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Répression sur Café Guancasco - "Au Honduras, ce n’est plus légal de faire de l’art"

Le 15 Septembre 2010, les membres du groupe Café Guancasco ont été brutalement réprimés par la police et l’armée en plein concert. Nous avons quitté l’endroit avec, dans les bras, des enfants intoxiqués, des femmes battues, des jeunes blessés, des personnes âgées évanouies.

Un peu moins de 10 minutes après le début du spectacle, les organes de répression ont attaqué directement l’espace où nous étions. Des gaz lacrymogènes ont été lancés sur la scène et sur tout le périmètre où l’activité se produisait, puis ils ont aspergés d’eau et de gaz sur tout l’équipement audio et les instruments, les jetant hors de la scène. Un membre de notre groupe a été brutalement frappé à la tête et aux mains. D’autres amis de Café Guancasco ont dû se faire hospitaliser.

Café Guancasco est un groupe musical qui fait partie du Front National de Résistance Populaire, avec lequel nous travaillons. Ce concert était un cadeau aux organisations sociales de la vallée de Sula.

Le coût des dégâts matériels s’élève à des centaines de milliers de dollars.

Nous lançons ce message de protestation à tous les peuples du monde. Au Honduras, ce n’est plus légal de faire de l’art. Ce n’est plus légal d’être en faveur du peuple.

Nous envoyons ce message de répudiation à la dictature de Porfirio Lobo Sosa : notre chant n’est rien de plus qu’un cri d’espoir pour des millions d’êtres humains essayant de se libérer, si ça vous gêne, vous devrez apprendre à vivre avec les surnoms insultants que nous vous avons donnés dans nos chansons.

http://cafeguancasco.com/

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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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"De nombreux États modernes oublient qu’ils ont été fondés sur les principes des Lumières, que la connaissance est un garant de la liberté et qu’aucun État n’a le droit de rendre la justice comme s’il s’agissait d’une simple faveur du pouvoir".

Julian Assange

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