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La révolution tunisienne doit continuer

L’impérialisme français est présent en Tunisie sous les formes économique et politique. La France est le troisième pays investisseur en Tunisie. Le régime tyrannique de Ben Ali a renforcé la dépendance économique de la Tunisie par une série de privatisation de grandes entreprises bénéficiant à des pays étrangers dont le Royaume-Uni et la France. Les entreprises appartenant aux investisseurs français sont surtout destiné à l’exportation, ce qui rend une partie de l’économie tunisienne très dépendante du marché mondial. Le soutien jusqu’au-boutiste de l’Etat français au régime de Ben Ali est assez compréhensible. Désormais, alors que la rue a chassé le dictateur, le chef de l’Etat se tient « avec amitié et respect aux cotés des Tunisiens et Egyptiens. »

La Tunisie a été frappée durement par la crise économique de 2008. Une partie de la population vit dans des conditions insoutenables. La révolution tunisienne n’a pas uniquement pour objectifs la démocratie, le parlementarisme et la liberté d’expression. Les travailleurs tunisiens et la jeunesse veulent aussi une élévation significative de leur niveau de vie. Mais améliorer les conditions de vie de la population remet en cause le capitalisme et requiert un approfondissement de la révolution tunisienne et son extension aux autres pays du Maghreb.

Mais l’opposition qui a largement toléré Ben Ali à l’époque ne prendra aucune mesure socialiste conséquente. Le risque est de voir la situation en Tunisie ne pas changer véritablement après cette révolution. Il faut un parti communiste pour mener la révolution tunisienne à la victoire et instaurer le socialisme.

La Feuille Militante

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Chasseurs de matières premières.
Michel COLLON
Chaque citoyen européen consomme par an en moyenne 26 kilos d’appareils[1] en tous genres : ordinateurs, téléphones, télévisions, électro-ménager... L’avons-nous décidé ? Le souhaitons-nous ? Quoi qu’il en soit, cet acte apparemment innocent a en réalité un impact énorme. Sur la Nature, on s’en doute, mais aussi sur des êtres humains. Des femmes et des hommes du Sud sont condamnés à mourir de faim, leurs enfants seront privés d’éducation, ils souffriront de la malaria, de la tuberculose et (…)
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En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

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