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Le déclenchement de l’offensive électoraliste sarkosienne par sarkozy himself (et en personne)

première observation :

Les *« vieux » seraient au coeur (le coeur de cible) de la future campagne présidentielle du locataire de l’Elysée. Ce constat résulterait de l’analyse détaillée de très nombreuses et onéreuses enquêtes d’opinion que fournissent au locataire de l’Elysée les patrons d’agences d’opinion et de propagande, et dont il ne se lasse pas. Dépenser tout ce fric pour s’entendre dire ce que tout le monde (ou presque) sait depuis pas mal de temps, est-ce bien raisonnable ?

* je reprend l’expression « vieux » totalement abusive bien entendu, mais que certains médias ou individus peu scrupuleux utilisent tout naturellement pour désigner des personnes défavorisées d’un certain âge ; alors que, dés qu’il s’agit de notables ou de gens riches ou très riches, ces mêmes médias et exécrables individus truffent leur discours de qualificatifs moins vexatoires et déclarent ou écrivent pour désigner ledit groupe social (pourtant de la même tranche d’âge que les personnes défavorisées) : « les personnes âgées », ou « les personnes du troisième age », ou encore « les seniors ».

La fortune octroie-t-elle le respect médiatique ?

Qu’importent le qualificatif, qu’elles soient désignées sous le vocable de « personnes âgées », ou de « personnes du troisième age », ou encore de « seniors », je convie les personnes d’un certain âge (ainsi que les plus jeunes bien entendu) à la plus grande vigilance, il y a péril en la demeure ! Les réalités économiques devraient les inciter (et nous inciter) à plus de vigilance en commençant par -ne pas prendre pour argent comptant le discours anesthésiant ambiant- qui est à l’opposé des réalités économiques. Les "réformes" passées ou en cours de réalisation, et à venir, attestent de la dichotomie du discours présidentiel et des membres des gouvernements Fillon1, 2, et 3 (le chiffre change mais le cap reste inchangé). Je ne citerai que quelques exemples avérés et connus de tous qui rétablirons (je l’espère), toute la vérité.

Par exemple :

a) les déremboursements massifs de médicaments (de longues listes sont pour le moment en attente (du moment propice) dans les tuyaux) et de nombreux traitements médicaux,

b) les franchises médicales seront hélas revues à la hausse (qui pourrait prétendre le contraire ?),

c) la privatisation des consultations chez le spécialiste dans les hôpitaux publics (à l’AP-HP comme à l’HP), les montants des honoraires libres sont inaccessibles pour de très nombreux(ses) patient(e)s,

d) en cas d’hospitalisation, le forfait hospitalier et les services privés à la charge du(es) patient(s),

e) la réduction des taux de remboursement d’examens tel que les radios, les scanners, les analyses médicales et d’autres actes médicaux,

f) le taux de prélèvement obligatoire par le fisc sur les pensions de retraites, et sera forcément revu à la hausse, malgré les déclarations faussement rassurantes de sarkozy et des membres du gouvernement Fillon1-2 et 3, etc., etc., etc.,

Soyez persuadés que le plus dur (si nous laissons faire) est à venir… sarkozy est l’ennemi du pouvoir d’achat, toutes tranches d’âge confondues !

seconde observation :

Personne n’est dupe ! La prétendue éviction du groupe centriste du gouvernement Fillon2 n’a pas d’autre but que d’essayer de créer (faussement) une réserve en voix pour le second tour de la future campagne des présidentielles de 2012 ? *Le grand stratège et les conseillers élyséens grâce à cette grossière tromperie (nous) donneront l’illusion d’une réserve de voix au second tour pour le prétendant à sa propre succession ; les Français(ses) sont priés de croire que le délai, plus d’un an avant le coup d’envoi (seize mois), est tout à fait fortuit. Les centristes évincés du gouvernement Fillon2 ne pourront espérer dans un laps de temps aussi court (pourquoi le pseudo-remaniement a-t-il traîné six mois ?) organiser une structure cohérente (la stratégie sarkoziste repose en grande partie sur une guerre interne des chefs "centristes" : Lepage, Boutin, Morin, Borloo, Bayrou, Dupont-d’Aignan et peut-être Villepin, va savoir ?) et des troupes en ordre de marche qui résisteront au rouleau compresseur umpiste (1) (il se trompe encore lourdement, car les rancoeurs pourraient accomplir des "miracles") ; les déçu(e)s de la sarkozie (et ils sont de plus en plus nombreux) sont prié(e)s de borner leur mécontentement - du moins lors du premier tour de la présidentielle de 2012- aux listes centristes imaginées spécialement par les conseillers du stratège élyséen.

Mais au second tour pas de d’entourloupe ! les mécontent(e)s seront prié(e)s d’aller voter massivement pour le candidat « naturel de la droite », c-à -d, sarkozy…

sarkozy n’a pas de réserve en voix !

Qu’à cela ne tienne, une bonne manoeuvre dilatoire mitonnée par les patrons d’agences de propagande (encore eux !) qui à grand coups de graphiques, de croquis et de statistiques à l’appui, démontrèrent le bien fondé de l’entourloupe. *L’impopularité grandissante, malgré l’écrasante "victoire" du matamore sur le peuple français, sa manie d’humilier les gens, également peut-être ? n’ont toujours pas inversé la tendance, les Français(ses) le déteste encore un peu plus et il végète toujours au tréfonds de l’abysse sondagière…

*Comme le rappelait Cohn-Bendit : « … c’est plus fort que lui, il (sarkozy) aime bien humilié ses ministres, ses collaborateurs… »

Entre les dizaines de millions de Français(ses) déçu(e)s de la sarkozie et les dizaines de millions de français(ses) humilié(e)s par sarkozy, il aura bien du mal à refourguer ses salades…

On peut fortement douter qu’une ficelle (corde) aussi grossière, mitonnée par les spécialistes de la propagande élyséenne puisse aboutir (?) mais… « plus c’est gros, mieux ça passe », ou bien encore « l’essentiel n’est-il pas de croire et (surtout) d’en persuader les autres ? »
Que ne ferai-je pas pour toi, ô mon clan ?

Une certitude cependant, ce pseudo-remaniement aura été le déclencheur des "grandes" manoeuvres électoralistes sarkosiennes, et une mise en garde aux adversaires (qui se bousculent de plus en plus nombreux au portillon) de la sarkozie triomphante (à gauche comme à droite et jusqu’à l’hypothétique "centre") -et avant que sarkozy ne prenne en main la présidence du G20 et les destinées du monde- après avoir vaincu, seul, des dizaines de millions de Français(ses) (une piètre "victoire", bien plus proche de la bérézina en comparaison des dégâts qu’elle a causé dans l’opinion publique et des maigres "avantages" qu’il en tirera), il reprend apparemment la main, enclenche le démarrage de la campagne des présidentielles, et dicte ses ordres (les futures contre-réformes qui enfumeront dans un peu moins d’un an la campagne des présidentielles, par exemple la énième refonte de la grille fiscale (pour soit-disant améliorer et faciliter), et la quasi certaine transformation de l’encombrant « bouclier fiscal » pour les riches, la disparition d’un symbole, l’ISF, la prise en charge des personnes âgées dépendantes, on peut déjà prévoir qu’elles seront très compliquées). Telle est la volonté du despote républicain. Il planifie le calendrier électoral seize mois avant les hostilités, (voir plus haut pourquoi il remania précisément à cette date et pourquoi il arrêta cette "haute" stratégie) et signifie aux Français(ses) toutes tendances confondues (n’a-t-il pas été légalement intronisé par eux ?) : « je vous ait vaincu, vous me devez allégeance ! »

Soumission, humiliation et menaces diffuses (il fait dire à …) par médias interposés vont se développer… Des "révélations" et des coups tordus vous pleuvoir comme à Gravelotte.

Quand il affirme « je reprend la main ! » rien n’est moins sûr, bien au contraire…
C’est un aveu de faiblesse, toute cette merde qu’on remue, les menaces de moins en moins voilées, les intimidations de journalistes, etc.

D’ailleurs pourquoi imposer ses ordres quand on est si sûr de soi ? Le soutien populaire devrait suffire ? Le peuple français a bien compris que cette "victoire" n’en était pas une, que le despote en ressortait très affaibli.

Ces conseillers "es-politique" auto-proclamés (Buisson, Giacometti et autres amis sondeurs) lui soufflèrent qu’il fallait de toute urgence "combler" (par effet d’annonce ou autre) le manque de réserve de voix, certainement à cause de résultats « sondagiers » plus mauvais qu’à l’accoutumée sans doute ? Le "vainqueur" de la "rue" à convaincu les membres du clan et le Medef (le vrai commanditaire de cette contre-réforme), mais cette "victoire" l’a fortement isolé. L’impopularité lui colle à la peau et pour longtemps encore…

Il a perdu des plumes dans la bataille, et a peut-être définitivement perdu la main, va savoir ? Pas seulement auprès de ses très nombreux adversaires politiques (il croit savoir que c’est un atout d’humilier ses adversaires) et bien au-delà .
Ceux qui se révoltent contre la méthode (le « ça passe ou ça casse », la politique du « bourrin ») et les symboles clinquants, ça représente du monde, des dizaines de millions de français. Tous ces gens sont choqués par la méthode (le manque de dialogue, le passage en force, etc.), la grossièreté et surtout les disfonctionnements institutionnels.

Si on fait le décompte de tous nos griefs, que reste-t-il de la sarkozie ?
Un pouvoir retranché dans le palais de l’Elysée, recroquevillé autour d’un groupe de fanatiques et de profiteurs. Un carré de plus en plus racorni de fidèles sous la menace d’un très probable naufrage ; les "amis" du Fouquet’s, le Medef, qui encore ?
L’électorat naturel de la droite le fuit, cette défection se manifeste par une abstention massive.

Il fait peur… La méthode du clan fait peur. Le méthode du « ça passe ou ça casse » ou celle du « bourrin » ne passe plus, ils n’en veulent plus ! (1)

Qu’incarne-t-il ?

Le pouvoir absolu, la corruption au plus haut niveau de l’Etat.

Il aurait dû démissionner, mais c’est pas son genre…il faut une certaine grandeur pour ça !

Que restera-t-il du quinquennat sarkozyste ?

Une "victoire" minable… qui le plombe durablement. Jamais de mémoire de Français(ses), un président en exercice fut autant détesté ; d’ailleurs un tel niveau d’impopularité pourrait parfaitement figurer dans le « livre des records ».

Une situation économique catastrophique (lire plus bas « le bilan économique catastrophique du clan sarkozyste »), des affaires et des scandales d’Etat à n’en plus finir (son nom est cité par des témoins dans des dossiers en cours d’instruction), l’enrichissement démesuré d’une oligarchie de riches ou de très riche et l’appauvrissement d’un nombre croissant de Français(ses).

La présidence du G20 serait sensée redorer le « blason » de l’hôte de l’Elysée ?
Qui présidera le G20 ? Est-ce le président « bling-bling », farouche défenseur de « l’argent décomplexé » ? Est-ce le pourfendeurs des paradis fiscaux (dont Monaco et l’Andorre, pour ne citer qu’eux) ? Est-ce le moralisateur du capitalisme financier, etc. ? Ou bien un énième changement d’image ?

On n’a pas besoin d’une hydre, mais d’une tête bien pensante. L’apparence qu’il se fabrique, tout le monde s’en fout, car au fond il n’y pas grand chose qui change. sarkozy est un psychorigide, égocentrique incapable de dépassement. Il est imbue de lui-même et prend plaisir à humilier autrui.

Son « image » internationale ? Parlons-en !

Pas celle que fabrique les médias aux ordres tout en dissimulant celle que lui renvoie la presse internationale, le vrai sarkozy, celui que connaissent ses coreligionnaires. Selon eux, il est déclinant et grossier (les règles de politesse c’est pas son fort). La presse étrangère, quand elle ne l’ignore pas comme aux Etats-Unis (à la notable exception du « New York Time » qui s’étonne que la presse française, mis à part le site « Mediapart », ne relate rien du Watergate français), elle publie des articles peu élogieux qui ne parlent que de financements occultes et peut-être illégal de la campagne de sarkozy, de dépravation, de déclin, et surtout (mais ceci est un secret de polichinelle) il a un mal fou à maîtriser ses nerfs… et son comportement. Son attitude est souvent confuse, exaltée, son langage violent voire même choquant (quand il s’agit de l’Islam) quand il n’est pas outrancier. sarkozy perd souvent (et totalement) les pédales. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour la France, Ils concluent par cette phrase : « C’est triste pour la France ! »

Quelles seront les conséquences de tout ce pataquès ?

Dans l’indifférence générale, l’autiste élyséen informe les médias de ses ordres et exige que ceux-ci les transmettent aux foules désabusées… quand il ne s’invite pas lui-même sur les plateaux de télé pour monologuer face aux potiches.

Que déclare-t-il ? Le baratin habituel, du décongelé, réchauffé aux « spot-light » de plateaux télé (télébouygues de préférence) sans surprise, de l’ordinaire, ennuyeux à mourir. sarkozy est égocentrique et extraordinairement ennuyeux.

Il gouverne…

Pille la France et gave ses amis ultra-riches.

Il fait et défait le microcosme courtisan. Durant les six mois de "non-remaniement", les courtisan(ne)s se piétinèrent et manoeuvrèrent de manière ostentatoire (à coup de déclarations médiatisées), ça lui a beaucoup plu ; faire courber l’échine des moins serviles pourrait provoquer un malaise vagal, qu’importe ! il adore ça. Il se délecte de la bassesse des uns, de la fourberie des autres, encourage l’obséquiosité et se repaît de la déliquescence ambiante. C’est là , l’ordinaire de la courtisanerie sarkoziste.

Péremptoire, dominateur sûr de lui, face aux « couilles molles » de l’opposition et de la cohorte courtisane. Il s’approprie le devant de la scène médiatique et occupera les jités jusqu’à expiration du quinquennat, et au-delà si possible.

Bien que nous soyons de plus en plus nombreux à douter de ses capacités à gouverner le pays (il a plus de connivences avec le monde de l’argent et ses réseaux, qu’avec les institutions du pays), il passe outre et argue que « la meilleur défense c’est l’attaque ! »

L’avis des autres lui importe peu. Courtisans, conseillers et autres subalternes, sont à son service. Il décide, un point c’est tout ! Dominer son monde à l’abri du monde, dissimulé derrière le bouclier du pouvoir absolu !

N’est-il pas celui qui décide, envers et contre tout ?

Le pays c’est lui. L’envoi de troupe en Afghanistan, c’est lui, L’entrée par la petite porte dans les forces de l’OTAN, c’est lui. La date de démarrage et le calendrier de la campagne des présidentielles à sa convenance, c’est encore lui. Encore et toujours lui, il est partout ! Il contrôle tout. Il nomme qui il veut (des responsable de chaînes télés ou radios publiques et privées, des procureurs, de hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprises publiques ou semi-publiques), quand il veut (il révoque des préfets indociles ou pas assez soumis, fait virer des journalistes de salle de rédaction aux mains de ses amis friqués, terrorise de hauts fonctionnaires) et où il veut (malgré de cuisantes déconvenues, souvenez-vous de l’EPAD)

N’est-il pas seul à pouvoir prétendre se succéder ?

Le remaniement Fillon3 a fait « Pssschittt ! » et bien que passablement carbonisé, il redouble d’activité, s’active, gesticule, mouline à qui mieux mieux, et apparemment on a encore rien vu !

Il est maître du jeu. Le seul et (déjà ) unique candidat à sa succession ? Les autres, les concurrents, ne perdront rien pour attendre, ils seront humiliés, ratatinés ou détruits le moment venu, il en décidera … il est d’ailleurs bien trop malin pour eux.

Qui essaye-t-il de duper ?

Les vrais décideurs doutent fortement de ses capacités de "rassembleur" et ne prendront pas le moindre risque. Les soit-disant "amis" d’hier, n’hésiterons pas une seconde, et désignerons un candidat à fort potentiel. Normal, c’est la règle. C’est ce qu’il ferait à leur place. La trahison ça le connaît, n’a-t-il pas hérité de la réputation largement méritée d’« homme qui trahit plus vite que son ombre » ?

Pas de pitié pour les canards boiteux (pardon, à talonnettes)
Il en cumule des handicaps.

Par exemple, malgré (ou à cause) de sa "victoire" (le passage en force de la réforme des retraites) qui laissera de profondes rancoeurs (très mauvais pour la côte de "popularité") ; qu’il ne n’escompte pas trop du côté de l’électorat "naturel" de la droite, qui de consultations électorales en consultations électorales, boude ouvertement et massivement les urnes.

La psychorigidité qui l’handicape, stigmatise l’incompétence au dialogue. Il ne s’agit pas seulement de dialogue social (dont il se contrefout royalement) mais du jeux subtils des négociations et de stratégie internationale, la politique du bourrin ou le « ça passe ou ça casse », n’est pas très adapté à ce type de négociation ; tout le monde garde en mémoire de pharamineux contrats (tout droit sortis de la propagande sarkoziste) et dont on attend encore les paraphes définitifs. Il sera incapable d’agréger une majorité de Français(ses), car les trois des Français(ses) (plus de 70%) le déteste !

Les vrais décideurs pencherons volontiers pour une autre candidature, du genre DSK, car elle offre de nombreux avantages moins les risques.

Elle est par exemple quasiment incontournable au sein du camp des sociaux-démocrates (au Ps). De plus l’éloignement joue à fond en sa faveur, il se tient en embuscade de l’actualité sociale du microcosme sarkoziste (dû en grande partie à l’obligation de réserve), malgré sa prise de position sur le dossier des retraites (il approuve à fond la réforme des retraites), il ne se sera jamais autant exposé que l’omniprésident.

Les négociations internationales il en connaît un bout, et n’aura pas à faire ses preuves, le passage à la tête du FMI plaidera en sa faveur.

Sarkozy s’en inquiète et fait allumer des contre-feux. Ses portes-voix répètent en boucle sur tous les médias à la botte que : « la présidence du G20 l’occupera à plein temps », sous-entendu « la destinée du monde » c’est un travail à plein temps pour une année !

Qui peut croire ça ?

Malgré cette "présidence" (le G20) qui s’avèrera bien insuffisante pour rivaliser avec le "prestige" d’un président de FMI, dont DSK tirera "bénéfice".

Le FMI ou l’OMC agissent dans l’intérêt des vrais décideurs et à l’échelle mondiale, le G20 c’est pour la photo de famille, point !

Nous savons que sarkozy est un zélé collaborateur de la finance internationale, nous savons qu’il peut-être très efficace sur le plan national (nous l’avons vu à la manoeuvre quand il plaçait systématique les membres de son clan dans les fromages de la République française (publiques, semi-publiques, voir carrément privés), mais il n’a pas la bonne méthode. Comment faire oublier les ratés successives (les contrats mirifiques que fait miroiter la propagande élyséenne, jamais finalisés) les impairs en tous genres et sur tous les continents (les Indiens n’ont toujours pas digéré ses mauvaise manières) sa méthode « bourrin » passe difficilement.

le bilan économique catastrophique du clan sarkozyste

La France subit un fort déclin économique (à part l’Allemagne qui tire à peu près son épingle du jeu (en exportant le chômage chez les voisins), les autres pays européens connaissent un fort déclin économique), et sur ce plan le bilan économique du quinquennat sarkoziste est (et sera très probablement) passablement médiocre, jugez en par vous même :

a) L’endettement sous le mandat sarkoziste explose : en 2007 il est de 63,8% du PIB, en 2010 elle sera de 83,6% du PIB (prévision du FMI),

b) le chômage augmente constamment il est (au sens du BIT) de 7,2% en 2008, et atteindra 9,3% en 2010 (9,8% de la population active), c’est à dire un million de chômeurs supplémentaires, les jeunes sont les plus touchés, 14-24ans, 23,7%),

c) le secteur industriel est totalement naufragé (mis à part l’année noire de 2009 qui fut catastrophique pour l’économie mondiale) l’industrie française est la première victime des orientations économiques successives, et si par malheur, sarkozy devait jouer les prolongations ce serait pour la France l’un des pire scénario,

d) le pouvoir d’achat est en berne (et tout particulièrement le revenu réel qui depuis 2007 plonge et atteindra ─1,8% en 2010) ; il y a en France un peu plus de huit millions de pauvres (familles modestes, familles monoparentales et parents isolés, travailleurs précaires, SDF, etc.), ce chiffre est en constante augmentation depuis l’élection de sarkozy ; la part des plus riches -les riches et les très riches- au plus haut depuis 3 ans (+ 42,6%, soit 361623 euros en plus pour les 0,01%, les très très riches (ou « foyers les plus aisés »), et l’Etat sarkoziste n’hésite pas à leur donner un coup de main supplémentaire (via le bouclier fiscal) en leur versant un chèque de remboursement (un trop perçu fiscal remboursable, si les revenus déclarés au fisc excèdent les 50% ) grâce au bouclier fiscal sarkoziste, madame Bettencourt fut ravie de l’aubaine (elle appartient au groupe de petits veinards (ils sont exactement 18.764) qui se sont partagés un pactole de 423,32 millions d’euros, dont madame Bettencourt, la femme la plus riche de France, qui à elle seule a encaissé un chèque de 37 millions d’euros (grâce à sarkozy le président des très riches), alors que sue la même période (le système de vases communicants sans doute) la part des plus pauvres stagne ou s’effondre salement (en particulier celle des jeunes et plus récemment celle de personnes âgées) et leur nombre augmente constamment,

e) la balance des paiement c’est une catastrophe permanente (elle atteint, moins deux pour cent (─2%) du PIB !) les exportations ne compensent pas les importations, etc., .

Pourquoi les Français(ses) continueraient-ils(elles) à cautionner cette flagrante injustice sociale, et les malversations ou les magouilles au plus haut de l’Etat ?

sarkozy et son clan de fanatiques ne ratent jamais une occasion de rappeler qu’il a été légitimement élu par des millions de Français, (sous-entendu "démocratiquement" ; une démocratie fortement dévoyée tout de même !) en conséquence le mandat que lui confièrent (bien imprudemment) des millions de Français(ses) confèrerait à toutes ses décisions la légalité requise. (1) C’est du moins ce qu’il cherche à faire croire, car comment peut-il justifier les décisions qui sont l’exact opposé de ses engagements publiques ? (vous pouvez facilement comparer les actes et les discours du menteur "légal". Car malheureusement pour lui et heureusement pour nous : « les paroles s’envolent mais les écrits restent ! »)

Madame Lagarde (ministre de l’économie et du budget) a fait ses armes (elle apprit toutes les ficelles et les stratagèmes légaux pour savoir ce qui est autorisé ou pas dans tous les pays d’origine de la très riche clientèle) et l’essentiel de sa carrière dans le cabinet Baker & McKenzie.

Elle n’est pas la seule, sarkozy nagy-bocsa en fit autant (bien plus modestement il est vrai, il ne rayonna qu’au niveau national, mais à ce qu’il paraît, Neuilly serait au centre du monde). Quand ils s’associa avec trois de ses amis et créa un cabinet d’avocats fiscalistes, prodiguant à la riche ou la très riche clientèle (et futurs redevables ? du moins en ce qui concerne les réseaux sarkozistes) qui des recommandations, qui des conseils fiscalistes rémunérés.

NOTES

1) (Parodie d’) Elections internes à la fédération ump ?

La démocratie interne dans l’organisation umpiste (version clan sarkozy-balkany) a franchit il y a peu un grand pas. Devedjian évoque la méthode des intimes du clan sarkozy, Patrick et Isabelle Balkany, (apparemment pilotée en catimini par l’Elysée ?) Devedjian déclare : « Les électeurs étaient accueillis par Patrick et Isabelle Balkany ainsi que Thierry Solère qui leur demandaient pour qui ils allaient voter ( ?. S’ils disaient « pour Devedjian », ils étaient pris par le bras et emmenés vers Jean-Jacques Guillet. Ceux qui persévéraient étaient présentés à Jean Sarkozy (le fils du père, en deuxième année de droit tout de même), assure aussi Patrick Devedjian ». Des cadres umpistes (les élus de Levallois et le secrétaire départemental de l’ump, Pémezec), ont orchestré une "campagne" anti-Devedjian et ce dernier déclare : Pémezec « n’a cessé de violer son devoir de neutralité », ainsi qu’un élu proche du clan Sarkozy, Thierry Solère. Devedjian vise notamment le fils du père, qui n’est pas épargné car d’après Devedjian, Rainfray, élu UMP de Colombes et délégué de la première circonscription lui aurait déclaré : « Rainfray m’a rapporté qu’il avait fait directement l’objet de pressions de la part de Jean sarkozy (le fils du père) ». Celui-ci l’aurait même menacé de « briser sa carrière politique, s’il votait pour moi », rapporte Patrick Devedjian, et pour qui rien n’a été laissé au hasard au moment du vote. Vive la démocratie umpiste !

sergio

le 20 nov. 2010

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