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Arabie Saoudite, journée de colère

Dans une apparition pour le moins étonnante, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud el Fayçal, a déclaré hier, d’une voix et sur un ton qui dénoncent clairement l’usage de stupéfiants, que le changement ne devait pas se faire par des manifestations "mais par le dialogue" et qu’il "couperait la main" des opposants au régime de sa tribu face à la révolte qui secoue le monde arabe, Saoud el Fayçal ne donne pas dans l’originalité, après Benali et Moubarak, et comme Gadhafi et Ali Abdallah Saleh, il menace de l’index de la main droite les "terroristes" et ressort le discours copié-collé sur les risques de guerre civile, les manipulations de l’étranger et le fait que l’Arabie n’est pas la Tunisie, ni l’Egypte, ni la Libye etc.

Dans le même temps, le très capitaliste (et sérieux) hebdomadaire britannique The Economist publie en Une un rapport sur les 10 plus gros budgets militaires du monde par rapport au Produit National Brut (PNB, indice des richesses produites) de chaque pays on apprend que le numéro Un est l’Arabie Saoudite, loin devant (dans l’ordre décroissant) les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, l’Inde, le Brésil, la France, la Chine, l’Allemagne et le Japon.

En effet, le royaume squatté par la tribu des Ibn Saoud consacre 10,3% de son budget national aux dépenses militaires en 2011 (contre 8,1% en 2005) et entretient une armée régulière de 230.000 soldats, très loin devant les USA (moins de 5%), la Russie, la Grande-Bretagne (moins de 3%) et la France (moins de 2%)

L’argent que consacrent les pétromonarques saoudiens aux équipements militaires dernier cri sert à soutenir l’industrie militaire et l’économie des USA, à leur servir de base militaire contre les "menaces régionales" (l’Iran et les les Chiites), à protéger l’entité sioniste et à dissuader toute opposition interne mais les temps ont changé, et les opposants saoudiens revendiquent un droit de regard et de contrôle sur la politique, l’économie et les finances de leur pays, et appellent à une Journée de Colère demain vendredi 11/03/11 dans toutes les villes du pays

article en anglais The Economist

http://www.economist.com/blogs/dailychart/2011/03/defence_budgets

(traduction non précisée)

URL de cet article 13041
   
Un futur présent, l’après-capitalisme, de Jean Sève
Michel PEYRET
Une façon de dépasser le capitalisme Le livre de référence L’essai de l’historien Jean Sève intitulé Un futur présent, l’après-capitalisme (La Dispute, 2006). Ce livre propose une interprétation du mouvement historique actuel dans le sens du dépassement possible du capitalisme. Il énonce ce qu’il envisage comme des preuves de l’existence actuelle de « futurs présents » qui seraient autant de moyens de ce dépassement du capitalisme déjà à l’oeuvre dans le réel. Sur la question (…)
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Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’argent pour la racheter. ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.

Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d’Angleterre.

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