Le club des très très riches lâcheraient-ils ce parvenu de Sarkozy ?
Avant-propos : La Chancellerie contrairement à l’accoutumée a promptement démentit de soi-disant propos qu’aurait tenu la chancelière, Angela Merkel, mais que Sarkozy lui attribuait (1). C’est un retournement de situation sans précédent dans les relations entre la Chancellerie et la présidence française, et une nouvelle humiliation pour Sarkozy, qui apparemment tablait sur le quiproquo limite mauvaise foi (le peu d’importance qu’il donna à cette affaire, attesterait cette version des faits).
Les allemands très remontés contre le locataire de l’Elysée ne se laisseront pas instrumentaliser par la com’ politique de ce dernier ; cette grossière manoeuvre est habituellement destinée, par l’entremise exclusive de certains médias français (2), aux seuls Français(es).
D’autre part, les Allemand(e)s gardent notamment en mémoire, le (mauvais) souvenir de l’entourloupe perpétrée au détriment de négociateurs européens (qui en "coulisse" oeuvraient discrètement et patiemment depuis des mois !) l’Allemagne aidant au déroulement de cette délicate opération ; qu’elle ne fut pas leur surprise quant au moment de la libération des otages (une dizaine d’infirmières bulgares et un médecin palestinien), ils constatèrent que Sarkozy s’accordait l’exclusivité et le succès de l’opération, et poussa même le culot jusqu’à se mettre en scène, lui et son ex-épouse, devant les médias du monde entier.
Tout ces couacs appartiennent au passé bien sûr, mais ce cinglant démenti de la Chancellerie met fin au jeu de dupe, dorénavant Sarkozy aura bien du mal pour jouer au plus fin avec ses partenaires européens. Désormais, l’Allemagne ainsi que d’autres pays européens borneront les duperies élyséennes au territoire français !
Cela augure mal de la suite des relations entre partenaires européens.
Il y a bien une guerre des classes…
En feuilletant le dernier livre de * Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, (« Le président des riches, enquête sur l’oligarchie dans la France de Sarkozy » aux éditions Zones) il me revient en mémoire quelques réflexions qui corroborent ces écrits mais auxquels j’adjoindrai °une toute petite précision ; lorsque certain(e)s protagonistes, du club très fermé des très très riches s’attribuent l’invention de système ou la création de fortunes, parce que les mariages endogamiques et l’inaccessibilité à ce club très fermé des très très riches le confirment, le plus souvent c’est pour parfaire leur propre légende qu’ils l’agrémentent de faux mérites, et bien souvent ils ne sont que de simples continuateurs ou d’avisés gestionnaires de patrimoines familiaux (grâce aux avocats fiscalistes et au personnel politique, tel que Sarkozy par exemple), y compris lorsqu’ils diversifient et augmentent parfois assez considérablement leur patrimoine familial (en grande partie grâce à de zélés membres du personnel politique, tel que Woerth par exemple).
Rendons à César ce qui appartient à Jules.
*spécialistes du club très fermé des familles françaises très très fortunées, (3) leurs nombreux ouvrages analysent scrupuleusement les mutations de la classe dominante et l’adaptation (dues en majeure partie à la mondialisation) aux cycles de financiarisation de l’économie néolibérales.
°Cette petite précision n’entame évidemment pas la qualité de l’ouvrage ni le travail (monumental) qu’il suppose bien au contraire, car vous le lirez d’une traite tellement c’est de la belle ouvrage !
Tout ou presque est traité dans ce livre, la tactique pour vaincre l’adversaire (comprenez les dominants), le parcours (limité puisqu’en cercle fermé) des uns et des autres, la vie et les moeurs de cette classe (en exergue au chapitre "Introduction. De la lutte à la guerre des classes", le fameux axiome attribué à Warren Buffett : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, etc. »), vous plonge directement au coeur de cette classe d’hommes, de femmes et d’enfants formatés pour diriger le monde.
Ils se croient indispensables et menacent de partir si…
Certains déclarent péremptoirement que : « Cela ne changerait rien à la pauvreté si l’on prenait l’argent des très très riches pour le "distribuer aux pauvres" (ce vocable n’est pas dû au hasard, il faut lire : si on le partageait plus équitablement) ». Eux ne sont pas réellement indispensables, il n’est pas bien difficile d’imaginer un monde sans les très très riches ; alors qu’à l’inverse, soyons en assurés que nous leur sommes indispensables !
Rien ne leur échappe, ils veulent tout, prennent tout et plus encore, de gré ou de force, et crèvent avec. Des gloutons, des goinfres insatiables, qui n’ont pas mauvaise conscience, d’ailleurs à quoi leur servirait-elle, ne sont-ils pas dans leur droit ? Aucun groupe n’est (pour le moment) suffisamment armé pour interdire efficacement ce type de comportement criminel. Il faut savoir que leur "monde" est sans pitié pour les pauvres (c-à -d, le reste de l’humanité).
Un doigt de charité business ? Pour celles et ceux qui auraient encore mauvaise conscience, il y a moyen de s’octroyer « une bonne conscience » à bon compte, en distribuant à des associations caritatives ad hoc, une petite partie des montagnes de fric dont ils ne savent plus quoi faire.
Les autres, les requins, les crocodiles, les charognards sans vergogne, se prêtent à toutes les bassesses pour réussir. (5)
Lorsque dés son plus jeune âge Sarkozy côtoie cette classe inaccessible pour eux (lui et le clan), ils en crèvent de jalousie et enragent, mais jurent qu’un jour ils en seront.
Mais ce que feint d’ignorer l’avocat et conseiller fiscaliste auprès de la très très riche clientèle, même si un mandat électif ou des nominations lui accordent provisoirement certains pouvoirs, pour entrer dans le "sein des seins" du club très fermé des très très riches, il faut impérativement disposé de réels moyens financiers (pas seulement de facilités attachées à la fonction ou d’enveloppes cachées sous le manteau), et malgré les divers services rendus à la classe dominante par les membres du personnel politique (sauf bien entendu quand ceux-ci en sont issus) et les quelques envieux qui pour raison de service gravitent autour d’eux (avocats fiscalistes, intellos chargés d’inventer des idées ou des astuces pour les maintenir hors de portée de la populace, etc.) seul un membre coopté par ses pairs pourra prétendent en être, à condition bien entendu qu’il ait suffisamment de moyens financiers (pas seulement l’argent dû à la fonction ou aux enveloppes cachées sous le manteau), et de recevoir une éducation de classe compatible, etc.
La vulgarité sarkosienne sera toujours un lourd handicap, tout en sachant qu’ils peuvent compter sur son indéfectible fidélité envers leur cause et leur maître à tous, le roi pognon.
Ces quelques réflexions serrerons peut-être les noeuds de quelques divergences (et la petite précision) qui apparaîtrons tout au long de cet exposé, entre les auteurs (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot) et moi-même ?
Sarkozy n’invente rien, il copie bêtement ce que des aînés avaient élaborés et mis au point bien longtemps avant lui (4) ; tout d’abord à Neuilly, quand il applique bêtement le "modèle" Bleustein-Blanchet, en plus minable d’ailleurs, puisqu’à l’époque ou Bleustein-Blanchet créait ses réseaux d’obligés et de redevables, il était réellement un pionner, même si les méthodes qu’il expérimentait pour la première fois en France étaient directement importées des Etats-Unis. Lorsqu’en 1985 il décide de créer le club "Neuilly Communication" afin de mettre en place ses réseaux d’obligés et des redevables (hommes d’affaires, dirigeants d’entreprises, patrons de médias, intellos, etc.) Il n’a pas grand mérite car il sait qu’en conquérant la mairie de Neuilly le pognon coulera à flot et que lui et son clan se gaveront à satiété.
D’ailleurs il ne s’en cache pas, le module en tous les tons, le clame sur tous les toits, il aime le l’argent et le place au-dessus de tout ; c’est son maître absolu, sa drogue, sans lui il ne serait rien et pense sérieusement à le décomplexer ! Et c’est très amoralement que lui et son clan profitent de l’aubaine.
Il comprend très vite que pour donner de l’ampleur à des réseaux et les pérenniser, cela passe obligatoirement par la case élection et l’indispensable obtention d’un mandat électif. Parallèlement à ce dispositif et pour le parfaire, il créera avec deux associés un cabinet d’avocats fiscalistes (qui lui rendra d’inestimables services), spécialisé en conseils fiscaux pour les plus fortunés ; quand à plusieurs reprises il sera nommé ministre, il consolidera ses réseaux d’obligés et de redevables, et arrangera les affaires d’amis fortunés.
L’erreur fatale fut d’élire un ambitieux cupide au poste suprême, qui n’a toujours pas compris que l’on ne "gère" pas la France comme on le ferait d’un vulgaire patrimoine familial aussi étoffé soit-il. Le mélange des genres entre intérêts de clan et l’intérêt de la France, passent de plus en plus mal auprès Français(es).
Les Français(es) se rendirent compte (malheureusement trop tard) qu’ils avaient élu un opportuniste avide, qui ne pense qu’à se remplir les poches (la nomination avortée de son fils à la tête de l’EPAD fut un magistral avertissement). Comment pourrait-il servir deux maîtres aussi opposés que l’argent roi et le pays ? ou bien concilier des intérêts privés voir personnels avec l’intérêt publique ?
Selon eux le monde se divise en deux catégories, ceux qui en ont et les autres.
Si on faisait l’amalgame entre un trader et un membre du personnel politique, Sarkozy ferait un bon exemple et pourrait aisément remplir le fonction de " trader-politique" (un peu grillé tout de même), ce qui explique les difficultés pour créer de "nouveaux produits politiques" car les facultés manques à l’appel.
Ses "réformes" sont de pâles opérations comptables et de vraies amputations des acquis sociaux. Ses amis du Medef (Parisot en tête de peloton) et le club des très très riches nous servent une sempiternelle rengaine de leur cru « les acquis sociaux c’est ringards ! », au même titre que « les acquis sociaux du club des très très riches sont intouchables et jamais ringards ! »
En comparaison à ses perpétuelles gesticulations, de sa grossièreté officielle et de ses mauvaises manières qui ne passent plus (la tape dans le dos de la queen Elizabeth, a beaucoup choqué), toutes ses incongruités font qu’il est totalement inadapté à la tête de l’Etat.
Il pourra toujours travailler comme avocat-conseiller fiscaliste auprès de très très riches et insatiables clients, briguer un nouveau mandat à la maire de Neuilly, ou se faire nommer à la présidence du conseil général des Hauts de seine et de l’EPAD (pour ce dernier il aurait quelques difficultés), ou encore faire du fric comme il le prétend (en excluant les tournées de conférences payantes, trop peu crédible !)
Tout ces possibles débouchés dans la conjoncture actuelle (de soit-disant crise, en tout cas pas en qui concerne le personnel politique et leurs employeurs, le club des très très riches) c’est déjà pas si mal ; en ce qui concerne le portefeuille d’un quelconque ministère c’est mal parti puisque d’une part il déclara avoir tué (et pour un bon bout de temps) le job de ministre de l’intérieur, et jamais un ancien président de la République fut nommé ministre d’un gouvernement.
Hollande pense qu’à droite il n’y a pas d’autre alternative crédible que Sarkozy et qu’en plus il serait le mieux placé pour rassembler ; grossière erreur !
Le club très fermé des très très riches ne présente que des candidats potentiellement gagnant.
Sarkozy est largement grillé et part en quenouille. De dérive sécuritaire en clashes diplomatiques à répétitions, ce n’est plus possible.
Le club des très très riches peu encore mieux espérer de la candidature de DSK, (6) qui ferait un candidat tout à fait présidentiable doublé d’un soutien très compréhensif . N’est-il pas leur meilleur avocat, foncièrement convaincu qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’économie de marché ?
Sarkozy, c’est l’homme des coups foireux. Dès qu’apparaît une résistance ou que ça branle un peu trop dans le manche, il sort de sa manche une énième nouvelle provocation, puis une autre, et une autre encore, ça n’en fini jamais. Le stratagème est complètement usé.
Dès qu’on relève ses stupidités la ruse fonctionne, bien qu’au bout de trois ans ça passe de plus en plus difficilement (cela l’obligera à modifier un bagou trop éculé) ; par exemple, quand il voulait que vous abondiez dans son sens, il usait d’une vielle ficelle (d’un cordage serait plus approprié) du genre : « Vous ne voudriez tout de même pas qu’on viole votre femme, qu’on tue votre chien et qu’en plus on vous cambriole, hein ? », et si vous répondiez bêtement : « Ah, bah non alors ! », il embraye directement sur une proposition de loi encore plus répressive que la précédente, même si le dispositif judiciaire existe déjà . Son objectif réel n’est pas de vous protéger, vous, votre femme ou votre chien, mais de réduire encore un peu plus les libertés individuelles.
Créer et alimenter nos peurs (les attentats, les crimes et les délits en tous genres, etc., )
Le "spectacle" sarkosien repose principalement sur deux piliers, le simplisme et le populisme (plus quelques variantes) et reprend à son compte quasiment l’intégralité du programme de Le Pen, l’agrémentant d’un langage approximatif, d’incohérences et de nombreuses contradictions ; il se fout qu’on le surprenne à mentir ou se contredire, puisque ses adeptes le conforteront complaisamment ; et quand bien même les mensonges seraient trop gros ou que la réalité le contredirait, il sortirait opportunément de son chapeau un nouveau sujet à polémiques.
Les psychiatres connaissent bien ce type de discours paranoïaque, débridé et hors du réel…
Si vous accordez du crédit au discours, il vous happe et vous projette dans un dédale sans fin, une sorte de labyrinthe. Sa logique apparente est un leurre qui rapidement vous dépasse et vous épuise en pure perte.
L’Epilogue du livre de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, est assez surprenant, je ne sais pas si les conseils qu’ils préconisent seront présentement réalisables (utiliser à nos fins ce qui fonctionne dans la stratégie de l’adversaire, par exemple l’unité de la gauche pour vaincre l’hydre malfaisante, etc.), mais c’est marrant…
A lire de toutes urgences.
Notes
1) « La chancelière n’a parlé ni lors du Conseil européen, ni lors d’entretiens en marge du Conseil avec le président français de prétendus camps de Roms en Allemagne, et en aucun cas de leur évacuation », c’est clair et ne peut prêter à aucune interprétation.
2) Selon certains chroniqueurs les médias allemands seraient plus nettement indépendants qu’en France, et les Allemand(e)s seraient des gens avertis qui ne toléreraient pas un tel degré de connivence avec le pouvoir. En France, les médias français répercutent instantanément la propagande élyséenne (sauf évidemment ceux qui refusent de céder aux sirènes et aux pressions du pouvoir en place et assument pleinement leur devoir d’informer) ; alors que, quasiment tous les médias utilisèrent le conditionnel pour évoquer les deux versions et usèrent de l’expression : « selon madame Merkel ou selon Sarkozy, etc. », seul « La Nouvelle Pravda/Le Figaro » confirma et couvrit les mensonges de Sarkozy.
3) Ils ont aussi écrit des ouvrages individuels ou collectifs sur l’urbanisme, la ségrégation urbaine, les mutations industrielles, etc.
4) J’ai traité du sujet dans un très long article intitulé : « La "Société du Spectacle (intégré et diffus), de la consommation de masse et des loisirs", une industrie qui ne fabrique que de la déception ! » ou « Comment faire du fric en vendant du vent ? » où je décris dans les moindres détails le parcours du "Pape de la publicité", Bleustein-Blanchet, un personnage haut en couleur, issu du ruisseau ("un p’tit gars de la rue" comme il aimait se définir), et en s’installant au plus haut de l’avenue des Champs-Élysées, à l’angle du rond-point des Champs-Élysées, dans un palais où il contrôla dans les moindres détails les étapes de la construction. Cette construction pharaonique en plein coeur de Paris, lui permit de prendre sa revanche sur le monde des puissants et le sésame pour prétendre être l’un des leurs ; dans ce très long article, je décris le lent et long processus d’un homme gonflé et ambitieux, de sa "réussite" sociale ; il se "fit tout seul" (y compris sa propre légende, car on n’est jamais mieux servit que par soi-même) en créant autour de lui des réseaux « de redevables et d’obligés », issus de tous les milieux, politiques, professions libérales, avocats, médecins, hauts fonctionnaires, professeurs, écrivains célèbres, intellectuels, ou de jolies femmes, des stars du cinéma et de la chanson, des mannequins, et puisait bien volontiers dans le vivier des sportifs de haut niveau ou d’artistes mondialement connus, les invitant à des réceptions ou à participer à de somptueuses fêtes données en leur honneur ; là (ou dans l’intimité de réunions plus discrètes) il nouait et dénouait les liens de relation des uns par rapport aux autres, prenant un pourcentage au passage. Il acheta des journaux, des radios où il produisait des émissions avec toutes sortes de gens célèbres, dont l’une grâce au consentement du ministre des PTT de l’époque (autour des années trente cinq), Georges Mendel ; Sarkozy s’enorgueillissait de s’inspirer de la vie et du parcours exemplaire de cet homme politique, et déclara même qu’il fut injustement calomnié. Pour le réhabiliter il se fendit d’une biographie très accommodante au regard de malversations avérées, (« …Tout le monde sait bien qu’avant 1914 des campagnes électorales sont financées par le Comité des forges. Georges Mandel, qui était d’origine très modeste, menait grand train, et beaucoup se demandait d’où il pouvait tirer un tel train de vie. Eh bien, c’était le Comité des forges qui subvenait à tous ses besoins, comme bien d’autres." … ») et dont certaines demeureront sans preuves ; il aurait bien voulu se payer une chaîne de télé, mais à cette époque ce n’était pas possible. Ca vous rappelle quelqu’un ? Il avoue volontiers (contrairement aux jeunots qui s’inventent des diplômes fictifs) que c’est au cours de fréquents voyages aux États-Unis, que l’idée lui vint de se lancer dans la publicité et de créer sa propre agence. Les rencontres avec les gens qu’il côtoya durant ses séjours aux Etats-Unis, en particulier des publicitaires, des patrons de chaîne de télé, de radios, des hommes d’affaire influents, des politiques, etc., lui inspirèrent d’exporter en France les méthodes dites « américaines », et tout particulièrement à l’exemple du journaliste étatsunien, G.H. Gallup, (ce dernier fonda un institut de sondage "Institute of Public Opinion" plus connut sous son patronyme), dont les méthodes étaient calquées sur les modèles du marketing et de la publicité modernes (et qui fut baptisé plus tard « marketing politique »), qui c’était fixé pour objectif principal de vendre des femmes et des hommes politiques comme on vendrait un produit de grande consommation et selon des méthodes "scientifiques" s’appuyant sur le résultat d’études de marché et de sondages. Progressivement, la frontière entre le marketing et la politique "à la papa" s’effaça ; dès 1936 le journaliste fonde "l’American Institute of Public Opinion" en vue de l’élection présidentielle. En France, le sondage d’opinion appliqué à la politique est apparu autour de la 2ème guerre mondiale, par l’entremise de Jean Stoetzel, qui a fondé l’"IFOP" (Institut Français d’Opinion Publique). De là sont issus les « produits-programmes » basés sur le résultat d’enquêtes d’opinion (ces enquêtes ciblent en priorité de soi-disant sujets de préoccupation de la population ou des sujets d’actualisé), la fabrication d’images perfectibles à l’infini. Georges Orwell parlait de ces méthodes de propagandes subtiles dans son roman « 1984 » (en opposition à la propagande de masse) et de méthode linguistique appropriée. (lire aussi « La fabrication du consentement » de Noam Chomsky et Edward Herman, ou les élites intellectuelles contribuent activement à la tâche que la classe dominante leur dévolue spécialement « la fabrication de nouveaux produit-concepts »).
5) Dans l’ouvrage de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, il est question de bassesses mais la pire de toutes c’est sans conteste l’imposition des indemnités versées aux victimes d’accidents du travail.
6) A condition de ne pas laisser le personnel féminin à portée de main !