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Arabie Saoudite : Arrestations en raison d’une demande de création d’un parti politique ...

Arabie Saoudite : Arrestation de M. b. Ghanem Al Qahtani et six autres personnalités en raison d’une demande de création d’un parti politique adressée au cabinet royal

Alkarama, 17 Février 2011

M. Mohamed b. Hussein b. Ghanem Al Qahtani et six autres personnalités saoudiennes ont été arrêtés le 16 février 2011 par des agents en civil à leur lieu de résidence respectif sans qu’un mandat d’arrêt ne leur ait été présenté. Cette arrestation est en relation avec leur projet de création d’un parti politique réformateur, projet adressé au roi personnellement dans le but de solliciter son autorisation.

Alkarama a adressé le 17 février 2011 un appel urgent à la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et au Rapporteur spécial sur la liberté d’expression pour leur demander d’intervenir auprès des autorités saoudiennes afin que celles-ci libèrent les personnes en question.
Les sept personnes concernées sont :

1. M. Mohamed b. Hussein b. GHANEM AL QAHTANI, militant des droits de l’homme.
2. Ahmed b. Saad Al Gharam AL- GHAMIDI, professeur d’université.
3. Saoud b. Ahmed AL Dughither, militant des droits de l’homme.
4. Abdelaziz Mohamed AL-WUHAIBI, avocat.
5. Abdulkareem b. Yussef AL KHODR, professeur d’université.
6. Mohamed b. Nasser AL GHAMIDI, militant des droits de l’homme.
7. Walid Mohamed Abdullah AL MAJED, avocat et docteur en droit.

M. Mohamed b. Hussein b. GHANEM AL QAHTANI, militant des droits de l’homme demeure dans la province d’Asir. Il a été arrêté à son domicile le 16 février 2011 à 15h 15 heure locale par des agents en civil, à bord de deux véhicules banalisés, qui lui ont demandé de les accompagner.

Ces agents n’étaient pas munis d’un mandat de justice et ne l’ont pas informé des motifs de son arrestation ; ils l’ont obligé à monter dans l’un de leur véhicule et l’ont emmené sans préciser à sa famille vers quelle destination. Quelques heures plus tard, il a appelé son épouse pour l’informer qu’il se trouvait à la prison des services de renseignement de Cha’ar à Abha (Al Mabahit).

Selon les proches de M. Mohamed b. Hussein b. GHANEM, celui-ci a été arrêté uniquement pour avoir adressé le 09 février 2011 au cabinet du roi (Al Diwan al Malaki) une demande d’agrément du premier parti politique en Arabie Saoudite, Hizb Al Umma Al Islami, demande officiellement enregistrée par l’administration royale. La demande d’agrément était accompagnée des statuts du nouveau parti et un communiqué de presse a été rendu public à cette occasion.

Dans le courant de la même journée, les six autres membres du comité de coordination de ce parti ont été arrêtés dans diverses villes du royaume dans des circonstances similaires.

La réponse des autorités à cette demande est totalement disproportionnée et traduit leur volonté de réprimer toute tentative de la société civile dans le royaume de s’organiser librement et d’une manière pacifique pour exercer leurs droits civils et politiques reconnus par la Charte universelle des droits de l’homme.

Source : http://fr.alkarama.org/index.php?option=com_content&view=article&id=904:arabie-saoudite-arrestation-de-m-b-ghanem-al-qahtani-et-six-autres-personnalites-en-raison-dune-demande-de-creation-dun-parti-politique-adressee-au-cabinet-royal&catid=19:communiqu&Itemid=44

Voir : Le Figaro-AFP, le 10 Février 2011:Création du 1er parti politique saoudien :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/10/97001-20110210FILWWW00659-creation-du-1er-parti-politique-saoudien.php Le Figaro ne dit pas la suite... !

L’Arabie Saoudite aurait-elle "besoin", TOUT A COUP, d’être "démocratisée" - à la sauce Facebook américaine ? En Janvier 2008, l’Arabie Saoudite avait refusé à Bush d’isoler l’Iran : "L’Iran est un pays voisin, un pays important dans la région"
http://www.aporrea.org/internacionales/n107627.html

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Autopsie des terrorismes - Les attentats du 11-septembre & l’ordre mondial
Noam CHOMSKY
Les États-Unis mènent ce qu’on appelle une « guerre de faible intensité ». C’est la doctrine officielle. Mais les définitions du conflit de faible intensité et celles du terrorisme sont presque semblables. Le terrorisme est l’utilisation de moyens coercitifs dirigés contre des populations civiles dans l’intention d’atteindre des visées politiques, religieuses ou autres. Le terrorisme n’est donc qu’une composante de l’action des États, c’est la doctrine officielle, et pas seulement celle des (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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