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Fini la patience et l’apathie, la révolution sociale est la seule solution

Tract pour la grève du 19-20 octobre

Si nous pensons que la réduction des pensions de retraite, des allocations, des salaires, les licenciements sans indemnisation, les diversimpôts et les diverses rançons, sont encore « une averse » qui finira, nous nous trompons profondément.

Il faut que nous réalisions que tout cela fait partie du problème social global, qui consiste à l’organisation de la société par l’État et par le capitalisme.

Nous n’avons rien à attendre de l’État, les patrons, et les élites internationales à part la pauvreté, la misère, l’indigence, la clochardisation, la répression, la mort. Nous n’avons aucune raison de subir tout ce qu’on nous impose.

Nous avons tous vécut ces deux dernières années l’intensité du pillage. Il devient évident et de la manière la plus douloureuse, que la « crise » n’est pas quelque chose d’abstrait, n’est pas une image quelconque aux infos à la télé, mais c’est l’intensité de l’exploitation et de l’oppression ; c’est la situation où sera jugé si c’est nous qui ferons faillite, ou si c’est l’État et les patrons, qui n’ont d’ailleurs aucune envie de perdre leurs profits et leurs privilèges.

Ainsi, on nous imposent une série de mesures qui restructurent les conditions de travail en les transformant en régime particulier d’esclavage (suppression de conventions collectives, diminution ou suppression du salaire minimal, plus de facilité quant aux licenciements, augmentation du temps de travail etc.). Simultanément, on cherche à saisir une plus grande partie de nos faibles revenus via des rançons (taxe par habitant, taxe à chaque foyer, augmentation du TVA etc.) qui nous conduisent à la clochardisation.

Cette attaque contre la société entière ne s’appuie sur aucun accord, aucun compromis. Tous ces concepts ; « le bien de la nation », « le sauvetage de la patrie », « l’intérêt national », ont déjà perdu leur valeur et ainsi la répression à tout prix, est le seul moyen pour imposer cette série de nouvelles mesures.

Les forces de l’ordre militarisées, les forces de police qui sont de plus en plus nombreuses (le seul endroit où l’État continue à embaucher), les barrières et les camions de la police rappellent une autre époque, les tonnes de gaz chimiques utilisés, la couverture et l’impunité qui sont « offerts » aux flics, les ordres qui leur sont donnés, de taper sur tout ce qui bouge, résultant à des centaines des blessés graves, la répression dans les tribunaux et les emprisonnements massifs en préventive, les nouvelles lois sécuritaires ; tout cela montre que l’État ne s’intéresse qu’à la défense des privilèges et des intérêts du capital national et international.

Dans cette réalité, entre le choc des annonces quotidiennes concernant des nouvelles mesures, la peur et le terrorisme Étatique qui ombragent se propageant dans tous les coins de la société, des luttes surgissent continuellement dans différents secteurs qui essayent de se défendre. Les étudiants, les chauffeurs de taxi, les fonctionnaires et ceux qui travaillent dans le public, les routiers, les dockers, les salariés de l’EDF, les salariés dans les médias, essayent de préserver leurs acquis sociaux, ils essaient d’arrêter le « restructuration » de leur vie, d’arrêter le pillage qu’on leur impose.

La plupart de ces luttes sont fragmentées, elles suivent la logique corporatiste, sont soumises aux appels des bureaucraties syndicales, manquent des perspectives et ne cherchent pas la liaison avec d’autres luttes sociales. Il faut qu’on réalise tous qu’il n’ y a pas de solutions corporatistes ni de solutions personnelles ; si chacun reste tout seul, il sera amené à la défaite et à la misère. La logique du « diviser pour mieux régner », la logique selon laquelle les mobilisations d’un secteur portent atteinte aux intérêts d’un autre ; cette logique fait partie de la politique de base de l’État, qui provoque la division de ceux d’en bas, pour que la domination et la réalisation de plans anti-sociaux de ceux d’en haut continuent. Face à cela, nous devons opposer la solidarité sociale et de classe, nous devons réaliser que la lutte de chacun, est la lutte de tous. La réponse ne peut pas être partielle.

L’État et le capital ne donneront même pas une miette. Si il y a quelque chose qui peut les arrêter, c’est l’opposition global dans une perspective de renversement du capitalisme.

Nous ne pouvons riposter que si nous restons l’un à côté de l’autre, loin de divisions artificielles, en transformant la peur en lutte collective et force militante, via la solidarité. Que si nous comprenons que l’ennemi réel n’est ni notre voisin, ni le plus pauvre, ni l’ouvrier originaire d’un autre pays, ni le gréviste, ni le fonctionnaire ; nos ennemis sont les banques qui nous volent, les ministères où s’organisent notre exploitation, les forces répressives qui terrorisent la société et défendent le régime, les bandes d’extrême droite qui sont là pour réprimer et semer la haine raciste, les infos à la télé qui manipulent en transformant en faux ce qui est réel, les patrons qui veulent qu’on soit esclaves et pauvres à la fois.

Nous tous, opprimés et exploités ensemble avec force, sans s’intéresser aux lois des dominants ; attaquons à ce qui nous vole notre propre vie, qui nous impose la pauvreté et qui nous amène à la misère ; revendiquons tout, revendiquons notre propre vie.

C’est maintenant qu’il faut riposter ; prenons en main les luttes sur une base d’auto-organisation, sans hiérarchie, loin des bureaucrates des partis et des syndicats.

C’est avec les syndicats de base, les assemblées dans les quartiers, les endroits autogestionnaires de résistance, les grèves sauvages. Nous n’acceptons pas la soumission comme condition de vie que veulent nous imposer l’État, le capital, les partis, les médias et les syndicats du régime ; ne faisons pas des compromis, ne rentrons pas dans les négociations, ne cédons pas. Mettons en place la procédure pour le renversement de l’État et cela dans une perspective de rupture globale.

Luttons pour l’émancipation sociale, pour une société d’égalité de solidarité, de liberté, pour l’autogestion sociale généralisée.

La lutte de chacun est la lutte de tous

Solidarité entre opprimés pour l’offensive sociale et de classe

Rupture totale avec l’État et le capital pour l’émancipation sociale

Assemblée d’Anarchistes pour l’Autogestion Sociale

sinelefsianarchikon@gmail.com

http://fr.contrainfo.espiv.net/2011/10/19/fini-la-patience-et-lapathie...

Premier jour de la grève générale en Grèce - 19/10/201

octobre 19, 2011 par Nouvelles Hors Les Murs

Une description des événements peut être retrouvée sur le site contra info.

En bref la participation a la grève était énorme dans toutes les grandes villes du pays (peut être la plus grande participation après la junte des colonels).

Des estimations parlent de :

70.000 a 300.000 manifestants a Athènes

50.000 a Thessalonique

20.000 a Iraklion

10.000 a Patras

et 5.000 a Ioannina.

Photos 1 , 2 , 3 , 4 , 5.

Vidéos 1 .

Le rendez vous est renouvelé pour demain, 20/10/2011, jour du vote du nouveau plan d’austérité.

http://nouvelleshorslesmurs.wordpress.com/2011/10/19/premier-jour-de-l...

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« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre impressionnant de plus de (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

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