RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Questions à la gauche du PS

lundi 17 novembre 2003

Objet : économie sociale de marché

Bonjour,

Je ne sais pas si c’est le lieu, mais je recherche des réponses, même très synthétiques, à quelques interrogations, qui me permettraient peut-être de franchir le pas de l’adhésion au PS.
Cette question je l’ai posée (ainsi que "qu’est-ce que le socialisme pour vous ?") sur le forum de Nouveau Monde. Mais les réponses n’y sont pas assez nombreuses et ne vont pas assez au fond du problème selon moi.

Cette question, concerne "l’économie sociale de marché" et plus généralement le projet socialiste du 21ème siècle. Selon les réponses, le type d’engagement politique est forcément différent.

Disons, qu’après un passé de jeune militant trotskiste je suis plutôt au milieu du gué aujourd’hui, intéressé par les expériences de type Ramulaud, PUVG... mais je vois bien aussi qu’elles ne mènent pas loin et ne construisent pas une stratégie politique sur le long terme.

A vrai dire ma question est simple :

- le capitalisme, c’est à dire la propriété privée des moyens de production qui ne peut satisfaire que la demande solvable est-il, même régulé par la puissance publique, l’horizon indépassable de l’humanité ?

- l’autre question, peut-être en amont, est : le capitalisme PEUT-IL être régulé, orienté, encadré, pour servir une société véritablement humaine ?

Franchement j’aimerais le croire. Les grands messes révolutionnaires m’ennuient, le stalinisme me fait peur, et jusqu’à présent, aucun système de type "planificateur à tout crin" n’a abouti à autre chose qu’une horreur totalitaire.

Pourtant, quelle leçon tirer de l’exemple chilien de l’UP ?

Des salaires presque doublés, une relance de la consommation, mais dans le même temps une fuite des capitaux et une paralysie économique orchestrée par les secteurs patronaux, qui amène à une obligation d’importer, donc à un déficit, une crise aggravée et enfin un mécontentement populaire puis un coup d’Etat militaire.

Que penser du même scénario, en plus "light", à partir de la victoire de la gauche en 81, qui oblige la gauche à réorienter son action à partir de 83/84 vers une politique d’austérité ?

Quel sort serait réservé, dans une économie globalisée, à un pays (ou même plusieurs pays européens ?) qui choisirait, même de manière réformiste et progressive, de contrecarrer la logique marchande ?

Que penser enfin du renoncement, avant même d’essayer, de Lula au Brésil ?

Le réformisme n’est-il pas devenu aussi illusoire que le grand soir ?

Pardon pour cette crise de pessimisme mais ces questions me semblent bien réelles.

Je sais que certains d’entre vous ont un passé à la Ligue et qu’eux-mêmes enseignaient qu’on ne pouvait "dompter" le capitalisme (ex-dans "oui, le socialisme" maspéro 1978).

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui qui rendrait cette régulation possible (alors que les "masses" sont encore moins mobilisées et moins conscientes politiquement qu’hier il me semble) ?

J’espère que quelqu’un aura un peu de temps à me consacrer, ou à défaut, des documents à me faire passer. J’ai lu le programme "vers une économie sociale de marché" de la GS 1999.

Merci,
Renaud

Lire les réponses de Pierre Ruscassie pour D.S ( courant de la gauche du PS ) www.democratie-socialisme.org

URL de cet article 1146
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

L’horreur impériale. Les États-Unis et l’hégémonie mondiale
Michael PARENTI
Enfin traduit en français. Notes de lecture, par Patrick Gillard. La critique de l’impérialisme made in USA La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. Pour preuve, il suffit d’ouvrir Le Monde diplomatique de novembre 2004. Sans même évoquer les résultats des élections américaines, dont les analyses paraîtront en décembre, le mensuel de référence francophone en matière d’actualité internationale ne consacre pas moins de deux articles à cette question. Signé Claude (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’information est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur.

Serge Halimi

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.