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La véritable perspective de la Torah juive quant à la Palestine, la légitimité et le droit au retour.

Note du Grand Soir : cet article posté par un internaute n’est apparemment pas signé. Nous avons retrouvé sa source sur un site de Neturei Karta "Juifs Unis Contre le Sionisme" (voir lien à la fin). Les mécréants que nous sommes ne saisissent évidemment pas toutes les subtilités mystico-religieuses, et préfèrent les analyses plus politiques - n’est-ce pas ? - mais avouez que ca fait plaisir de voir des juifs religieux balancer des coups dans les mollets du sionisme

* * * *

Encore une fois, les événements catastrophiques qui se passent à Gaza nous arrachent des cris de protestation et en appellent à notre solidarité face à leurs souffrances. Nous tenons à déclarer, nous tenons à confirmer le véritable soutien juif pour le peuple palestinien. Ils ont le droit légitime de gouverner la Palestine en entier. Ces terribles événements ne sont qu’un maillon de plus dans la longue chaîne de Nakba, une chaîne de douleurs et de tragédies pour le peuple palestinien.

Depuis près de cent ans, la Terre Sainte a été le théâtre de conflits, souvent violents, entre différents groupes. Encore à ce jour, la bataille fait rage. Des milliers de personne ont trouvé la mort au cours de ces années sanglantes. Encore récemment, nombre de femmes et d’enfants ont été abattus. Et l’on n’entrevoit aucunement la fin de ces souffrances.

Une grande partie de ce conflit s’est déroulée dans la ville sacrée entre toutes, Jérusalem. Une ville pourtant décrite dans la Torah sacrée juive comme la ville de la paix.

A plusieurs reprises au cours des siècles derniers, au Moyen-Orient et partout dans le monde, les dirigeants nationaux ont tenté de résoudre ce conflit et d’apporter la paix dans cette région. Toutes leurs tentatives ont échoué. Des Empires incluant ceux d’Angleterre et des Turcs ottomans ont été entrainés dans ce conflit. Aujourd’hui, l’Angleterre n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut et la Turquie Ottomane n’est plus. Malgré tout, les conflits qui les opposaient perdurent.

Aujourd’hui, je voudrais vous poser trois questions très simples. 1) Quel est le véritable conflit en Terre Sainte ? 2) Qu’est-ce qui l’a causé et pourrait l’atténuer ? 3) A qui revient vraiment de diriger Quds, Jérusalem, en fait la Palestine entière ?

J’espère répondre à ces trois questions aujourd’hui, mais d’abord, permettez-moi de proposer quelques définitions.

C’est devenu un lieu commun dans les journaux de parler de conflit juif-arabe ou juif-palestinien. Certains réfèrent même à un conflit judéo-islamiste.

Selon nous, toutes ces définitions des problèmes au Moyen-Orient sont fausses. Et très dangereusement fausses.

Nous le maintenons, les Juifs et le Judaïsme n’entretiennent aucun sujet de conflit avec les Arabes, les Musulmans, les Palestiniens ou quelque autres groupes que ce soit.

Ce malentendu découle de l’absence d’une définition claire de ce qu’est le judaïsme et de ce que cela veut dire d’être Juif. Rav Saadya Gaon, un Juif érudit babylonien du neuvième siècle a écrit : « La Torah est notre unique identité nationale. »

Cette phrase constitue le point de départ de toute discussion sur le judaïsme, et par conséquent, de toute discussion sur les Juifs.

Nous sommes un peuple en vertu de la Torah.

Nous sommes tenus d’obéir au Tout-Puissant, comme il est écrit dans la Torah. Nous comprenons notre destinée telle qu’elle se trouve décrite dans la Torah.

Nous considérons nos souffrances ou notre prospérité comme nous l’enseigne la Torah.

Nous attendons impatiemment la venue du Messie et la fraternité universelle comme nous l’annonce la Torah.

Tous nos points de vue, qu’ils soient politiques, sociaux ou historiques, doivent trouver leur source dans la Torah et ne certainement jamais se trouver en conflit avec elle.

Jusqu’aux tout derniers siècles, c’est de cette façon que tous les Juifs comprenaient leur identité juive. Chacun avait un projet national et un projet personnel. C’était la parfaite obéissance à la volonté du Créateur.

Ainsi, lorsque les Juifs ont assisté à la destruction de leur temple à Jérusalem et vécu l’exil qui s’en est ensuivi, ils l’ont compris à travers la vision des prophètes et de la Torah. Cette vision ne pouvait être plus claire. Les gens avaient péché et, par conséquent, renoncé à leur droit à la terre. Leur exil était une punition, et seul le Tout-Puissant pourrait y mettre un terme. Ce qu’Il ferait lorsque les péchés seraient expiés et la leçon apprise : l’obéissance totale au Tout-Puissant.

Ce jour-là , sans la moindre intervention humaine, toutes les nations serviront ensemble le Tout-Puissant.

Tenter de fuir l’exil, passer outre, pour ainsi dire, un décret divin, apparaît comme grotesque et suprêmement impudent.

En fait, les Sages du Talmud l’ont prédit sur la base de livres prophétiques : toute tentative de mettre prématurément fin à l’exil résulterait en des souffrances indicibles et en effusions de sang.

Voilà ce qu’était l’approche des Juifs à travers le temps. Les Juifs vivaient humblement, recherchant et entretenant de bonnes relations avec tous les hommes. Ils se sont efforcés d’être des citoyens patriotiques lorsque c’était possible. Leur devoir, c’était de mener une vie rangée, dans la piété et la modestie, et ainsi sanctifier le nom du Tout-Puissant par leur conduite.

Au XIXe siècle, plusieurs segments de la société européenne ont commencé à se détacher de la religion. Différents mouvements hérétiques ont grandi, attirant à la fois les Juifs et les goys. Communisme, évolutionnisme, critique de la Bible, plusieurs formes de libéralisme religieux et laïc, mouvements de réforme juifs et des dizaines d’autres, autant de mouvements qui ont attiré des millions de gens loin du Tout-Puissant et de Sa Loi.

Dans cet esprit d’athéisme coupé de tout lien avec la Torah et la tradition juive et en opposition avec la voix pratiquement unanime des Rabbins et des Sages, la fin du XIXe siècle voit naître un nouveau mouvement : le sionisme.

Ce mouvement représentait l’antithèse exacte de toutes les croyances des Juifs depuis des milliers d’années. Mettre humainement un terme à l’exil, c’était renier la Providence divine et Son droit de récompenser et de punir. Convier les juifs à retourner massivement en Terre Sainte, c’était violer une des clauses fondamentales de l’exil selon le Talmud. Et enfin, confiner ses fidèles à une position dont le résultat inévitable était la guerre, c’était condamner des milliers de victimes, soldats comme civils, Anglais, Juifs, Palestiniens et autres Islamistes. Bien entendu, ces guerres, déclarées ou non, ne devaient surprendre personne ; elles étaient le résultat attendu de cette hérésie dont l’Histoire fut la victime.

Depuis le tout début du sionisme, les chefs traditionnels religieux de toutes les branches de la communauté juive s’y sont opposés au dernier degré. Nation après nation, le sionisme n’a su attirer que ceux dont la foi était déjà affaiblie et dont les connaissances des doctrines de base étaient minimales. Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale, alors que les Juifs émergent de l’Holocauste, qu’ils se retrouvent sans chef et émotionnellement secoués, que le sionisme arrive à faire une percée importante chez certains juifs pratiquants.

Tout au long du XXe siècle, les Sionistes ont cherché à conduire des masses de juifs vers la Palestine dans le but de conquérir leur terre par l’immigration. D’incident en incident, ils ont provoqué la population autochtone de même que les administrateurs du mandat britannique. A plusieurs reprises, leurs agressions ont dégénéré en guerres civiles de divers degrés d’intensité. Nombreux sont les habitants des trois populations à y avoir perdu la vie.

Pourtant, avant l’arrivée des immigrants sionistes, dans la période immédiate précédant la Première Guerre mondiale, de petites communautés croyantes et de Juifs antisionistes vivaient à Jérusalem, Hebron, Safed et Tiberias. Ces petites communautés ne cultivaient aucun désir de régner sur la terre ni de la submerger d’immigrants juifs.

C’étaient pour la plupart des Rabbins consacrés à l’étude et à la prière, de petits commerçants ou des travailleurs. Jamais ils n’ont été victimes de violence ou de persécution de la part des Palestiniens locaux. Parfois les deux, Juifs comme Palestiniens, ont dû souffrir ensemble la domination ottomane.

Ces Juifs qui aujourd’hui vivent en Terre Sainte et partout dans le monde, ces Juifs dont les ancêtres se rappellent ces années de paix, ces Juifs témoignent des relations amicales entre Juifs et Musulmans ou entre Juifs et Chrétiens, à Jérusalem et sur l’ensemble de la Terre Sainte.

Cette bonne volonté que l’on doit à ces Juifs pieux au travers des siècles s’est retrouvée en péril à cause des actions et de la propagande des Sionistes qui cherchent à diaboliser tous les Palestiniens, tous les Arabes et tous les Musulmans.

Une des pires tragédies engendrées par le sionisme, c’est cette association faite dans l’esprit populaire entre le Judaïsme et le sionisme, entre les Sionistes et les Juifs, tant chez les Juifs que chez les non-juifs.

La reprise de la Terre Sainte, la dépossession imposée à son peuple, leur persécution constante, l’insensibilité face à leurs appels et revendications en justice ont toutes été faites au nom d’un soi-disant « Israël », comme si une monstruosité pareille, créée pour renier et défier les règles du Tout-Puissant et de l’homme avait quoi que ce soit à voir avec la véritable tâche sacrée enseignée dans la Torah.

Évidemment, sous le contrôle puissant des Sionistes et des politiciens, les grands journaux se montrent réticents à questionner la propagande sioniste, de peur de voir leurs carrières menacées par l’AIPAC et l’ADL.

Par conséquent, l’on continue de confondre Sionisme et Judaïsme.

Et cela perdure malgré les efforts des antisionistes, lesquels tentent de livrer leur message depuis les 52 dernières années. Les médias ignorent régulièrement de grands rassemblements auxquels participent pourtant des dizaines de milliers de participants pour protester contre l’existence de cet État et de ses infamies.

J’ai personnellement participé à nombre de manifestations et démonstrations contre l’état sioniste. Très rarement, voire jamais, ont-ils été relatés. De même avons-nous publié plusieurs livres, ces derniers sont systématiquement ignorés.

Cette occasion qui m’est offerte de m’exprimer ce matin est une merveilleuse opportunité de sortir de cette prison créée par les médias et d’étaler la simple vérité à propos du sionisme et du judaïsme, à propos des Juifs et des Palestiniens.

Mes amis, des centaines de milliers de Juifs de partout dans le monde, à Montréal et New York, à Jérusalem et Londres, à Anvers, à Jérusalem et ainsi de suite, sont des juifs orthodoxes qui rejettent complètement le sionisme.

Ils ont compris que le sionisme incarne le rejet du Tout-Puissant, que le sionisme a créé un État malin ayant usurpé le nom d’« Israël » et qu’il a assujetti le peuple palestinien à un siècle infernal.

Maintenant, en réponse aux trois questions que j’ai posées en commençant cet exposé, soit 1) Quel est le véritable conflit en Terre Sainte ? 2) Qu’est-ce qui l’a causé et pourrait l’atténuer ? 3) A qui revient vraiment de diriger Quds, Jérusalem, en fait la Palestine entière ?

Nous sommes désormais en mesure, avec l’aide du Tout-Puissant, de proposer des réponses à ces questions.

Le sionisme est la transformation du judaïsme qui, de religion et spiritualité est devenu nationalisme et matérialisme.

Le conflit au Moyen-Orient est fondamentalement causé par l’abandon du judaïsme de la Torah par les sionistes et leur rejet ultérieur des ordres divins, des projets de paix, d’humilité et de piété.

La cause immédiate de ce conflit est la dépossession vicieuse et la privation de leurs droits qu’ont fait subir les militaires sionistes aux Palestiniens.

Enfin, concernant la dernière des trois questions : A qui appartient réellement et légitimement la règle de Quds, Jérusalem, en fait la Palestine entière ?

Comment mettre un terme à ce conflit et à toutes les souffrances qui en découlent dans la situation actuelle ?

Nous sommes très reconnaissants envers certains Goys des Nations Unies, des États-Unis, de l’ancienne Union Soviétique et de partout ailleurs pour leurs tentatives de parvenir à une entente.

Nous pouvons leur garantir, cependant, que leurs idées n’auront aucun succès.

La crise au Moyen-Orient n’est pas causée par le défaut de plans de paix ou encore (D-eu nous en garde) le manque de ce que l’on appelle la fermeté d’Israël !

La crise au Moyen-Orient n’est causée que par une chose, le sionisme.

Seul le démantèlement complet de l’État d’ « Israël », et nous prions pour que cela survienne rapidement et pacifiquement, fera triompher la Torah. Lorsque le sionisme s’éteindra, et seulement alors, la paix reviendra bercer cette région en crise.

Voilà nos espoirs et nos prières, et nous avons confiance que l’espoir et les prières de tous les gens de bien, de partout dans le monde, puissent provoquer un changement. Que cessent enfin ces souffrances et ces pertes de vie.

Il est clair qu’il est difficile de concevoir cette fin heureuse à notre histoire lorsque l’on considère la situation telle qu’elle se présente actuellement.

Sauf que rappelons-nous que le Créateur a un pouvoir et une capacité qui dépassent largement les pouvoirs de l’homme. Et, par-dessus tout, rappelons-nous que Sa compassion s’étend à l’ensemble de Ses créatures.

Puissions-nous vivre jusqu’au jour où nous pourrons contempler tous les hommes unis dans un véritable esprit de fraternité, reconnaissant leur Créateur et Le servant tous en harmonie. Amen.

Merci

a-salem aleikhim.

SOURCE (ajoutée par le Grand Soir) : Juifs Unis Contre le Sionisme
http://www.nkusa.org/Foreign_Language/French/laveritableperspective.cfm

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