RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

À propos de la situation en Syrie

Tout laisse à penser que l’agression lancée contre la Syrie par l’empire étasunien, ses vassaux français et britannique, et des pays arabes félons, va finalement échouer.

C’est un fait nouveau. En effet, depuis la chute du mur de Berlin, les agressions de l’Empire avaient atteint l’essentiel de leurs objectifs : détruire l’État agressé et n’y laisser que chaos et désolation. C’est ce qui s’est passé en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Libye.

L’État syrien ne sera donc pas détruit. Son indépendance à l’égard de l’Empire va perdurer, son soutien à la Palestine va se poursuivre et sa résistance contre Israël va s’aiguiser.

Voilà une bien bonne nouvelle ! Cependant, les choses ne sont pas encore entièrement stabilisées, mais la tendance est nette.

D’ailleurs, la préoccupation actuelle des pays occidentaux est d’éviter le retour des takfiristes (djihadistes particulièrement violents) qu’ils ont contribué à expédier en Syrie.

Les visées hégémoniques de l’Empire peuvent donc être contrées. La sauvagerie même de l’agression dont la Syrie est encore victime et une politique adéquate de son gouvernement, présidée par Bachar El-Assad, à l’intérieur comme à l’extérieur, lui ont permis de s’appuyer sur la population et sur de nombreuses aides internationales. Les combattants du Hezbollah ont su renforcer le front intérieur, la Chine, la Russie et l’Iran représentant l’arrière-garde.

D’autre pays participent à ce vaste front anti-impérialiste. Sans en faire une longue liste, citons Cuba, le Venezuela. Et l’Iran entretient de bonnes relations avec la République populaire démocratique de Corée.

Ce rassemblement de peuples et de gouvernements pourraient sembler hétéroclite au premier abord. Et pourtant, il ne l’est pas. Il n’y a pas de conflit idéologique dans cette affaire, mais un combat entre la volonté hégémonique de l’Empire étasunien d’une part et la volonté d’indépendance des peuples d’autre part. Rappelons qu’Hassan Nasrallah lui-même a appelé, il y a un peu plus d’un an, à l’unité des musulmans contre l’Empire, au-delà des divergences confessionnelles. D’ailleurs, à chaque fois que notre presse parle d’un attentat contre une communauté religieuse musulmane, il faut y voir la main de l’ennemi étasunien ou israélien !

Une preuve que la religion n’est pas en cause dans ce conflit : Bachar El-Assad a souvent été attaqué au motif qu’il gouvernerait son pays avec une minorité religieuse. Mais le roi du Maroc, alaouite comme lui, n’a pas montré beaucoup de solidarité ! Le problème n’est donc pas religieux ; il résulte de son soutien ou non à l’impérialisme. Il y a ceux qui se soumettent à l’Empire et ceux qui résistent !

Il est bien naturel que la Chine soutienne la Syrie en butte à l’agression impérialiste. Rappelons-nous le poème d’Aragon, la Rose et le Réséda : « celui qui croyait au ciel celui qui n’y croyait pas / Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats / Lequel montait à l’échelle et lequel guettait en bas ».

Affronter l’impérialisme demande de s’unir sans arrière-pensée, de surmonter ses divergences dans le combat. Chacun, naturellement, a le devoir de conserver et de développer ses propres convictions, mais sans en faire un préalable dans la lutte. C’est la grande alliance qui vaincra l’Empire !

DR

»» http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-de-la-situation-en...
URL de cet article 23723
  

« Les déchirures » de Maxime Vivas
Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, Jean-François Copé, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.