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Auteur : Alfredo SERRANO MANCILLA

Eléments d’information économiques pour les adeptes télévisés du cri ovin et bovin « Venezuelaaaaa ! »

Les preuves du crime économique contre le Venezuela

Alfredo SERRANO MANCILLA

Laisser de côté ce à quoi est confronté le Venezuela aujourd’hui, sous forme d’une multi-agression permanente en matière économique, serait un acte d’irresponsabilité délibérée. Ce serait aussi une analyse partielle et biaisée.

Ce serait la même chose que d'analyser l'économie mexicaine sans considérer qu'elle a les États-Unis comme voisin du nord. Ou supposer qu'un pays a de l’accès à la mer sans l'avoir. Donc, comment une étude ou une proposition peut-elle être lue sur la base de prémisses fausses et inexistantes, éclipsant une bonne partie de ce qui se passe ? 1. Le « risque-pays » accordé par les agences de notation est inadmissible vu le respect du Venezuela concernant le paiement de la dette extérieure. Au cours des quatre dernières années, la République Bolivarienne du Venezuela a honoré ses engagements de paiement pour un total de 73.359 millions de dollars. Toutefois le « risque-pays » ne cesse pas d’augmenter. Ont été repérés 32 mois au cours des 14 dernières années où le « risque-pays » du Venezuela a augmenté malgré la hausse du prix du pétrole. Actuellement, le « risque-pays », donné par JP Morgan (EMBI +), se situe à 4.820 points, soit 38 fois plus de que ce qui est attribué au Chili (…) Lire la suite »

Venezuela : non, ce pays n’est pas isolé !

Alfredo SERRANO MANCILLA

La Russie, 145 millions d’habitants ; la Chine, 1,38 milliard ; la Turquie ? 80 millions ; l’Iran, 80 millions. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le monde ce n’est pas seulement les États-Unis et l’Europe, bien que leur influence mondiale ne soit pas sous-estimée.

Cependant, dans ce XXI ème siècle les changements géopolitiques et géoéconomiques sont évidents. Les BRICS sont presque aussi puissants que le FMI et ils sont aussi dynamique que le G7. La route de la soie a un potentiel aussi important ou plus important que celui des autres espaces traditionnels. Peu importe comment on observe cela, mais force est de constater que l'unipolarité est terminée. Il faut en tenir compte chaque fois que l'on prétend que le Venezuela est isolé sur le plan international. Au contraire, le pays des Caraïbes est parfaitement situé sur la nouvelle carte du monde. Et la meilleure démonstration en est la récente tournée du président Nicolas Maduro. Les alliances avec la Russie et la Turquie doivent être portées à l'attention du monde entier car ces pays sont très importants dans l'ordre mondial. Poutine est sans aucun doute le plus grand contrepoids aux Etats-Unis. Plus énergique dans sa politique étrangère que la Chine, la Russie joue un rôle décisif dans (…) Lire la suite »

Critique à la critique de l’économie du Venezuela par la CEPAL

Alfredo SERRANO MANCILLA

Le dernier rapport économique de la CEPAL concernant la Venezuela (dans le cadre d’une Etude Economique de l’Amérique latine et des Caraïbes 2014) présente le panorama extrêmement citrique d’un pays au bord de l’abîme, suivant ainsi la musique du concert que reproduisent de nombreux médias internationaux.

Son diagnostic se fonde sur des objectifs et des recettes propres à un paradigme qui ne correspond pas au modèle socio-économique que la majorité sociale y réclame dans les urnes, élection après élection, chaque fois qu’elle se rend à un rendez-vous électoral. La CEPAL fait le choix d’ignorer ce que le peuple désire chaque fois qu’elle met la main à la pâte au moment d’élaborer une publication économique ; elle préfère suivre sa ligne, usant et abusant des critères hégémoniques sans prendre en compte ni respecter ce que chaque société choisit en tant que façon de coexister économiquement. Peu importe que la Colombie ou le Mexique aient décidé de parier sur une économie de type néolibéral à la différence du Venezuela et de la Bolivie : le jugement est toujours formulé selon la même perspective. Il s’agit d’imposer une homogénéité forcée dominante qui n’envisage pas l’hétérogénéité de différents processus. Dans cette optique, de tentative de domination/colonisation épistémologique, (…) Lire la suite »

La guerre contre les Vénézuéliens (Difunde la Verdad)

Alfredo SERRANO MANCILLA

Le terrain électoral ne semble pas être fructueux pour déroquer le gouvernement, par conséquence, les gardiens du capitalisme néolibéral ont opté pour un changement dans leur tactique : approfondir la guerre économique contre le peuple vénézuélien.

Cela fait quatorze ans qu’ils perdent des élections, après des multiples candidatures, des tentatives de coup d’État, des grèves pétrolières et d’autres stratégies de déstabilisation. La dernière en date et celle du 14 avril, qui était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour certains pouvoirs économiques et ses représentants politiques au Venezuela. Cette fois, ils n’ont pas perdu face à Chavez mais face au chavisme. Maduro a gagné contre un Capriles qui n’accepte toujours pas les deux défaites consécutives [1]. Le terrain électoral ne semble pas être fructueux pour renverser le gouvernement, par conséquent, les gardiens du capitalisme néolibéral ont opté pour un changement dans leur tactique : approfondir la guerre économique contre le peuple vénézuélien. Le plan consiste en désapprovisionnement et pénuries, le tout accompagné d’une campagne de communication, interne et externe, qui cherche à créer les conditions objectives et subjectives, pour justifier un coup à la (…) Lire la suite »

Bolivie : Morales reprend le contrôle de la production d’énergie

Alfredo SERRANO MANCILLA

22 mai 2012 - Le président de la Bolivie poursuit sa politique de nationalisation d’entreprises énergétiques, détenues en partie par des firmes étrangères. L’auteur de l’article défend la décision du gouvernement et dissipe quelques malentendus. (Courrier International)

C'est le moment de nuancer un terme en vogue : « Expropriation ». Trouvons un sujet pour ce mot si polémique : qui exproprie-t-on ? Et en faveur de qui ? Ce terme implique nécessairement qu'une entité s'approprie quelque chose. On exproprie ce qui, au préalable, a déjà été exproprié au profit d'autres. C'est ce qui se passe en Bolivie. Comme dans tant d'endroits, à cause du néolibéralisme, on a privé le peuple de services essentiels pour les remettre aux mains d'entreprises privées transnationales. Pourtant, ces expropriations ont été associées par l'idéologie dominante à la clé de la modernisation de l'Etat, à la rationalisation économique, à la concurrence parfaite et à l'efficacité de la distribution. L'expropriation des services fondamentaux dont ont besoin les Boliviens, y compris l'électricité, a eu lieu dans le cadre du programme néolibéral de (dés)ajustement structurel et de projets de (dé)stabilisation. A la suite d'une série de privatisations, la Bolivie est devenue (…) Lire la suite »