Même une lecture rapide de la résolution 1973 du 17 mars, avec laquelle a été décidée la « no-fly zone » contre la Libye, suffit pour trouver une violation gravissime de la Charte des Nations Unies, outre celle du droit international général.
La philosophie universaliste du « droit naturel », typique du protestantisme et du catholicisme, a prévalu de façon emphatique sur toute autre doctrine. Le résultat en a été que la Déclaration universelle n’est en rien universelle. Elle impose comme devoir une vision particulière du monde, imprégnée de l’individualisme, du libéralisme ou du formalisme juridique occidentaux.
"L’Occident ne se libèrera pas du terrorisme international s’il ne se sera pas avant tout délivré lui-même de sa prétention à dominer le monde avec son énorme pouvoir économique et par l’usage illégal de la force militaire"
La « guerre globale » a été menée pour décider de qui allait devoir prendre la fonction de leadership dans le système mondial, qui allait imposer les règles de la compétition entre les grandes puissances, qui allait avoir le pouvoir de modeler les processus d’allocation des ressources et faire prévaloir sa propre vison du monde.