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Chili : le nouveau gouvernement maintiendra les troupes dans les zones dévastées par le séisme

Suite au tremblement de terre, Michelle Bachelet l’actuelle présidente du Chili (socialiste) a fait passer un décret d’état d’urgence permettant de déployer l’armée dans les zones touchées.

L’armée dans les rues au Chili, cela n’était pas arrivé depuis la dictature de Pinochet, et même si celle-ci rend des services fort appréciables la méfiance reste de mise. D’autant plus que le nouveau président Sebastián Piñera (droite dure, voire extrême) compte maintenir la troupe et même en déployer en plus.

Malheureusement pour les Mapuches, le tremblement de terre a eu lieu juste au niveau de leur territoire, eux qui dénonçaient déjà la militarisation de la zone et l’application de lois issues de la dictature à leur seul intention, ils vont être (re)servis !

Les troupes chiliennes qui garantissent la sécurité et l’ordre dans les zones qui ont été dévastés par le séisme et le tsunami consécutif resteront pour accomplir leur mission, a annoncé Sebastián Piñera, le nouveau président qui prendra ses fonctions jeudi.

De plus Piñera a soutenu qu’il pourra étendre le déploiement militaire à d’autres localités du pays, se plaçant ainsi clairement à l’encontre de l’observation faite par l’actuel Ministre des Travaux publics, Sergio Bitar, qui a indiqué que la présence militaire dans les rues de plusieurs villes du Chili lui rappelait l’époque de la dictature d’Augusto Pinochet.

Piñera considère qu’il est important de prolonger la présence de l’armée dans les zones affectées par les deux phénomènes naturels, puisque "c’est une institution qui possèdent des outils très utiles dans ces temps de catastrophe".

http://www.primitivi.org/spip.php?article268

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Laurent Mauduit. Les Imposteurs de l’économie.
Bernard GENSANE
Serge Halimi expliquait autrefois pourquoi il ne voulait jamais débattre avec un antagoniste ne partageant pas ses opinions en matière d’économie : dans la mesure où la doxa du capitalisme financier était aussi « évidente » que 2 et 2 font quatre ou que l’eau est mouillée, un débatteur voulant affirmer un point de vue contraire devait consacrer la moitié de ses explications à ramer contre le courant. Laurent Mauduit a vu le « quotidien de référence » Le Monde se colombaniser et (…)
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Quand je donne à manger aux pauvres, ils disent que je suis un Saint. Quand je demande pourquoi les pauvres sont pauvres, ils disent que je suis un communiste.

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