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Le Libéral-Totalitarisme

masson | 7 septembre 2010 at 7 07 45 09459 | URL : http://wp.me/pZTjT-99

Ce mot peut paraître étrange car il associe deux mots qui ont des sens contradictoires...

Le respect des droits humains implique la défense permanente de nombreuses libertés.

Liberté d’expression.

Liberté de croire ou de ne pas croire.

Liberté d’association.

Liberté de déplacement...et bien d’autres !

...les partisans du "libéralisme économique"..mettent en tête de liste ...la propriété privée des moyens de production...

Il y a eu de nombreux exemples de pays où c’était la seule liberté...qui justifiait l’anéantissement de toutes les autres.

Mon échelles de valeurs...inverse les classements. La liberté du commerce et de la propriété des moyens de production n’en est qu’une, sans plus. Elle n’a aucune priorité.

Mon idée de triptyque économique entend redéfinir les priorités et relativiser cette liberté absolue de tout posséder, sans limites, et donner la priorité aux systèmes économiques alternatifs qui permettent, tout en préservant de grands pans de liberté économique, de sortir de la machine infernale qui démolit tout, du lien social à la planète. La coopération doit remplacer la concurrence dans une part significative de nos activités.

Actuellement, c’est exactement l’inverse qui se produit, avec des tentatives incessantes de marchandisation généralisée. Le lien suivant permet de comprendre la voracité sans fin d’une machine qui, de toute façon, finira par se heurter à la finitude. Il est absurde de vouloir croître sans fin dans un système fini. D’où cette voracité, cette envie impérieuse de mettre sous sa coupe les activités qui lui échappent.

Après avoir démoli quasiment tous les services publics, y compris une partie de ce que les libéraux appellent les services "régaliens", ce qui est un terme bizarre dans une république, en privatisant certains services techniques , par exemple, voici qu’on cherche à contaminer le secteur associatif.

Pour les services publics, la méthode pour persuader les naïfs consiste toujours à les rendre inopérants aux yeux du public , en les désorganisant, par exemple, en réduisant le personnel pour que les solutions privées aient l’air plus attrayantes. On en remet une louche en présentant "le fonctionnaire", comme un paresseux, toujours malade ou en grève. Les grèves organisées ...pour se défendre...face à ces agressions sont alors réutilisées par la propagande "libéral-totalitaire"...pour continuer leur oeuvre néfaste.

Le citoyen, devient alors un client...dont on flatte les instincts égoïstes...pour mieux le plumer...

Les acteurs du monde associatif sont souvent des citoyens qui ...cherchent à combler les lacunes de plus en plus nombreuses de l’entraide. On veut donc...également briser les actions alternatives de terrain.

D’où l’expression "libéral-totalitarisme" : cela a des airs de liberté, cela ressemble à de la liberté...mais cela peut tuer les autres libertés.

Parfois, cela se fait brutalement, comme au Chili, il y a quelque temps, parfois de façon barbare, comme dans le nazisme, parfois...on est sur une pente glissante...vers le monochrome économique du libéral-totalitarisme.

Ne serions-nous pas sur cette planche savonneuse ? Au nom de la "sécurité"...les libertés sont progressivement rognées...au bénéfice d’une seule, celle qui pose le plus de problèmes ...tout en prétendant être la seule solution..

Voir d’autres articles sur : http://jmmasson.wordpress.com

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Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

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