RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

URGENT : SOS Gérardo (un des 5 Cubains)

Compañeros,

Gerardo Hernandez Nordelo est de nouveau en cellule de confinement, le tristement fameux « hueco », depuis le 21 juillet dernier. Toutes les tentatives de contact avec les autorités de la prison par les responsables cubains se sont à ce jour révélées infructueuses. C’est ce qu’a révélé Ricardo Alarcon, le président de l’Assemblée Nationale de Cuba, le 28 juillet.

Ce n’est pas la première fois que Gerardo se retrouve au « hueco ». Jamais pour des problèmes de comportement. Toujours au moment où un recours judiciaire est en route. Cette fois-ci, c’est la préparation de l’Habeas Corpus qui est compromise puisqu’il ne peut communiquer avec ses avocats… Il ne peut ni leur écrire, ni même leur téléphoner. Sa soeur Isabel qui a pu lui rendre visite raconte qu’il est arrivé chaînes aux pieds et menottes aux poignets et qu’elle n’a pu lui parler que par téléphone derrière une vitre, conditions imposées aux prisonniers « punis ».

Ces manoeuvres du parquet yanqui - car la décision n’émane pas des autorités de la prison - sont inacceptables. Elles constituent une atteinte scandaleuse et intolérable aux droits de la défense et au droit de Gerardo à une justice impartiale.

Il y a plus.

Les conditions d’enfermement, d’abord.

Gerardo est enfermé 24 heures sur 24 dans une cellule de 2x1m, cellule qu’il partage avec un autre détenu. L’aération est assurée par une simple fente en haut d’un mur de la cellule. La température atteint 35°, car la prison d’Adelanto se trouve dans une zone semi désertique de Californie, loin des charmes de la côte californienne. Des « conditions de vie » intenables.

D’autant plus que, depuis avril, Gerardo a des problèmes de santé. Il n’en fait pas état pour ne pas inquiéter ses amis. Mais il souffre d’hypertension, ce qui vu les circonstances et son environnement traumatisant, n’a rien d’étonnant. Plus une saleté qu’il traîne depuis avril, une de ces bactéries qui affectent périodiquement l’espace clos des prisons. C’est pour soigner cette affection qu’il avait demandé un rendez-vous médical. Il a pu finalement rencontrer le médecin le 20 juillet. Le lendemain, Gerardo était conduit au hueco, ce qui fait que les analyses nécessaires n’ont pas été faites et que par conséquent le traitement n’a pu être prescrit…

Le gouvernement américain s’est dernièrement beaucoup inquiété de la santé de soi-disant dissidents cubains, suivis médicalement par des médecins qualifiés… Comment justifiera-t-il son attitude envers Gerardo Hernandez ?

Le double langage des USA relève de l’hypocrisie la plus abjecte.

Nous ne pouvons tolérer que Gerardo soit la victime de la haine compulsive des Etats-Unis.

A nous d’exiger des autorités nord-américaines que Gerardo sorte de cette cellule de châtiment. Nous avons pour nous la force de pression de la Solidarité Internationale et notre détermination. Faisons savoir aux autorités pénitentiaires d’Adelanto que nous ne les lâcherons pas tant que Gerardo sera traité aussi indignement.

Un petit mot à Gerardo pour le soutenir (même si on ne lui remet pas son courrier en ce moment, l’accumulation de lettres aura un impact) et un courrier à l’administration de la prison pour la faire crouler sous nos reproches.

Voici les adresses :

Gerardo Hernández
# 58739 - 004
U.S.Penitentiary Victorville
P.O.Box 5300
Adelanto, CA 92301
USA

Direction of the USP Victorville
13777 Airexpressway Blvd
Victorville,CA 92394
USA

Nous n’allons pas laisser tomber un ami au moment où il a besoin de nous, ça n’est pas dans nos habitudes

Annie Arroyo
France-Cuba
Kubako Etxea.

URL de cet article 11149
   
Même Thème
Les Cinq Cubains (éditions Pathfinder)
Une sélection d’articles de l’hebdomadaire The Militant depuis 13 ans sur le combat pour libérer Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González et René González. Les Cinq Cubains, connus sous ce nom à travers le monde, ont été condamnés par le gouvernement U.S. sur des chefs d’accusation de « complot » fabriqués de toutes pièces et ont reçu des sentences draconiennes. Ils sont emprisonnés depuis leur arrestation après les rafles du FBI en 1998. Leur « crime » ? (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

Stokely Carmichael

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.