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La révolution tunisienne doit continuer

L’impérialisme français est présent en Tunisie sous les formes économique et politique. La France est le troisième pays investisseur en Tunisie. Le régime tyrannique de Ben Ali a renforcé la dépendance économique de la Tunisie par une série de privatisation de grandes entreprises bénéficiant à des pays étrangers dont le Royaume-Uni et la France. Les entreprises appartenant aux investisseurs français sont surtout destiné à l’exportation, ce qui rend une partie de l’économie tunisienne très dépendante du marché mondial. Le soutien jusqu’au-boutiste de l’Etat français au régime de Ben Ali est assez compréhensible. Désormais, alors que la rue a chassé le dictateur, le chef de l’Etat se tient « avec amitié et respect aux cotés des Tunisiens et Egyptiens. »

La Tunisie a été frappée durement par la crise économique de 2008. Une partie de la population vit dans des conditions insoutenables. La révolution tunisienne n’a pas uniquement pour objectifs la démocratie, le parlementarisme et la liberté d’expression. Les travailleurs tunisiens et la jeunesse veulent aussi une élévation significative de leur niveau de vie. Mais améliorer les conditions de vie de la population remet en cause le capitalisme et requiert un approfondissement de la révolution tunisienne et son extension aux autres pays du Maghreb.

Mais l’opposition qui a largement toléré Ben Ali à l’époque ne prendra aucune mesure socialiste conséquente. Le risque est de voir la situation en Tunisie ne pas changer véritablement après cette révolution. Il faut un parti communiste pour mener la révolution tunisienne à la victoire et instaurer le socialisme.

La Feuille Militante

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La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

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