes feraient bien de ne pas se distribuer trop tôt les ministères...

Article publié sur Conscience Citoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2011/11/27/faut-il-laisser-voter-les-etrangers/

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Colombie, derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat
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L’affaire Ingrid Betancourt et la question des otages ont mis la Colombie sous les feux de l’actualité… Mais, derrière le rideau de fumée médiatique, que se passe-t-il vraiment dans ce pays ? La violence politique, conséquence de l’intransigeance de l’Etat et des énormes inégalités sociales, est au coeur de cet ouvrage, Au fil de l’histoire, l’oligarchie nationale vorace, les Etats-Unis et certaines puissances européennes, avides de soumettre un peuple pour s’emparer de ses immenses (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

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Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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