RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Discours d’Hilary Rodham Clinton au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU (traduction) : la fourberie en escarpins

Hillary Rodham Clinton
Secretary of State
Geneva, Switzerland
February 28, 2011

Bonjour.

Merci M. le Président, et je veux également remercier le Haut Commissaire et tous mes collègues pour les paroles fortes qu’ils ont prononcées ici même aujourd’hui ainsi qu’au cours de la session spéciale vendredi dernier.

Aujourd’hui tous les yeux sont tournés vers la Libye. Nous avons vu les forces de sécurité du colonel Kadhafi ouvrir le feu maintes et maintes fois sur des manifestants pacifiques. Ils ont utilisé des armes lourdes contre des civils sans armes. Des mercenaires et des voyous ont été lâchés dans la foule pour s’attaquer aux manifestants. On apprend que des soldats ont été exécutés pour avoir refusé de retourner leurs armes contre leurs concitoyens, et qu’il y a eu des assassinats, des arrestations arbitraires, ainsi que des tortures.
Le colonel Kadhafi et son entourage doivent rendre des comptes de leurs actes, qui violent les lois internationales et la décence commune.

Avec ces actions, ils ont perdu la légitimité de diriger un pays.
La communauté internationale parle d’une seule voix et notre message est clair.

Ces violations des droits universels sont inacceptables et ne peuvent en aucun cas être tolérés. Ce Conseil a pris, vendredi dernier, une première mesure importante vis-à -vis de la responsabilité en établissant une commission d’enquête indépendante.

Samedi à New York, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution pour imposer un embargo des armes à la Libye, le gel des avoirs des hauts responsables qui ont porté atteinte aux droits de l’homme et à d’autres membres de la famille de Kadhafi, et pour poursuivre la Libye devant la CPI.

L’Assemblée Générale des Nations Unies doit se prononcer pour adopter cette recommandation de suspendre la participation du gouvernement de Kadhafi, ici, au Conseil des droits de l’homme. Des Etats qui retournent leurs armes contre leur propre peuple n’ont pas leur place dans cette assemblée.

La Ligue arabe mérite nos éloges en tant que première organisation multilatérale à avoir suspendu la Libye - et, cela, malgré le fait que la Libye siège à la Ligue Arabe.

Nous espérons que nos amis de l’Union Africaine suivront.

LIRE LA SUITE : http://blog.emceebeulogue.fr/post/2011/03/11/Discours-d-Hilary-Rhodam-Clinton-au-Conseil-des-Droits-de-l-homme-de-l-ONU%3A-la-fourberie-en-escarpins

URL de cet article 13082
   
« Arabesque américaine » : Printemps Arabe ou révolutions colorées fomentées par les USA ?
Ahmed BENSAADA
Souvent évoqué, parfois décrié, mais rarement analysé, le rôle des États Unis dans les révoltes de la rue arabe fait enfin l’objet d’un travail sérieux, rigoureux et fort bien documenté. Arabesque américaine* est l’ouvrage d’Ahmed Bensâada, un chercheur algérien établi à Montréal. Dès les premières lignes, l’auteur annonce la couleur « une chose est évidente : le mode opératoire de ces révoltes a toutes les caractéristiques des révolutions colorées qui ont secoué les pays de l’Est dans (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le succès ou l’échec d’une révolution peut toujours être mesuré par l’ampleur avec lequel le statut de la femme a rapidement évolué dans un sens progressiste.

Angela Davis

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.