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Après le Honduras l’Equateur !

Coup d’état en Equateur, le Président Correa en danger !

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Au soir de la crise violente qui se joue aujourd’hui en Équateur, cette tentative de coup d’état, préparée par des groupes d’extrême droite d’après Hugo Chavez, le Président Correa coure un grave danger étant séquestré dans l’hôpital où il s’est réfugié après avoir été attaqué et gazé par des policiers qui encerclent l’hôpital et empêchent et gazent ceux qui veulent y entrer.

Hugo Chavez a exprimé son immense inquiétude sur la situation et sur l’incapacité de l’OEA a gérer cette situation, il affirme que seule la mobilisation du peuple équatorien et des peuples de l’Alba pourront sortir l’équateur de ses heures sombres et terribles.

Le peuple équatorien est déjà en masse dans les rues devant le palais présidentiel pour soutenir son gouvernement.

Après le Honduras l’équateur ?

C’est l’ALBA qui encore est attaquée là  !

Après le résultat des élections vénézueliennes de dimanche dernier, qui en dépit de toutes les attaques de déstabilisation par Colombie interposée, médiatiques par le financement important par l’USAID des médias d’opposition, ont donné la victoire à la Révolution Bolivarienne et avant les élections du Brésil de ce dimanche qui arrive et dont on se doute déjà des résultats, peut on sincèrement penser que c’est un concours de circonstances ?

Certes le Brésil ne fait pas partie de l’ALBA mais il en ait un allié fidèle !

Nous devons tous nous sentir concerné, par solidarité bien sûr, mais plus que cela, ce qui se passe en Amérique latine, l’évolution qui s’y passe c’est l’alternative, alternative à l’impérialisme, au capitalisme, le soleil qui se lève dans une nuit si sombre, pour eux et aussi pour nous, pour le monde.

Cuba Si Lorraine

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En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

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