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Les indigènes du Pérou fondent leur propre parti politique

Les indigènes du Pérou fondent leur propre parti politique

illustration : http://wscdn.bbc.co.uk/worldservice/assets/images/2010/08/12/100812040...

Un peu plus d’un an après avoir été les acteurs d’un des plus grands soulèvements indigènes de l’histoire récente du Pérou, les indigènes de l’Amazonie péruvienne annoncent la création de leur propre parti politique.

Ils ont aussi manifesté leur intention de présenter comme candidat présidentiel pour 2011 leur leader et principal dirigeant des protestations de 2009, Alberto Pizango.

Lors d’une conférence de presse les représentant de AIDESEP, la Asociación Interétnica de la Selva Peruana, la plus grande organisation des indigènes amazoniens de ce pays, signalèrent que leur parti, l’Alliance pour une Alternative pour l’Humanité, la Alianza para una Alternativa para la Humanidad (APHU), ne nait pas comme un parti uniquement indigène mais que son approche est nationale.

Durant l’évènement, Pizango, 45 ans, dit que l’APHU "tente d’atteindre tout les citoyens du Pérou qui défendent les forêts, la nature et la vie sur la planète Terre".

Il signale aussi qu’en ce moment ce mouvement est en train de recueillir des signatures nécessaires pour son inscription officielle. Sur la candidature présidentielle, le dirigeant amazonien précise que si les peuples membres de son organisation le sollicite, il acceptera d’être candidat pour les élections présidentielles de 2011.

De son côté l’analyste politique et ex ministre de l’intérieur durant le gouvernement d’Alejandro Toledo, Fernando Rospigliosi, signale que Pizango "n’a aucune chance probabilité d’arriver à la présidence" et ajoute que ceci "fait parti de "l’effet Evo" pour les dirigeants qui promeuvent le désordre et font appel à une série d’acte violent en croyant que ceci peut les amener au pouvoir."
"Le Pérou n’est pas la Bolivie" dit il "ceci ne va pas se produire ici."

Depuis les tragique évènement de Bagua, dans le nord-est péruvien en juin 2009 (34 morts dont 24 policiers) les autorités dénoncent Pizango comme responsable du massacre.

Après ces faits, Pizango s’est réfugié durant un an au Nicaragua d’où il est revenu volontairement quelques jours avant le premier anniversaire des affrontements. Actuellement il est en liberté conditionnelle, tandis que continu le processus judiciaire contre lui.

A la question le dirigeant rejette les accusation et nie avoir incité à la violence. Il a déclaré à la presse que le nouveau parti "sera un outil politique pour la défense de l’Amazonie et de ses ressources qui appartiennent à tout les péruviens".
Une des conclusions des dirigeants indigènes après la massacre de Bagua est la nécessitée d’avoir une représentation politique dans tous les représentations politiques du pays pour défendre leurs droits et ceux de l’Amazonie.

Source : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=111257

http://www.voltairenet.org/IMG/jpg/web_EVO_PRESIDENTE.jpg
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