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À la portée du tangible

Carnet de notes d’un ethnologue en Grèce

Une analyse sociale journalière de la crise grecque

Été indien qui ne durera pas. Déjà, les nouvelles mesures du Régime sont appliquées dès samedi matin au 6 novembre. Pass dit sanitaire partout, sauf pour acheter de la nourriture, se rendre en pharmacie et prier du côté de l’église, si possible officielle, schismatique et... satanisée. C’est la fin du cercle de la Crucifixion... deux mille ans plus tard. Certains prétendent que c’est le passage à l’ère du Verseau, d’autres bien plus nombreux, versent dans l’apathie qui devient plutôt la norme. Et pourtant.

Bientôt, il va falloir prendre de la hauteur, voire traverser nos montagnes du Pinde entre la Thessalie et l’Épire la région voisine, pour respirer l’air pur et si possible siroter son café comme en 2019. Lointaine époque. Cependant, durant la première journée de l’Apartheid renforcé, nous avons pratiqué la terrasse d’un café sans qu’on nous demande de certificat de “bonne conduite” politique.

Ailleurs dans le pays, à Thessalonique ou à Patras par exemple, des contrôleurs de la bonne application des mesures issues de l’univers concentrationnaire à ciel ouvert... ont été seulement et gentiment molestés. Le virus galope certes, mais ce n’est pas que du seul COVID qu’il s’agit. Les moines par exemple dissidents vis-à-vis de l’Église officielle, phagocytée par l’œcuménisme des initiés et appointée à la sainte offrande de Sóros, ne mâchent plus leurs mots.

“Ces gens-là, alors il va falloir les tabasser pour qu’ils arrêtent. D’ailleurs mieux vaut les brutaliser maintenant pour qu’ils se calment car sinon demain, il va falloir les pendre et c’est quelque peu dommage d’en arriver là”.

Ça ne passe donc pas, mais ça casse. Tout est brisure, des familles aux amis et de l’Église aux formations supposées politiques, sauf bien entendu pour ce qui est du réseau des initiés, exécutants à bas étage, local comme national. Et rien que dans la région, on espère déjà que l’hiver ne sera guère trop rude. Bel euphémisme.

Cela étant dit, pour de l’Apocalypse dans le sens étymologique du terme, en grec le terme signifiant “l’action de révéler”, ou alors “dévoiler”, on est déjà servi. Pendant que le pouvoir en place, celui du cercle des pédophiles et des nihilistes métastasés fait semblant de ne pas soumettre les fidèles au test COVID à l’entrée des églises, voilà que le dit Saint Synode derrière son chef de la dite Église de Grèce, l’initié des loges Ierónymos, vient alors de l’imposer quelques heures plus tard par... encyclique médiatique.

Dans le même nouvel ordre d’idées, le Métropolite de Lesbos menace ouvertement les popes placés sous son autorité et qui hésitent toujours devant leur vaccination au nombre de 35, de céder dans un délai d’une semaine, sinon, ils seront privés d’indemnités comme ils seront d’ailleurs placés sous le régime de la disponibilité.

D’autres hiérarques évoquent autant et ouvertement la mise à pied des popes récalcitrants, sauf qu’il y a une forte résistance chez certains monastères, et les mandarins de l’Archevêché d’Athènes n’ignorent pas les raisons de leur impuissance devant cette rébellion. “Nous ne pouvons rien faire et surtout nous ne pouvons pas exercer des pressions d’ordre financier, sachant que ces moines ne perçoivent pas de solde de la part de l’Église et leurs monastères ont surtout leurs propres ressources”.

L’Église orthodoxe officielle se meurt sous nos yeux, loin des fidèles mais alors si près des autres dogmes et religions, à commencer par celle du dernier pape et du... meilleur Schwab. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard, le pape diabolique visitera de nouveau Lesbos en décembre prochain et il y rencontrera l’autre diabolique cette fois-ci du côté orthodoxe, à savoir Ierónymos. Et comme alors, la soutane globalisée locale, celle du Métropolie vendu, ne doit plus admettre le moindre faux pas en vue de cette grande visite, donc sur le terrain on ne peut que resserrer la vis.

Les derniers faux Chrétiens doivent ainsi se diriger vers l’Œcuménisme du Grand Reset, qui plus est, immigrationniste au goût relevé à la sauce climato-sophiste, comme récemment à Glasgow lors de la réapparition de Greta, la môme dérangée, érigée en gardienne apparente du temple des initiés satanistes planétaires. Sauf que les gens n’y voient plus forcément l’Hybris.

Ces même gens mourront relativement peu de COVID et sans doute autant des dits vaccins, mais ils mourront certainement du froid et de la faim dans les années à venir. Bien entendu, les Resetistes de Glasgow ont largement fait usage de leurs avions privés, tandis que tous les autres parmi les... “subalternes”, finiront par mettre leurs dernières goutes de pétrole dans leurs lampes, plutôt qu’au réservoir de leurs voitures, d’ailleurs prochainement interdites d’usage.

Dans le même ordre d’idées, Sakellaropoúlou, cette purulence d’ancienne juge propulsée à la Présidence de la République par la mafia politique ambiante, en visite en Crète, ne s’est pas privé d’utiliser l’avion présidentiel entre Heráklion et la Canée, car comme on sait... l’acclimatation au mauvais climat, c’est surtout pour les autres.

La petite marionnette présidentielle a donc soupé chez les Mitsotákis en Crète, si bien escortée, surtout pour éviter tout contact avec ces éternels... bioconservateurs amoindris. Les parasites en poste à Athènes peuvent tout de même comprendre que le mécontentement supposé général n’est plus qu’un vieux mythe grec.

Mécontentement comme on dit général, ce n’est peut-être pas tout à fait le mot juste à utiliser. Car il est bien difficile à dire, dans quelle mesure c’est la bouilloire qui se préparerait derrière le régime de l’apathie.

Ceci étant dit, pendant ce mauvais temps COVIDO-Resetiste, tout ou presque s’effondre ou sinon, il est offert aux rapaces mondialisés, pour qui par exemple les membres et les proches de la famille Mitsotákis souvent y travaillent directement. Tel le fond ayant embauché sa fille, une bande d’escrocs legalisés qui saisissent en ce moment même “des opportunités” comme ils disent en Grèce. Autrement-dit, ils achètent à bas prix les biens immobiliers et les entreprises encore restées aux ains des... autochtones.

Exemple parmi tant d’autres, le bâtiment de l’ancienne grande usine de cigarettes ayant appartenu du temps de sa gloire à la famille Keránis. Ce bâtiment saisi par la banque, a été vendu aux fonds des initiés de la société israélienne BZPW Real Estate Development pour moins de 5 millions d’euros. Sitôt, ces derniers l’ont revendu au Ministère de la Justice pour y installer son nouveau Palais au Pirée... mais alors pour plus de 80 millions d’euros. La combine est classique. Et certains se demandent encore pourquoi bon sang le Ministère ne l’a-t-il pas acheté directement avant... l’escroquerie.

Palais de Justice, lequel sera installé dans un bâtiment de la honte et autant du crime bien organisé... avec tous les honneurs. On ne rase plus gratis sauf que l’on franchi le Rubicon de l’Hybris et au besoin tous les fleuves de cette belle Grèce du nord.

Seulement voilà, et comme en témoigne la Tombe turque en Épire sous les monts Athamania ou Tzoumerka ; jadis on y trucidait les ennemis ottomans, qui plus est, agents du fisc lesquels au besoin décapitaient allègrement les sujets du Sultan, surtout parmi les Chrétiens. Cependant et de nos jours, la partitocratie des notables locaux resservie au réchaud globaliste est toujours à sa place, indéboulonnable.

Et ce n’est pas tout. J’ai eu vent directement récemment, d’une vieille affaire dans laquelle une personne appartenant au corps judiciaire, ayant découvert et dénoncé tout un réseau pédophile, de prostitution et de corruption y compris parmi ses collègues... a fini par être congédiée de son service. Été indien... qui dure visiblement toujours pour certains.

Puis, et c’est bien connu, la mort des uns fait la vie des autres. Avec la moitié de lits en réanimation et 7 000 hospitaliers de moins au pays d’Esculape depuis août dernier, on déplore une cinquantaine de morts par jour, attribués au COVID. D’autres décès, toujours soudains et énigmatiques surviennent autant... mais personne ne sait comment expliquer cette surmortalité de plus de 10 000 morts depuis quelques mois, d’après les statistiques officielles, en comparaison avec l’année 2020.

Deux des nôtres, d’ailleurs un couple, ont été emportés par le COVID cette semaine au village voisin, et dans la région, il y a eu autant sinon davantage de décès causés... par la “soudainite”, la toute nouvelle maladie aigue en Grèce et même bien au-delà. Rappelons seulement que le Régime prétend avoir doublement vacciné 65% de la population, voire davantage... “pour que les Grecs retrouvent alors leur liberté”.

La liberté... si l’on veut. Et pendent que nos jeunes s’amusent sur la petite rivière qui traverse la ville de Tríkala en cette Thessalie supposée paisible, le système de Santé n’est plus, mais comme autant prévu, les terrasses des cafés sont toujours pleines quand la météo le permet.

Et les merdias locaux comme nationaux terrorisent sans cesse la population, pour ne rien dire de l’essentiel. Le pays est mort assassiné, et les mafieux aux commandes accélèrent le pas dans cet agenda en cours.

Ainsi, le fonds... rapace CVC, celui que la novlangue surnomme “investisseur”, rafle les dernières entreprises restées grecques, car la combine en cours est pour tout dire colossale. Ce fonds est apparu en Grèce en 2016 pour d’abord rester dans l’obscurité, mais à partir de 2020, il est apparu au grand jour pour acheter toute sorte d’entreprise. Comme par hasard, CVC a embauché la fille du Premier ministre Sofia Mitsotákis, au poste de Directrice des Relations d’Investissement comme on vient de l’évoquer, cela... se comprend.

Dans le désordre et d’après le reportage disponible, jusqu’à présent et en si peu de temps, CVC a acquis 10% de la Régie d’Électricité, six grands hôpitaux privés, la plus grande compagnie d’Assurance bradée par la Banque ex-Nationale, le Groupe Vivártia qui le plus grand groupe dans l’agroalimentaire, le holding qui gère les marinas de Zéa au Pirée, de Corfou et de Lefkáda, 26% du site de ventes skroutz.gr, et alors bientôt les chaînes de supermarché Masoútis, Galaxías, Kritikós et My Market.

La Grande Réinitialisation (Grand Reset) c’est sans doute aussi cela. Sa mafia, contrôlant directement ou indirectement non loin de la totalité de la chaîne d’approvisionnement déjà alimentaire et de consommation du pays, sauf que cette autre... propagation virale ne fait pas peur car c’est l’été indien de l’ignorance... et bientôt l’hiver grec de l’agnosticisme.

Pays dépecé, en plus de l’Église si possible officielle, schismatique et... satanisée. C’est bien la fin du cercle de la Crucifixion deux mille ans plus tard. En attendant la fin de l’Apocalypse, les... médecins télévisés évoquent désormais ouvertement la probabilité d’un nouveau confinement dans les prochaines semaines.

Mais au village, l’espoir est à la portée du tangible et d’ailleurs, nous soignons notre Mimi de Greekcrisis, elle a comme on sait 18 ans. Et... pourtant.

Mimi de Greekcrisis. Thessalie, novembre 2021

7 novembre 2021

»» http://www.greekcrisis.fr/2021/11/Fr0923.html#db
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