RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Un compte rendu historique de l’état de siège économique des Etats-Unis contre Cuba

Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris-Sorbonne Paris IV, enseignant et journaliste français, Salim Lamrani vient de publier son nouveau livre, intitulé État de siège. Les sanctions économiques des États-Unis contre Cuba. Une perspective historique et juridique, aux Éditions Estrella, à Paris. Après Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (2009), c’est le sixième ouvrage publié à son actif. Un honneur de le présenter au public.

Introduit avant la lettre par un prologue de Wayne S. Smith, professeur à l’Université Johns Hopkins de Washington, et une préface de Paul Estrade, professeur émérite à l’Université Paris VIII, ce livre entraîne irrésistiblement le lecteur à travers 172 pages réparties en 8 chapitres. Dans une approche chronologique, Salim illustre son livre par des faits précis et datés marquant un compte à rebours qui a commencé depuis les années 60. De quoi s’agit-il dans ce livre dont rien n’a été laissé au hasard qui soit utile pour éclairer le lecteur sur l’entêtement de Washington à maintenir des sanctions contre Cuba près d’un quart de siècle après la chute de l’Union Soviétique et la fin de la guerre froide ? Une tentative de génocide ou une chronique d’une guerre annoncée ? Ce livre est un compte rendu historique de cet état de siège économique dont les conséquences sont humainement catastrophiques, notamment dans le domaine de la santé. « Il présente une réalité méconnue, tergiversée, voire sciemment occultée, tue en tout cas par les médias chargés de sélectionner et de décrypter l’information. Dans ce livre implacable et fort, poursuit Paul Estrade, Salim Lamrani ne nous dit pas ce que nous avons à faire. Mais son exposé rigoureux serait sans objet, si les amis de la Justice et du Droit, ne s’en emparaient pas ».

Rien qu’avec ces propos on aurait pu résumer ce livre, mais il faut aller au fond de la problématique qu’il pose pour se rendre compte que les faits rapportés par Salim ne sont pas anodins. Dans ce livre, qui témoigne d’un spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis, le lecteur sera étonnamment surpris d’apprendre que les raisons du maintien des sanctions économiques contre Cuba ne relèvent que d’une décision unilatérale et illégale de Washington, selon les normes du droit international. Un éclairage étouffé par les médias mais nécessaire pour rendre original l’ouvrage de Salim Lamrani qu’il faut lire.

Yopane THIAO

Docteur ès Etudes ibériques et latino-américaines, professeur, chercheur auprès du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur les Antilles Hispaniques et l’Amérique latine (GRIAHAL) de l’Université de Cergy-Pontoise, et spécialiste de la Caraïbe.

Salim Lamrani

État de siège. Les sanctions économiques des États-Unis contre Cuba. Une perspective historique et juridique

Prologue de Wayne S. Smith
Préface de Paul Estrade
Paris, Éditions Estrella, 2011
172 pages
15 €

Disponible en librairie et sur http://www.amazon.fr/Siege-Sanctions-Economiques-Etats-Unis-Contre/dp/...

Pour toute commande dédicacée, veuillez contacter : lamranisalim (chez) yahoo.fr

URL de cet article 15097
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (prologue de Nelson Mandela)
Salim LAMRANI
En Occident - en Europe et aux Etats-Unis tout particulièrement -, Cuba suscite énormément de critiques et de controverses. Ce petit pays de onze millions d’habitants dispose d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport à sa taille et les médias sont unanimes pour stigmatiser la plus grande île des Caraïbes et diaboliser son leader historique Fidel Castro. Les attaques sont virulentes, jamais nuancées et à sens unique. Cuba serait un enfer pour ses habitants avec un système archaïque et (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« (...) on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. »

Karl Marx, Friedrich Engels
Manifeste du Parti Communiste (1848)

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.