Nous n’avons pas lancé de campagne d’envoi de cartes car depuis l’election de Trump, Ana est inquiète pour sa mère en particulier, qui vit à Miami. Pour éviter toutes représailles sur sa famille, elle a cessé de demander un allègement de peine ou autre et attend courageusement sa sortie en 2023.
Au nom de tous ses amis français, voici le courriel que je viens d’envoyer à sa cousine Miriam. Sa traduction :
"Aujourd’hui Ana a 62 ans.
Je pense, nous pensons beaucoup à elle.
Comme nous avons peur de porter préjudice, à elle et à sa maman qui vit à Miami, nous n’avons pas lancé de campagne de cartes postales. Mais au nom de tous ses amis de France, tu peux dire a sa mère par tétéphone que nous sommes tous aux côtés d’Ana et que nous lui faisons un baiser grand de toutes les bises réunies de ses amis.
Ces roses pour Ana"
Bonne journée
kakine
Querida Miriam,
Hoy Ana cumple sus 62 años.
Pienso, pensemos mucho en ella.
Como tenemos miedo perjudicar a ella y a su madre en (…)Lire la suite »
Chers amis,
Le 28 février prochain, Ana Belén Montés « fêtera » ses 60 ans. En réalité un bien triste anniversaire pour elle qui vit cloitrée et malade dans sa cellule. Son cancer l’oblige a subir des séances de radiothérapie. Depuis sa mammectomie elle ne peut pas écrire, elle ne peut donc correspondre avec sa cousine Miriam. Elle téléphone quand même tous les dimanches à sa mère qui répercute à Miriam les nouvelles. Vous avez en fichier joint une traduction de la lettre écrite par Miriam le 10 février transmise par le responsable de la coordination de la solidarité pour Ana.
Le Président Obama n’a malheureusement pas mis Ana dans sa liste des personnes a qui il a accordé une réduction de peine. Par contre nous nous réjouissons de celle du Portoricain Oscar Lopez Rivera, après 36 ans d’emprisonnement. Il est maintenant assigné à résidence chez lui en attendant sa libération définitive qui aura lieu à la mi-mai. C’est de lui dont parle Miriam dans sa lettre.
La libération (…)Lire la suite »
Chers amis,
Le gouvernement Cubain a décidé d'amnistier 787 prisonniers, répondant ainsi à l'appel à la clémence lancé à tous les chefs d’État par le pape François pour le "Jubilé de la Miséricorde". Comme le 26 novembre est le jour de la « Thanksgiving », jour de grâce aux Etats-Unis, nous envoyons un courrier à Obama lui demandant de grâcier Ana Belén Montés, et d’autres prisonniers politiques emblématiques des Etats-Unis. Vous pouvez renforcer cette action par un courriel, même très bref, à Obama à l’adresse : info@mail.whitehouse.gov
Plusieurs d’entre vous savent déjà qu'aux dures conditions d’emprisonnement d'Ana Belén Montés s’est ajouté la maladie. Un comité cubain envoie régulièrement à Obama, et ce jusqu’à la fin de son mandat, une lettre pour demander sa grâce. Une centaine d’entre vous l’a signée. Nous vous joignons la troisième de ces lettres. L' association France-Cuba a elle aussi écrit dans le même sens au président Obama.
Vous pouvez envoyer un petit mot à (…)Lire la suite »
Monsieur le Président Obama
The White House
1600 Pennsylvania Avenue N.W.
Washington DC 20500 (USA)
Monsieur le Président,
Un grand espoir est né, le 17 décembre 2014 avec l’annonce d’un changement dans vos relations avec Cuba, la libération des trois derniers prisonniers du groupe des « Cinq », le souhait d’une réouverture des deux ambassades, et la reconnaissance de l’échec de sanctions financières et économiques obsolètes. Cet espoir était un peu temporisé le surlendemain, lorsque vous avez déclaré à propos de Cuba au cours de la traditionnelle conférence de presse sur l’état de l’Union : « Ce qui est certain, c’est que nous allons nous trouver dans de meilleures conditions pour exercer notre influence et pouvoir utiliser aussi bien la carotte que le bâton ». Le vote des Etats-Unis à l’ONU le 27 octobre pour le maintien du blocus à l’encontre de Cuba a hélas renforcé nos craintes.
Malgré tout, je reste optimiste pour l’avenir, et si je vous écris aujourd’hui, c’est que (…)Lire la suite »
Ana Belén Montés, née en 1957, est fille d’un médecin militaire d’origine portoricaine, qui travaillait au sein de l’armée US.
Après avoir obtenu une licence, puis une maîtrise en relations internationales à l’Université de Virginie, elle est entrée à 28 ans à l’Agence de Renseignement pour la Défense du Pentagone (DIA), où elle devenait, 7 ans plus tard, analyste. Elle a eu quelques temps un emploi fictif à la représentation diplomatique à La Havane, soit disant pour « étudier » les militaires cubains. En 1998, retour dans l’Ile pour cette fois, « observer » le déroulement de la visite du Pape Jean-Paul II.
Cette femme discrète, devenue analyste de première catégorie au Pentagone, spécialiste de Cuba, avait accès à presque toute l’information sur l’Ile dont disposait la communauté du renseignement, en particulier sur les activités militaires cubaines. De par son rang, elle était membre du très secret « groupe de travail inter agences sur Cuba », qui rassemble les principaux (…)Lire la suite »
Monsieur le Président,
Comme des millions de personnes attachées à la liberté, j’ai eu une immense émotion en apprenant votre décision de rendre la liberté aux trois derniers des cinq cubains si injustement emprisonnés aux USA. Ce premier pas, ainsi que le rétablissement annoncé, des relations diplomatiques de votre pays avec Cuba, devrait ouvrir une nouvelle ère de respect mutuel entre vos deux pays.
Je ne doute pas que cette décision aura ajouté une touche de bonheur au sein même de votre famille pour ces fêtes de fin d’année.
Avec cette lettre, qui est la soixante quatorzième que je vous écris, je voudrais vous parler d’un autre cas douloureux, passé sous silence, lié aux relations entre Cuba et les Etats-Unis, celui d’Ana Belén Montes.
Ce cas aurait quelque chose à voir avec ce « mystérieux espion cubain » que les autorités cubaines ont libéré avec Alan Gross. Vous n’avez pas encore mentionné son nom, mais selon la revue Newsweek, cet homme est vraisemblablement Rolando (…)Lire la suite »
Monsieur le Président,
Fernando González, un des Cinq, a purgé sa peine. Il a été libéré le 27 février dernier après avoir passé 17 ans et 9 mois en prison. Avec René Gonzalez, ils étaient les deux seuls des cinq antiterroristes cubains à ne pas avoir été condamnés à perpétuité après le procès truqué de 2001. Ils sont aujourd’hui heureusement tous les deux libres. Par contre, Antonio Guerrero, Ramón Labañino et Gerardo Hernández sont eux, malheureusement toujours en prison dans votre pays.
Des campagnes de solidarité se sont multipliées au fil des ans pour obtenir la libération des Cinq. Elles ont été soutenues par des personnalités mondialement connues, parmi lesquelles dix prix Nobel, des juristes, des ecclésiastiques des gens du spectacle, des écrivains, des sommités du monde politique etc. Il est impossible de les nommer toutes, citons en vrac le philosophe Noam Chomsky, feu le professeur Howard Zinn, l’ex-évêque de Détroit Thomas Gumbleton, la prix Nobel de littérature (…)Lire la suite »
4 décembre 2013
Quatre cubains toujours emprisonnés aux États-Unis
Le premier décembre 2013
Monsieur le Président,
Nous terminons l’année sans avoir vu la libération des quatre cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González et Ramón Labañino, toujours emprisonnés dans votre pays.
Vous nous avez beaucoup inquiétés le 8 novembre dernier quand Jorge Mas Santos, président de la FNCA (Fondation Nationale Cubano Américaine) vous a reçu en présence de ses amis et de deux dissidents Cubains, dans sa résidence de Miami. Vous adressant à Jorge Mas Santos, vous avez déclaré, parlant de Cuba « Puisque nous sommes de la même génération, nous comprenons tous les deux que les objectifs seront toujours les mêmes. Pour cette raison, nous devons sans cesse trouver de nouveaux mécanismes et de nouveaux outils pour servir ces objectifs qui nous sont chers », et s’adressant à tous cette fois : « Je crois que tous nous comprenons qu'en dernière instance, la liberté de Cuba viendra grâce aux activistes extraordinaires et à l'incroyable vaillance de (…)Lire la suite »
Les Cinq comme Nelson Mandela sont restés dignes et fidèles à leurs convictions durant toutes ces années de leur longue détention, qui n’est hélas pas terminée pour quatre d’entre eux...
Monsieur le Président,
Lors de votre séjour en Afrique du Sud vous n’avez pu être reçu par Monsieur Nelson Mandela. Ce grand homme qui a eu 95 ans le 18 juillet dernier était trop affaibli pour vous rencontrer.
Nul doute que si vous aviez pu avoir un échange avec Nelson Mandela, il vous aurait parlé des cinq patriotes Cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González, René González et Ramón Labañino dont la vie présente de nombreuses similitudes avec la sienne.
Le 18 septembre prochain marquera le quinzième anniversaire de l’arrestation de ces Cubains qui ont reçu des encouragements du monde entier, et parmi eux, ceux du peuple d’Afrique du Sud, et de Nelson Mandela en personne..
Les Cinq comme Nelson Mandela ont été injustement jetés en prison, et ont été condamnés à de lourdes peines après une parodie de procès.
Les Cinq comme Nelson Mandela sont restés dignes et fidèles à leurs convictions durant toutes ces années de leur longue détention, qui n’est hélas (…)Lire la suite »
Monsieur le Président,
Une découverte macabre a été faite il y a deux mois dans la commune argentine de Virreyesú. Les ossements humains, retrouvés dans un baril de ciment, ont été identifiés. Il s’agit des restes du diplomate cubain Jesús Cejas Arias, disparu en août 1976 sous la dictature de Jorge Varela. Cet homme avait disparu en même temps que son collègue Galañena Hernández. Les restes de Galañela Hernández avaient été retrouvés et identifiés en 2012. Ils se trouvaient aussi dans un baril de ciment.
Ces deux jeunes diplomates Cubains de 22 et 26 ans avaient été séquestrés dans le centre clandestin de l’Opération Condor de Buenos Aires, Automotores Orletti. Votre concitoyen Guillermo Novo Sampol, membre de la sinistre organisation CORU créée par Orlando Bosch, était venu spécialement des Etats-Unis pour participer à un interrogatoire musclé de ces deux Cubains. Tortures, assassinats, la suite, nous la connaissons, hélas. Galañena Hernández Jesús Cejas Arias
Orlando Bosch (…)Lire la suite »