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Anthony BELLANGER : l’antécastriste

Ce monsieur, journaliste formaté PPA ( parti de la presse et de l’argent) , sévit à tort et à travers de nombreux (trop) médias. Chef de l’info à courrier international, chroniqueur sur itélé ( quelles références…) ou encore présentateur du blogEUr sur ARTE.
Je me suis intéressé à lui le jour où, dans sa chronique journalière sur itélé, il annonça la mort de Orlando ZAPATA TAMAYO
http://www.dailymotion.com/vidéo/x... Ce jour-là , de coups de chauds en bégaiement, il m’a donné à voir (de mes yeux fatigués d’ouvrier) et à entendre (de mes oreilles tout aussi fatiguées) qu’il n’aimait pas Castro. Soit .C’est son droit le plus absolu. Mais quelques recherches m’ont en fait permis de constater qu’il voue une haine, bien ancrée, pour tout ce qui est rouge , déviant de l’ordre capitaliste établi mais et surtout qu’il cultive une aversion pathologique pour les cubains insulaires en général http://pass-ports.blogspot.com/cuba-ny-allez-pas.htmlL’adhésion / soumission à l’idéologie dominante pèse de tout son poids sur la vision de cet homme. A charge ET UNIQUEMENT à charge est le traitement de l’info par ce monsieur concernant Cuba. L’unilatéralité de son jugement, férocement sans appel, le sauve à coup sûr de la dépression voire du suicide.
Point de lacunes où d’ignorance de sa part. Il est clair que son travail de journaliste s’arrête là où commence son idéologie. Ses références, de terroristes américano-cubains hébergés / financés par les États-Unis en passant par Jacob Machover et cubanet, sont pour le moins que je puisse dire à droite (… de la droite ?).
« Y a un moment il faut être un peu précis. » monsieur Bellanger et surtout objectif.

Je peux cependant remercier monsieur Bellanger pour une chose. Mes recherches, sustentant ma colère, m’ont permis, de la colonisation espagnole à nos jours en passant par l’amendement Platt, la dictature de Batista, ou plus proche de nous la loi Helmes-Burton, de découvrir ce pays magnifique et ses habitants non moins magnifiques. Malheureusement pour eux, la plus grande nation démocratique du monde liiiibre et de l’univers s’est penchée sur leur berceau dés sa naissance.

J’en terminerai en citant ce qui est pour moi un merveilleux poème révolutionnaire de Léo Ferré, introduction à la chanson « y’en a marre » au TLP Déjazet en 1988. (http://lesvieuxcopains.free.fr/abecedaire.htm)

Quand le soleil se lèvera dans notre système à nous.
Avec un peu d’amour dans les outrages et qui n’en finissent plus de
nous outrager
Depuis des millions et des millions d’années
Quand tout ceux à qui je pense et à qui vous pensez aussi.
Quand ces autoritaires à la voix béante et aux chagrins absents.
Quand ils croiront se lever dans la vertu du quotidien
Avec un peu d’horreur dans l’écriture et dans le parler bref.
Quand tout ceux-là seront actifs, présents, indubitables.
Alors nous leur feront manger le destin, le leur
Avec un menu de guerre bien entendu, de notre guerre.
Alors nous les ferons danser à notre manière.
Avec des batteries somptuaires, généreuses, précises,
Avec des voix de l’autre univers.
Alors ? Alors ?
Le pouvoir fera sous lui !

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En transformant les violences de l’extrême droite vénézuélienne en "révolte populaire", en rhabillant en "combattants de la liberté" des jeunes issus des classes aisées et nostalgiques de l’apartheid des années 90, c’est d’abord contre les citoyens européens que l’uniformisation médiatique a sévi : la majorité des auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ont accepté sans le savoir une agression visant à annuler le choix des électeurs et à renverser un gouvernement démocratiquement élu. Sans démocratisation en profondeur de la propriété des médias occidentaux, la prophétie orwellienne devient timide. L’Amérique Latine est assez forte et solidaire pour empêcher un coup d’État comme celui qui mit fin à l’Unité Populaire de Salvador Allende mais la coupure croissante de la population occidentale avec le monde risque un jour de se retourner contre elle-même.

Thierry Deronne, mars 2014

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