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Ben Laden est-il vraiment mort ?

Barack Obama a donc annoncé la mort de Ben Laden tué lors d’une opération menée par des forces spéciales US à proximité d’Islamabad. La disparition de cette créature nord-américaine formée, équipée, financée et armée par la CIA du temps de l’Union soviétique ne nous émeut guère. Pourtant, les conditions de cette mort et la disparition du corps posent question.

Ben Laden vivait dans une « grande demeure » à deux heures d’Islamabad. Il aurait été repéré par les services nord-américains au mois d’août dernier. Les autorités pakistanaises et leurs services secrets ne pouvaient pas ne pas être informés de la présence de Ben Laden sur leur territoire. La CIA aussi. Pourquoi avoir attendu tant de mois avant de déclencher l’opération ?

Ben Laden mort, il ne plus parler. Pourquoi ne pas l’avoir arrêté au lieu de lui placer une balle, une seule, dans la tête, selon la version officielle. Un procès n’aurait-il pas permis d’en savoir en peu plus sur les relations entre le chef terroriste, les services pakistanais et les gouvernants US ?

Le corps de Ben Laden a été immergé en mer, nous dit-on pour éviter les « possibles célébrations ». Si cette version correspond à la vérité, le responsable de tant de morts ne pourra jamais être interrogé et témoigner. Les anciens et actuels gouvernants US peuvent dormir tranquilles à Washington.

José Fort

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Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary
HOCQUENGHEM, Guy
Préface de Serge Halimi : Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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