Cet Appel a d’abord été signé par un ensemble de collectifs, associations, syndicats et personnalités dont la diversité montre l’importance du mouvement national en train de se constituer aujourd’hui dans les universités. Ont en effet accepté de figurer côte à côte, entre autres et pour ne citer que quelques-unes des signatures collectives, la Société des Agrégés et le syndicat Sud Éducation, Sauvons la Recherche et Reconstruire l’École, Sauver les Lettres et le Snesup, etc.
Pourquoi une telle mobilisation, qui se manifeste aussi dans la centaine de motions actuellement remontées des départements, UFR et conseils centraux d’universités, ainsi que dans les lettres et initiatives prises par les Présidents d’Université ? Parce que l’enjeu est clair : la survie d’une formation des maîtres qui soit de qualité pour tous les élèves et à tous les niveaux, ainsi que la survie des masters recherche et écoles doctorales, particulièrement en Sciences Humaines et Sociales, partout en France. Et parce que la demande est tout aussi claire : obtenir un moratoire conséquent pour ouvrir des négociations sur la réforme des concours et sur les conditions de la mastérisation.
L’Appel, ainsi que le dossier constitué par plus de cent motions votées dans les universités depuis fin septembre, étaient remis mardi 18 novembre aux Ministères de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur (une conférence de presse était organisée à cette occasion) et jeudi 20 à chacun des Présidents d’Université à l’occasion de l’assemblée plénière de la Conférence des Présidents d’Université.