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7000 Grecs indignés se réunissent place Syntagma (Constitution) à Athènes

25 Mai 2011 - Le mouvement des Indignés est arrivé à Athènes, propulsé par les "réseaux sociaux" sous le nom #greekrevolution. Les plus importantes manifestations ont eu lieu place Syntagma (en grec : Constitution) à Athènes, où sont venues près de 7000 personnes, selon la police.

Le motifs d’indignation des "Désespérés" - nom qu’ils ont adopté - est basé sur les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement.

Le rassemblement, qui suit le modèle de celui des "Indignés" des places espagnoles, a commencé à 18 heures en face du parlement grec avec les slogans suivants : "Qu’ils s’en aillent ! Qu’ils s’en aillent !" clamés par les participants, à qui il était demandé de venir avec une chemise blanche.

Le son des sifflets et des tambours accompagnait des slogans du type "Voleurs ! Voleurs !" d’un côté, pendant que sur une autre partie de la place d’autres manifestants entonnaient l’hymne national.

C’est la première fois qu’une initiative hors-partis, convoquée par Internet, réunit autant de personnes, depuis que la crise économique a amené le pays au bord de la fracture.

Les images de la manifestation à Athènes sont transmises en direct par le Web tandis que des manifestations similaires ont lieu à Salonique et à Patras.

Parmi les manifestants on pouvait voir une pancarte portant une inscription en castillan et avec les couleurs du drapeau espagnol : "Nous sommes réveillés ! Quelle heure est-il ? L’heure qu’ils s’en aillent."

Le rassemblement demandait aussi aux parlementaires de venir aux fenêtres du Parlement pendant qu’il clamait "Honte à vous !"

Une autre pancarte a pour thèmes des vers de l’écrivain Nikos Kazanzakis : "Je ne crois en rien, je n’attend rien. Je suis libre."

Manifestation pacifique.

La police suit les manifestations sans intervenir et, pour le moment, aucun acte de violence n’a été enregistré.

Les manifestations ont eu lieu le jour même de l’arrivée à Athènes d’une "équipe d’experts" de l’Union Européenne et du Fond Monétaire International (FMI) afin d’examiner le nouveau programme de privatisations et de mesures d’austérité.

Les inspecteurs ont maintenu une réunion avec le ministre Grec des Finances, Yorgos Papaconstantà­nu, pour réviser le programme des privatisations et de la restructuration des activités de l’état afin de récupérer 50 000 000 000 d’evros d’ici 2015 et de réduire de 20 points la dette qui atteint déjà 153% du Produit Intérieur Brut (PIB).

Les "experts" réviseront jusqu’au 6 Juin les mesures d’austérité, pour 28 000 000 000 d’evros : raccourcissement plus grand des pensions et retraites, davantage d’impôts, fusion ou fermeture d’organismes d’état afin de réduire la bureaucratie à un quart de ce qu’elle était en 2009.

Source : http://www.aporrea.org/internacionales/n181636.html

Photos : (Inutile de chercher sur Gogol-Image ou Video : il n’y a que « le ciel qui poudroie et l’herbe qui verdoie » sur cette officine) là , là , et là  :

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RÉSISTANCES AU TRAVAIL
BOUQUIN, Stephen
Stephen Bouquin (coordination) Louis-Marie Barnier, José Calderón, Pascal Depoorter, Isabelle Farcy, Djordje Kuzmanovic, Emmanuelle Lada, Thomas Rothé, Mélanie Roussel, Bruno Scacciatelli, Paul Stewart Rares sont les romans, même de science-fiction, fondés sur l’invraisemblance. Il en est de même avec les enquêtes en sciences sociales. Il existe néanmoins des vraisemblances négligées. Les résistances au travail en font partie. Le management contemporain a beau exalter l’individualisme, (…)
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