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Auteur : Ollivier RUCA

Révoltons-nous !

Ollivier RUCA
Un manque de recul, un sens critique éteint, l’acceptation tranquille du dogme guerrier de l’actionnaire. Une peur irrationnelle démesurée envahit les esprits. Notre liberté de penser et de travailler en conscience partant en fumée. Une autocensure mondialisée. Un univers virtuel hypnotisant fait d’algoryhtme et d’intelligence artificielle s’attaquant à nos sens et nous reléguant à des variables d’ajustement. Ne plus s’aimer, se toucher, se sentir, se réunir, penser différemment. L’interdit fleurit. Nous le subissons, en silence, par peur, naïveté, indifférence, facilité, fragilité ou égoïsme. Nous ne sommes plus des citoyens républicains mais des collaborateurs consommateurs, des identifiants, des bases de données connectées. La forme a supplanté le fond. Nos réflexions sont polluées par la violence d’un matraquage médiatique anxiogène et nauséabond. Nous ne faisons plus de prospective. Immobilisme et individualisme se sont immiscés dans notre univers. Petit à petit, (…) Lire la suite »
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Vers une obligation du charbon végétal ?

Ollivier RUCA

La lutte contre le réchauffement planétaire et les effets de serre est un objectif clairement affiché par le Président Macron. Les prochaines mesures qui devraient être annoncées après le virus du coronavirus seront-elles à la hauteur des enjeux et des attentes ? Les débats pourraient être pestilentiels au regard de l’implication individuelle qu’elles généreraient.

Les études sont formelles. Les hommes, comme les ruminants, sont une source importante de gaz à effet de serre. A raison, en moyenne, de 15 pets par jour, de l’expulsion quotidienne d’1 litre de gaz, la flatulence et ses émissions de gaz intestinal par l’anus produites par la fermentation des matières décomposées est une priorité sur laquelle le cabinet du Président se penche assidûment. Considérant que le méthane, matière inflammable au demeurant, est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2, l’heure est désormais à l’urgence à l’Elysée qui considère que les répercussions mondiales d’une telle orientation offriraient à la France une caisse de résonnance incomparable tout en lui redonnant une place de choix dans le concert international. L’objectif visé est la réduction par deux des flatulences et de leur effet catastrophique sur l’environnement. Le gouvernement envisage une batterie de mesures dont la mise en place effective serait intégrée dans les propositions (…) Lire la suite »

Changer ? Chiche !

Ollivier RUCA
Changer ? Chiche ! Nez dans le guidon, pris dans l’immédiateté médiatique consumériste imposée, la peur des lendemains anxiogènes permanents, le paravent d’un réchauffement climatique culpabilisateur, les véritables enjeux de notre avenir sont occultés, consciemment ou inconsciemment. Constats Dans tout manuel scolaire et économique, prenant souvent la roue comme exemple, l’invention de la machine par l’homme répond à deux objectifs précis : d’une part, augmenter la productivité ; d’autre part, libérer l’homme du travail. Ce postulat de base est toujours en vigueur de nos jours, même si le périmètre a bien changé : alors qu’il a fallu des millénaires pour inventer la roue, aujourd’hui, ce sont des dizaines de milliers d’inventions qui sont déposées, chaque année, à l’Office européen des brevets, autrement dit, des millions à travers le monde. C’est ce que l’on appelle communément la courbe exponentielle du progrès. Une courbe aujourd’hui amplifiée par l’intelligence (…) Lire la suite »

Pour une loi sur la séparation de l’entreprise et de l’Etat

Ollivier RUCA

Présidentielles : lettre ouverte aux candidats

Madame, Monsieur, L'obscurantisme religieux qui a régné sur notre pays une bonne quinzaine de siècles n'a jamais été synonyme de progrès, ni sur un plan humain, ni sur un plan scientifique. Il aura fallu la diffusion du livre, les consciences éclairées de nos Lumières, plus d'un siècle de combats incessants, pour qu'au début du 20ème siècle, la République parvienne définitivement, par une loi drastique, à libérer le pouvoir temporel de l'emprise du dogme spirituel chrétien. Quand, en 1905, l'Assemblée Nationale, élue du peuple, vote la loi de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, elle ne fait bien évidemment pas l'unanimité. La débats sont vifs, engagés, mais la détermination est de mise et le discours radical. Les religieux doivent quitter les hôpitaux, les administrations, les écoles. Des siècles d'hégémonie remis en cause par une loi. Un pouvoir qui change de mains. Une manne financière gigantesque qui s'évanouit par le simple vote des représentants de la Nation. Une (…) Lire la suite »