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communiqué Front Syndical de Classe

Pour info,

dernier communiqué du Front Syndical de Classe à propos des luttes :

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IL VA FALLOIR SE BATTRE !

Alors que la crise capitaliste étend ses ravages pour le peuple et que les grands groupes privés continuent à se gaver de profits, les luttes se poursuivent et vont continuer de se multiplier dans notre pays (après la réussite du 23 mars, les marins CGT de Marseille, la SNCM et SeaFrance, Arbel, Fralib, les enseignants dans de nombreux établissements, les cheminots qui débutent une grève reconductible....). Avec des conflits qui prennent des formes aussi exaspérées que les travailleurs jetés à la rue comme chez Sodimatex à Crépy-en-Valois.

Le Medef ne baisse pas la garde, accélère les fermetures d’entreprise et travaille en sous-main les réformistes du syndicalisme pour préparer les compromis à venir sur le dos du peuple. Mais le gouvernement est ultra-minoritaire dans le pays et le climat est propice pour avoir au mois de mai un mouvement d’une ampleur exceptionnelle permettant de gagner sur les revendications populaires et contre les innombrables régressions en cours.

Or, les directions syndicales se sont rencontrées le 30 mars... pour appeler à un « 1er mai unitaire », reproduisant le calendrier de 2009 qui mena dans l’impasse la mobilisation historique du mois de mars.

C’est pourquoi le Front Syndical de Classe lance un APPEL SOLENNEL A TOUS LES SALARIES PRIVE/PUBLIC :

TRAVAILLEURS, ENSEIGNANTS, ETUDIANTS,

IL VA FALLOIR SE BATTRE TOUS ENSEMBLE OU LA MISàˆRE VA S’ÉTENDRE.

Il va falloir se battre à la base, prendre nos affaires en main pour bousculer les états-majors, développer les luttes, soutenir tous ceux qui bougent, tisser des liens entre tous les secteurs combatifs. Il va falloir sortir le syndicalisme français, et notamment la CGT qui en assure la direction avec J. Monks, de la pression de la CES qui a applaudi les accords européens de Barcelone signés en 2002 (par Chirac et Jospin pour la France) prévoyant le recul de 5 ans de l’âge de la retraite.

Contre la casse de la protection sociale, des services publics, de l’emploi, des salaires, contre les plans de « régression sociale » en préparation dans toute l’UE et déjà imposés à la Grèce ou à l’Espagne, c’est tous ensemble en même temps pour prendre sur le profit capitaliste la part revenant au peuple que nous pourrons les contraindre à reculer.

La nouvelle attaque contre les retraites annoncée par le gouvernement aux ordres du MEDEF est un élément unificateur supplémentaire. Mais alors que débute le 12 avril débute la « concertation » sur la « réforme » des retraites entre le gouvernement et les organisations syndicales, ces dernières se placent déjà dans l’acceptation d’une réforme dont il conviendrait de négocier les modalités : « Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités » (communiqué intersyndical pour le 23 mars).

Alors qu’on attendrait des revendications précises et au minimum l’affirmation du maintien des droits actuels, une telle prose laisse entendre qu’une réforme-régression des retraites est inéluctable et ouvre la voie à tous les reculs.

Pourquoi les revendications de la CGT ou de la FSU établies par leur récent congrès, qui sont celles de l’immense majorité des salariés (pas d’allongement de la durée de cotisation, 60 ans, taux de remplacement de 75 %), sont-elles absentes de cet appel ?

A l’image de ce que commencent à faire des organisations de base de la CGT qui écrivent au bureau confédéral, il faut mener bataille dans nos organisations pour exiger que les mandats de congrès soient respectés et défendus.

L’unité à construire est l’unité à la base à partir des revendications réelles et pas une unité de sommet débouchant sur une entente a minima avec la CFDT dont on a vu en 95, en 2003 et depuis qu’elle s’est spécialisée dans le lâchage des luttes et le soutien aux contre-réformes.

Dans cette période décisive pour le devenir du pays : ou le monde du travail impose ses revendications et les changements suivront ou le profit continue d’être le moteur économique et idéologique de la société et la régression sans limite se poursuivra.

Le FSC, véritable outil pour que la conception de lutte en dehors des compromis permanents et perdants gagne en influence dans le syndicalisme, a besoin de force. C’est indispensable pour que le peuple impose au patronat et à son pouvoir, comme en 36, 45, 68 ou 95, des conquêtes qui mettront un terme aux reculs sociaux imposés depuis 25 ans.

Rejoignez-nous.

FSC, 5 avril 2010

Pour adhérer au Front Syndical de Classe :
Adhésion individuelle : 30 euros par an (10 pour les bas revenus)

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Pour les syndicats, contacter le trésorier.

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Jacky Omer, 40 Boulevard de la Liberté, 92320 Châtillon

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P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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