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Ainsi parlait Morrabora à BHL !

Martin Luther King avait fait un rêve !
Eh bien moi, j’ai cauchemardé cette nuit, un rêve effayant où je me trouvais dans un monde de désolation aux prises à la barbarie la plus totale …

Monsieur Levy,

Ma compagne étant abonnée au Point, je ne peux m’empêcher de jeter un œil par curiosité pas très saine il faut le reconnaitre sur vos élucubrations délirantes, vos errements souvent burlesques, parfois pathétiques mais presque toujours abjects !

Vous l’aurez compris, je suis avant tout un humaniste, pas antisémite pour deux sous, mais carrément antisioniste depuis une dizaine d’années au vu du génocide, de la catastrophe désormais imminente que le mouvement dont vous vous réclamez fait courir à l’humanité !
A part vos inconditionnels lobotomoisés, à qui pouvez-vous faire accroire pareilles fadaises monsieur ?
Je sais que la presse est dans un état de déréliction abyssal, que vous contrôlez, verrouillez tout et toutes choses, que la propagande est omniprésente, bref c’est un monde Orwellien dans lequel vous nous avez entrainés ..
J’avais même lu que le malheureux Onfray avait fait allégeance au sionisme, je repense à la célèbre phrase d’Albert Camus : Un homme ça s’empêche !

Je me suis déssillé les yeux voilà une vingtaine d’années après avoir été victime d’une hémorragie cérébrale me laissant totalement paralysé !
S’ensuivit une odyssée à coté de laquelle celle d’Ulysse ferait bien pâle visage …
J’ai commencé a penser par moi même et je me suis rendu compte que tout ce que l’on m’avait inculqué n’était pas exact quand ce n’étaient pas des mensonges éhontés !
Vous conviendrez qu’il est rageant de revenir du néant pour devoir y être re-précipité par la faute d’illuminés fanatiques !
Je repense à un écrivain comme Céline dont je ne partage pas les idées extrêmes, mais désormais au regard de mes connaissances, il devait en avoir gros sur le palpitant surtout avec ce qu’il savait sur ce qui se tramait !
Et pendant que les sionistes étaient planqués, leurs corréligionnaires trinquaient !
L’honneur, la vergogne n’étant pas votre fort, vous êtes adeptes des coups bassements tordus, tout est permis, tout s’achête, l’homme est si vénal dans sa grande majorité !

Je suis agnostique et à défaut d’une justice divine, je crois en l’immanence et même si vos plans de nouveau désordre mondial voient le jour, je ne me fais aucun souci, ils échoueront lamentablement tant ils vont à l’encontre de toutes saines valeurs, de toute morale ...
Je viens de me désabonner du Canard enchainé à votre sinistre idéologie !
J’aurais bien ri avec l’épisode Botul, un coup à attraper une crise de botulisme !
Alors à défaut d’avoir toute cette destruction, cette désolation sur la conscience, je vous souhaite de bien profiter de tout le malheur que vous déclenchez, continuez à plastronner sur les plateaux de télé avec des journalistes prostitués, car au train où vont les événements, nul n’est besoin d’être grand clerc ou grand rabbin, pour prophétiser la fin des haricots sans ogm ...
En ce qui me concerne, je ne peux vivre sereinement en voyant le monde s ’écrouler autour de moi, mais c’est un excés de sensiblerie certainement !

Ainsi parlait Morrabora !

Ce petit texte a été écrit à la fin 2011 au moment où vous jouiez les chefs de guerre !

Je suis joueur d’échecs adepte du gambit Morra, au jeu d’échecs le gambit consiste à sacrifier un pion en début de partie pour un gain de développement et il était d’usage que les champions laissent leurs noms à la postérité aux débuts de parties qu’ils inventaient. Nous étions à l’époque en plein conflit afghan à la suite des attentats du 11 septembre 2001, les médias propagandistes nous matraquaient avec les grottes de Torabora, lieux high-tech où était sensé avoir trouvé refuge le méchant Ben Laden ... L’aubaine de l’acronyme étant trop bonne, Ainsi naquit Morrabora ! On peut dire que la vie de Morrabora n’était pas banale, loin s’en faut et le terme extra hors de l’ordinaire serait plus adéquat ! Imaginez plutôt, à 25 ans on lui diagnostiqua une absolument volumineuse malformation artérioveineuse au cerveau, 5 années avec une épée de Damoclès au dessus de la tête et puis l’hémorragie cérébrale tant redoutée qui après une période de coma et une opération le laissa totalement paralysé et aphasique ! S’ensuivit un combat acharné pour influer sur le destin qui jusqu’alors ne l’avait pas épargné, d’immenses travaux de reconstruction, un chantier colossal et de longue haleine pour que Morrabora revienne parmi les vivants .. Une Odyssée de 18 années qui aura transformé totalement sa perception de l’existence ! Morrabora a trouvé dans la pratique du jeu d’échecs une sérénité, un bien être tels que l’on peut affirmer que ce jeu aura été source de renaissance pour lui … Ainsi parlait Morrabora ! Un jour Morrabora décida de faire la lumière sur les motifs qu’invoquent les hommes pour semer la division et le chaos, pour s’approprier les richesses matérielles et humaines à bon compte et à viles excuses, pour exploiter la crédulité des êtres et les asservir. Il avait mis à profit sa longue période de convalescence pour étudier les hommes, leur philosophie, leur histoire, leurs religions, le sens de la vie plus généralement... Morrabora après des années de réflexions intenses et prolongées avait préféré se faire sa propre vision de l’existence. Il avait voulu comprendre le drôle de monde qui l’entourait non pas en allant chercher des maitres donnant du prêt à penser, mais en étudiant dans son coin à sa guise comme il le faisait pour la pratique du jeu d’échecs, car Morrabora voulait être avant toute chose libre. Ainsi pensa Morrabora, car il avait compris un peu tard que ce qu’on lui avait inculqué jusqu’alors n’était pas exact quand ce n’était pas total mensonge ! Morrabora n’avait pas de Dieu, ni de Déesse, mais il révérait en un syncrétisme philosophico-agnostique Rois, Reines,Tours, Cavaliers, Fous et Pions … Il se livrait à de rudes combats sur l échiquier et ce jeu de l’esprit, cette pratique assidue avaient affuté, aiguisé sa perception de l’existence, son esprit critique à la façon d’un sens supplémentaire. Sens caché à ceux qui veulent se contenter de vivre servilement notre réalité de plus en plus inique et inhumaine Ainsi croyait Morrabora ! Morrabora avait atteint la sagesse sans l’illumination, sagesse qui ferait rougir philosophes à col roulé et prophètes de tous poils de torse ! Alors en ces temps de tous les dangers, il voudrait vous délivrer sa parole, un peu à la manière d’un messie sans lanterne ! Ainsi réfléchissait Morrabora, toujours avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision ... L’homme a toujours été un prédateur pour l’homme, il se trouve une élite, une poignée de richissimes décideurs illuminés qui sont en train de nous manipuler sans scrupules, tout est permis pour eux. Et cette petite caste d’élus auto-proclamés instituent depuis plusieurs années le mensonge en vérité absolue, la corruption en principe de gouvernance. Car notre liberté est menacée, notre liberté de penser est chaque jour plus précaire et je n’ose imaginer si ceux qui nous dirigent et nous maintiennent dans l’ignorance en venaient à prendre le contrôle de nos consciences ... Morrabora aime à manier l’oxymore et l’aporie, tout comme notre monde et notre système sont paradoxaux ... Comment se peut-il que nos états réunis dans un but désintéressé volent tant au secours des peuples quand dans un même temps ils sont la cause bien souvent de leurs maux. Morrabora dans sa toute sagesse et logique prophylactique échiquéenne trouverait évident de prévenir plutôt que de guérir ou que de maintenir dans un état de dépendance ! Ainsi s’interrogeait Morrabora ? Le Jeu d’échecs n’est autre que la représentation de la vie à échelle réduite et les hommes s’ils jouaient un peu plus aux échecs feraient certainement moins la guerre ! Morrabora aimait le beau jeu, le panache, c’était un combattant dans l’âme qui ne regardait pas au sacrifice et ses parties étaient souvent spectaculaires. Morrabora en adepte des méthodes expéditives sur l’échiquier ne fait pas de quartier et tranche dans le vif du sujet, force est de constater qu’il y a deux écoles, car il s’étonne des conflits qui s’enlisent et s’éternisent, qui sèment malheur et désolation pour le bien de l’humanité ! Liberté de penser, de jouer aux échecs tel était le désir de Morrabora … Il n’est que de regarder les carnages qui ont ensanglanté l’histoire du fait de piètres stratèges et tacticiens, ces maginots guignolos qui divisent pour mieux régner. Rien de tel que de bonnes guerres pour relancer les économies. De là à se demander si l’ exportation soudaine de la démocratie par l’empire aux peuples opprimés dont le sous sol regorge de pétrole est vraiment désintéressée, il n’y a que l’amble d’un Chameau de Troie… Pour toutes ces raisons, pour toutes ces certitudes ébranlées, Morrabora appelle de ses voeux à la circonspection plutôt qu’au panurgisme généralisé ... Ainsi raison garda Morrabora ! Essayer de faire de sa vie la plus belle partie d’échecs, ainsi était le désir de Morrabora ! C’est aussi ce qu’il souhaite pour chacune et chacun d’entre vous … Ainsi parla Morrabora

Patrice Sanchez 

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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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