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Chili : le nouveau gouvernement maintiendra les troupes dans les zones dévastées par le séisme

Suite au tremblement de terre, Michelle Bachelet l’actuelle présidente du Chili (socialiste) a fait passer un décret d’état d’urgence permettant de déployer l’armée dans les zones touchées.

L’armée dans les rues au Chili, cela n’était pas arrivé depuis la dictature de Pinochet, et même si celle-ci rend des services fort appréciables la méfiance reste de mise. D’autant plus que le nouveau président Sebastián Piñera (droite dure, voire extrême) compte maintenir la troupe et même en déployer en plus.

Malheureusement pour les Mapuches, le tremblement de terre a eu lieu juste au niveau de leur territoire, eux qui dénonçaient déjà la militarisation de la zone et l’application de lois issues de la dictature à leur seul intention, ils vont être (re)servis !

Les troupes chiliennes qui garantissent la sécurité et l’ordre dans les zones qui ont été dévastés par le séisme et le tsunami consécutif resteront pour accomplir leur mission, a annoncé Sebastián Piñera, le nouveau président qui prendra ses fonctions jeudi.

De plus Piñera a soutenu qu’il pourra étendre le déploiement militaire à d’autres localités du pays, se plaçant ainsi clairement à l’encontre de l’observation faite par l’actuel Ministre des Travaux publics, Sergio Bitar, qui a indiqué que la présence militaire dans les rues de plusieurs villes du Chili lui rappelait l’époque de la dictature d’Augusto Pinochet.

Piñera considère qu’il est important de prolonger la présence de l’armée dans les zones affectées par les deux phénomènes naturels, puisque "c’est une institution qui possèdent des outils très utiles dans ces temps de catastrophe".

http://www.primitivi.org/spip.php?article268

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En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture (…)
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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