Laisser de côté ce à quoi est confronté le Venezuela aujourd’hui, sous forme d’une multi-agression permanente en matière économique, serait un acte d’irresponsabilité délibérée. Ce serait aussi une analyse partielle et biaisée.
La Russie, 145 millions d’habitants ; la Chine, 1,38 milliard ; la Turquie ? 80 millions ; l’Iran, 80 millions. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le monde ce n’est pas seulement les États-Unis et l’Europe, bien que leur influence mondiale ne soit pas sous-estimée.
Le dernier rapport économique de la CEPAL concernant la Venezuela (dans le cadre d’une Etude Economique de l’Amérique latine et des Caraïbes 2014) présente le panorama extrêmement citrique d’un pays au bord de l’abîme, suivant ainsi la musique du concert que reproduisent de nombreux médias internationaux.
Le terrain électoral ne semble pas être fructueux pour déroquer le gouvernement, par conséquence, les gardiens du capitalisme néolibéral ont opté pour un changement dans leur tactique : approfondir la guerre économique contre le peuple vénézuélien.
22 mai 2012 - Le président de la Bolivie poursuit sa politique de nationalisation d’entreprises énergétiques, détenues en partie par des firmes étrangères. L’auteur de l’article défend la décision du gouvernement et dissipe quelques malentendus. (Courrier International)