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Afghanistan : impérialisme-pavot.


A l’ encontre, mai 2004.


Le déploiement d’une vaste assemblée de dignitaires afghans (Loya Jirga) en juin 2002, afin de choisir un gouvernement transitoire, a été présenté comme une réussite de l’action conjointe de l’ONU, de son envoyé spécial Lakhdar Brahimi et dudit travail de pacification des forces militaires américaines et alliées (françaises, allemandes, etc.).

Deux ans plus tard, les prévision les plus pessimistes semblent être confirmées. L’Afghanistan est devenu un des principaux centres de production d’opium (pavot), car aucune perspective de développement agricole, permettant d’assurer des revenus quelque peu satisfaisants, ne s’est concrétisée. Jamais la présence américaine n’a eu pour fonction de stimuler un projet de développement élémentaire de ce pays, gravement atteint par des décennies de conflits.

La guerre en Afghanistan - qui est intervenue après le 11 septembre 2001, alors que l’intervention en Irak était déjà planifiée des mois avant - devait être avant tout un instrument du Pentagone et de Washington pour assurer une nouvelle présence dans l’ensemble de l’Asie centrale (avec ses ressources en gaz et en pétrole) et vérifier les nouveaux paramètres de déploiement militaire à longue distance.

Aujourd’hui, la impasses rencontrées en Afghanistan et en Irak traduisent les contradictions mêmes de ces opérations de projection de l’impérialisme américain : au plan militaire, dans une première étape, la victoire semble aisée ; puis, dans une seconde étape, l’instabilité perdure ou s’accentue, ce qui fait obstacle à une politique d’investissements et de captation stabilisée des ressources de ces pays. - Réd.


Un pays à la dérive


Par Thalif Deen*


Les nouvelles concernant l’escalade des violences, de la torture et des tueries dans l’Irak sous administration états-unienne ont quelque peu occulté l’instabilité croissante en Afghanistan, pays qui est pratiquement occupé par les Etats-Unis et d’autres forces occidentales.Mais les analystes qui observent de près la région affirment que la sécurité en Afghanistan reste "fragile", et "n’a montré aucun signe d’amélioration". Et ils prédisent que la situation explosive qui règne actuellement dans ce pays pourrait bientôt - sur une plus petite échelle - devenir aussi désastreuse qu’en Irak.Les analogies sont frappantes. Comme en Irak, les insurgés en Afghanistan s’attaquent non seulement aux forces militaires multinationales mais également aux polices locales et membres étrangers d’associations humanitaires.Dans sa déclaration suite aux accusations de torture par des soldats américains, le Pentagone a indiqué, ce 5 mai, qu’au moins 25 prisonniers de guerre étaient morts alors qu’ils étaient détenus par les forces américaines en Irak et en Afghanistan.

Mais contrairement à ce qui se passe en l’Irak, la déstabilisation potentielle en Afghanistan a pris un nouvel élan suite à l’annonce, la semaine dernière, de possibles retraits de troupes américaines de ce pays politiquement tourmenté.Au cours d’une visite à Kaboul, capitale de l’Afghanistan, le général Richard Myers, chef de l’état-major interarmées américain, a laissé entendre que Washington pourrait, dès après les élections à échelle nationale prévues en septembre 2004, commencer à réduire les forces armées engagées en Afghanistan. Elles s’élèvent actuellement 15’500 hommes.Or, selon des analystes de la situation en Afghanistan, une telle mesure pourrait précipiter un désastre politique et militaire.

James Ingalls, du California Institute of Technology, précise : "Si les Etats-Unis réduisent leurs forces après les élections Afghanes, cela confirmera les craintes de ceux - nombreux - qui suspectent qu’en Afghanistan les Etats-Unis visent avant tout à assurer l’élection à la présidence de Hamid Karzai et de faire que l’Afghanistan apparaisse comme une réussite dans la "guerre contre le terrorisme" plutôt que de stabiliser le pays ou d’apporter une amélioration dans la vie des gens. "Ingalls, qui est le directeur fondateur de la Mission des Femmes Afghanes, se montre également sceptique quant à la capacité du gouvernement de Karzai à tenir des "élections équitables et libres", alors que ces élections, initialement prévues en juin, ont été repoussées jusqu’en septembre. Il a expliqué à l’Inter Press Service : "Les seigneurs de guerre soutenus par les Etats-Unis continuent à contrôler impunément des pans entiers du pays". Et il a ajouté : "Si on leur permet de participer au processus politique, ils vont probablement, comme par le passé, utiliser des brimades et acheter des votes pour obtenir des postes parlementaires (...) Et ceux qui n’y parviendront pas, utiliseront la force, car ils ont peu de raisons de se conduire autrement. Au mieux, les élections seront dépourvues de signification, parce que les gens n’auront pas de véritable choix, vu l’absence d’alternatives à Karzai. Au pire, les élections pourraient déclencher une nouvelle guerre civile."

Mark Sedra, un chercheur associé au Bonn International Center for Conversion [BICC, une ONG résidant en Allemagne et ayant pour but de donner la priorité à des investissements sociaux par opposition à des investissements militaires], où il dirige un projet pour la surveillance l’analyse de la sécurité en Afghanistan, se montre également pessimiste au sujet de l’avenir. Il explique au journaliste de l’Inter Press Service : "Une réduction significative des troupes américaines en Afghanistan donnerait un signal très négatif au peuple Afghan. Cela renforcerait encore l’impression, déjà largement diffusée parmi les Afghans, que les Etats-Unis et la communauté internationale sont à nouveau en train de tourner leur dos au pays, comme ils l’ont fait après le retrait de l’Union soviétique."

Les Soviétiques, qui ont occupé l’Afghanistan pendant plus de dix ans, se sont retirés en 1989. Le gouvernement des talibans qui s’est installé après ce retrait a été chassé par les forces militaires états-uniennes à la fin 2001. Ensuite, Washington avait installé Karzai - qui est décrit par beaucoup comme une marionnette de Washington - comme nouveau président. M. Sedra - récemment revenu d’Afghanistan, où, lors de la conférence des donateurs à Berlin le mois passé, il gérait, pour les Nations Unies, le secteur sécurité de l’étude du gouvernement afghan -affirme que même si des groupes d’insurgés tels que les talibans ne sont pas en position de renverser le gouvernement central, ils représentent un risque important pour la sécurité. "En concentrant leurs attaques contre les "soft targets" (cibles non protégées) telles que les membres d’associations d’aide humanitaire et des employés du gouvernement, ils ont réussi à stopper le travail de développement dans près d’un tiers du pays".

La reconstruction de l’Afghanistan détruite par la guerre s’est complètement arrêtée à cause de la situation au niveau de la sécurité. Aussi bien la Banque mondiale que les Nations Unies et les principales associations d’aide humanitaire se sont retirées à cause des craintes concernant la sécurité. Depuis le meurtre, en novembre 2003, d’un membre de l’équipe des Nations Unies en Afghanistan, la plupart du personnel international travaillant dans les quelque 30 agences des Nations Unies ont été retirés du Sud et de l’Est du pays. En conséquence, les Nations Unies ont également suspendu l’aide aux réfugiés rentrant du Pakistan voisin.

Jean Arnault, le représentant spécial des Nations Unies en Afghanistan, s’est dit "choqué" par les "meurtres brutaux" de deux employés humanitaires dans la ville du sud de Kandahar. Tous les deux travaillaient pour la Coordination d’Assistance Humanitaire. La semaine passée Jean Arnault il a dit aux journalistes : "Cette attaque et d’autres attaques récentes à Kandahar montrent le besoin urgent qu’il y a à mettre d’avantage de forces à la disposition des autorités provinciales pour leur permettre de faire respecter la loi et de faciliter la progression du travail de reconstruction.

Les talibans, les seigneurs de la guerre et le marché de l’opium en pleine expansion représentent, selon Sedra, des menaces supplémentaires à la reconstruction en Afghanistan, et il ajoutait : "Même si la présence militaire américaine est relativement fiable en Afghanistan en comparaison avec l’Irak, elle sert à éviter que les talibans ou les seigneurs de la guerre locaux ne provoquent d’autres conflits encore plus importants". Les forces militaires états-uniennes fournissent également un soutien vital à la Force Internationale de Sécurité et d’assistance (ISAF), qui est en train de se déployer à l’extérieur de Kaboul. Selon Sedra : "Le moment choisi pour l’éventuelle réduction des forces est déconcertant, car si les élections se tiennent en septembre, elles seront très probablement suivies d’une période extrêmement tendue (...) C’est immédiatement après les élections que nous verrons si les principaux détenteurs de pouvoir du pays acceptent les résultats." "Le retrait, même très partiel, des troupes donnerait un encouragement psychologique aux groupes d’insurgés et de terroristes ; une telle mesure inciterait les seigneurs de la guerre régionaux à défier le gouvernement central et encouragerait d’autres acteurs régionaux, comme le Pakistan et l’Iran, à s’immiscer dans les affaires du pays", a-t-il ajouté.

Après son retour de Kaboul, en janvier dernier, le représentant spécial des Nations Unies pour l’Afghanistan, Lakhdar Brahimi, a déclaré que, malgré une lourde présence militaire occidentale et un gouvernement en place à Kaboul depuis deux ans et soutenu par les Etats-Unis, l’Afghanistan était réduit à un pays où la loi n’est plus appliquée. Il a critiqué implicitement le gouvernement, la police, l’armée, la communauté internationale et l’ISAF, forte de 4’500 membres, pour leur échec à résoudre le problème de l’insécurité. "Bien sûr, il y a ce que nous lisons dans notre presse, ce que nous entendons à la radio et ce que nous voyons à la télévision concernant des bombes qui explosent un peu partout, concernant les roquettes qui tombent de-ci, de-là , mais il y a aussi l’insécurité que nous ne voyons pas dans la presse : la crainte qui se trouve dans le coeur de presque chaque Afghan, parce qu’il n’y a pas de force de loi dans ce pays", dit-il. (5 mai 2004)

Thalif Deen, Journaliste auprès de l’agence américaine Inter Press Service.

 Source : A l’ encontre




La seule victoire en Afghanistan est celle de l’opium


La démocratie s’avère une drogue moins puissante


L’ aut’ journal mai 2004.


Par Michel Chossudovsky


Depuis l’invasion sous commandement américain de l’Afghanistan en octobre 2001, le trafic d’opium dans le « Croissant d’or » a grimpé en flèche. Selon les médias américains, cette contrebande, fort rentable, est protégée par Ousama Ben Laden, les Talibans et, bien sûr, les seigneurs de la guerre, qui défient la communauté internationale.

On prétend que le commerce de l’héroïne « remplit les coffres des Talibans ». Selon le Département d’État américain, « l’opium constitue une source de revenu de plusieurs milliards de dollars pour les groupes extrémistes et criminels. L’élimination de la production d’opium est centrale à l’établissement d’une démocratie sécuritaire et stable, et à la victoire de la guerre contre le terrorisme. »

Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la production d’opium en Afghanistan pour 2003 est estimée à 3 600 tonnes, avec une surface cultivée de l’ordre de 80 000 hectares. Une récolte plus importante est prévue pour 2004.

En réaction à la montée post-Talibans de la production d’opium, l’administration Bush a augmenté ses activités anti-terroristes, tout en allouant des montants substantiels d’argent des contribuables aux opérations de la Drug Enforcement Administration (DEA) en Asie de l’ouest.

Tous en choeur, les médias américains accusent le défunt régime islamique, sans même mentionner que les Talibans - en collaboration avec les Nations unies - avaient imposé avec succès l’interdiction de la culture du pavot en 2000. La production d’opium avait ensuite décliné de 90 % en 2001. En fait, l’augmentation de la culture d’opium a coïncidé avec le déclenchement des opérations militaires sous commandement américain et la chute du régime taliban. Entre les mois d’octobre et décembre 2001, les fermiers ont recommencé à planter du pavot à grande échelle.

Le succès du programme d’éradication de la drogue en Afghanistan en l’an 2000 sous les Talibans avait été souligné à la session d’octobre 2001 de l’Assemblée générale des Nations unies. Aucun autre pays membre de l’ONUDC n’avait pu mettre en oeuvre un programme semblable.

A la suite des bombardements américains de 2001 de l’Afghanistan, le gouvernement britannique de Tony Blair était chargé par les pays membres du G-8 de mener un programme d’éradication de la drogue en Afghanistan qui devait, en théorie, permettre aux paysans afghans de passer de la production d’opium à des cultures alternatives. Les Britanniques travaillaient de Kaboul en relation étroite avec la DEA américaine.

Le programme britannique d’éradication des cultures est un écran de fumée. Depuis octobre 2001, la culture de pavot a augmenté en flèche. La présence des forces d’occupation en Afghanistan n’a pas eu pour effet l’élimination de la culture du pavot. Au contraire.

Sous les Talibans, la prohibition avait en effet causé « le début d’une pénurie d’héroïne en Europe vers la fin de 2001 », comme l’admet l’ONUDC.

L’héroïne est un commerce de plusieurs milliards de dollars supporté par des intérêts puissants, qui requiert un flux régulier et sécuritaire de la marchandise. Un des objectifs « cachés » de la guerre était justement de restaurer le trafic de la drogue, parrainé par la CIA, à ses niveaux historiques et d’exercer un contrôle direct sur les routes de la drogue.

En 2001, sous les Talibans, la production d’opiacés s’élevait à 185 tonnes, pour ensuite grimper à 3400 tonnes en 2002 sous le régime du président Hamid Karzai, marionnette des États-Unis.

Tout en soulignant la lutte patriotique de Karzai contre les Talibans, les médias omettent de mentionner qu’il a déjà collaboré avec ces derniers. Il a aussi déjà été à l’emploi d’une pétrolière des États-Unis, UNOCAL. En fait, depuis le milieu des années 1990, Hamid Karzai agissait comme consultant et lobbyiste pour UNOCAL dans ses négociations avec les Talibans.

Selon le journal saoudien Al-Watan, « Karzai était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980. Il collaborait avec la CIA en acheminant de l’aide américaine aux Talibans à partir de 1994, quand les Américains, secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans. »

Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.

Avant la guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante. Selon Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.

L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère américaine.

Comme il a été révélé par les scandales Iran-Contras et de la Banque de Commerce et de Crédit international (BCCI), les opérations clandestines de la CIA en support aux moujahidins avaient été financées à travers le blanchiment de l’argent de la drogue.

L’hebdomadaire Time révélait en 1991 que « parce que les États-Unis voulaient fournir aux rebelles moujahidins en Afghanistan des missiles Stinger et d’autres équipements militaires, ils avaient besoin de l’entière coopération du Pakistan. » A partir du milieu des années 1980, la présence de la CIA à Islamabad était une des plus importantes dans le monde. Un officier du renseignement américain avait confié au Time que les États-Unis fermaient alors volontairement les yeux sur le trafic de l’héroïne en Afghanistan.

L’étude d’Alfred McCoy confirme qu’en l’espace de deux ans après le déclenchement des opérations clandestines de la CIA en Afghanistan, en 1979, « les régions frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan devinrent la première source mondiale d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine. »

Selon McCoy, ce trafic de drogue était contrôlé en sous-main par la CIA. Au fur et à mesure que les moujahidins gagnaient du terrain en Afghanistan, ils ordonnaient aux paysans de planter de l’opium comme une taxe révolutionnaire. A cette époque, les autorités américaines refusèrent d’enquêter sur plusieurs cas de trafic de drogue par leurs alliés afghans. En 1995, l’ancien directeur des opérations de la CIA en Afghanistan, Charles Cogan, a admis que la CIA avait en effet sacrifié la guerre à la drogue à la Guerre froide.

Le recyclage de l’argent de la drogue par la CIA était utilisé pour financer les insurrections post-Guerre froide en Asie centrale et dans les Balkans, y compris Al Quaeda.

Les revenus générés par le trafic de la drogue afghane commandité par la CIA sont considérables. Le commerce afghan des opiacés constitue une grande part des revenus annuels à l’échelle mondiale des narcotiques, estimés par les Nations unies à un montant de l’ordre de 400 ou 500 milliards. Au moment où ces chiffres de l’ONU furent rendus publics (1994), le commerce mondial estimé de la drogue était dans le même ordre de grosseur que celui du pétrole.

Selon des chiffres de 2003 publiés par The Independent, le trafic de la drogue constitue le troisième commerce le plus important en argent après le pétrole et la vente d’armes.

Il existe de puissants intérêts commerciaux et financiers derrière la drogue. De ce point de vue, le contrôle géopolitique et militaire des routes de la drogue est aussi stratégique que celui du pétrole et des oléoducs.

Cependant, ce qui distingue la drogue des commerces légaux est que les narcotiques constituent une source majeure de richesse non seulement pour le crime organisé, mais aussi pour l’appareil de renseignement américain, qui constitue de plus en plus un acteur puissant dans les sphères bancaires et de la finance.

En d’autres mots, les agences de renseignements et de puissants groupes d’affaires alliés au crime organisé se livrent une concurrence pour le contrôle stratégique des routes de l’héroïne. Les revenus de plusieurs dizaines de milliards de dollars provenant du commerce de la drogue sont déposés dans le système bancaire occidental.

Ce commerce peut seulement prospérer si les principaux acteurs impliqués dans la drogue ont des « amis politiques aux plus hauts niveaux ». Les entreprises légales et illégales sont de plus en plus imbriquées, la ligne de démarcation entre « gens d’affaires » et criminels est de plus en plus floue. En retour, les relations entre les criminels, les politiciens et des acteurs du milieu du renseignement ont teinté les structures de l’État et le rôle de ses institutions.

L’économie de la drogue en Afghanistan est « protégée ». Le commerce de l’héroïne faisait partie des plans de guerre. Ce que cette guerre aura accompli, c’est le rétablissement d’un narco-régime dirigé par un gouvernment fantoche soutenu par des États-Unis.

Michel Chossudovsky, Directeur du Centre de recherche sur la mondialisation, Montréal et Professeur d’Economie à l’Université d’Ottawa.


 Source : L’ aut’ journal



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