Exactement, Hans. Ceux qui s’engagent contre l’ordre établi subissent des brimades constantes et ne sont pas près de quitter la prison s’ils y ont été mis. Cela, avec l’aval d’une population conditionnée.
Oui, en plus, ils doivent se renier et c’est la seule raison invoquée pour les maintenir en prison. La repentance, celle qu’on demande à certains - et pas à d’autres, n’est qu’une aberration dans un système judiciaire démocratique et laïque.
C’est ce qui se passe pour les militants d’AD en France qui, bien que malades, ne sont pas soumis aux mêmes lois que les autres et dont la liberté conditionnelle peut être remise en cause arbitrairement. Jean-Marc Rouillan par exemple, qui souffre d’une maladie orpheline et à qui on refuse les soins appropriés, et qui a été remis en taule pour une non-déclaration à la presse.
Cesare Battisti et Marina Petrella, également, pour qui la France s’était engagée à ne pas les extrader et qui brusquement se sont retrouvés dans le collimateur d’une droite revancharde.
Ce sont ceux qui me viennent à l’esprit.
Que faire pour Salah ? Que l’on soit français ou non, on peut déjà lui écrire, signer les pétitions, en parler le plus possible autour de soi et peut-être alerter les élus de son propre pays pour qu’ils fassent pression sur les gouvernements israéliens et français.