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Auteur : PETRONILLA PETRONILLUM

La réalité émiettée et le ping pong du faible

PETRONILLA PETRONILLUM
Il y a quelque temps parut un article du penseur italien Giorgio Agamben, faisant référence à cinq catégories dans lequelles les actions humaines se classeraient, selon une théorie juridique arabe (1). Le passage en question de l'article est le suivant (...) Selon les juristes arabes, les actions humaines se classent en cinq catégories, qu’ils énumèrent ainsi : obligatoire, louable, licite, blâmable, interdit. A l’obligatoire s’oppose l’interdit, à ce qui mérite louange ce qui doit être blâmé. Mais la catégorie la plus importante est celle qui se trouve au centre et qui constitue pour ainsi dire le fléau de la balance qui pèse les actions humaines et en mesure la responsabilité (responsabilité se dit, dans le langage juridique arabe, « poids »). Si est louable ce dont l’accomplissement est récompensé et dont l’omission n’est pas interdite, et blâmable ce dont l’omission est récompensée et dont l’accomplissement n’est pas interdit, le licite est ce sur quoi le droit doit se (…) Lire la suite »

Il a range la cuisine par-dessus le kiosque à musique GOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLLLL !

PETRONILLA PETRONILLUM

Dans la série actualités brûlantes (il fait chaud au Qatar, même en hiver) et sans intérêt.

Mon truc, ce n'est pas vraiment le football, ce sont plutôt la musique de la langue, les mots et les expressions. En portugais, et en particulier en portugais du Brésil, on peut dire qu'on est servi et se plonger dans un dictionnaire, classique ou informel*, est toujours un régal (bien que le portugais du Portugal ne doit certainement pas être en reste). Alors, en bonne amoureuse de cette merveilleuse langue, j'ai cherché quelques expressions liées au football, et je n'ai pas été déçue. Voilà ce que ça pourrait donner, en condensé, pendant un match de foot : À peine sorti de la gueule du crocodile, il a volé son portefeuille à un pauv' tramway qui passait. C'était mal barré pour virer zèbre ! Et puis d'un coup, il a rangé la cuisine par-dessus le kiosque à musique mais comme le collègue était dans la baignoire il n'a pas pu suffoquer la ficelle. Pourtant c'est sans scellé qu'il était arrivé ! Qu'à cela ne tienne, l'autre cirait le plancher mais il avait bien l'intention de (…) Lire la suite »

Le nazisme, les poulets sans tête et le NOM DU petit PÈRE des peuples

PETRONILLA PETRONILLUM

Il est peu de dire que l’opération russe en Ukraine (de démilitarisation et de dénazification – dénomination officielle) soit à l’origine d’un énorme choc pour le monde entier.

Un choc qui n'est toutefois pas le même pour tous. Pour la grande majorité des pays du sud, les bouleversement politiques et surtout économiques qui secouent notre planète, et qui certainement vont se prolonger, y compris par une insécurité alimentaire dans les pays les plus fragiles, pourraient néanmoins déboucher sur un nouveau paradigme, un monde multipolaire, moins couplé aux attentes (aux ordres) de l'empire. Pour le dire autrement, ces bouleversements apporteraient un grand soulagement pour les deux tiers du globe. À l'opposé, le chemin que prennent les pays occidentaux, jusqu'à présent hégémoniques, en particulier l'Europe, et dans une (un peu) moindre mesure les États Unis, ressemble à une spirale suicidaire depuis qu'ils se sont désormais ouvertement déclarés "ennemis" de la Russie (et de la Chine) – qui n'avaient rien demandé. Car ce qui devait arriver un jour, et qu'avaient prévu un certain nombre d'observateurs depuis trente ans, en conséquence de l'avance de l'Otan (…) Lire la suite »
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Une nation d’apothicaires ?

PETRONILLA PETRONILLUM
Vue de loin, la France semble être devenue une nation d'apothicaires. S'il n'y avait pas le contexte, on aurait pu dire que c'est un vrai virus. C'est à celui qui calculera le mieux et le plus minutieusement (et plus ce sera précis, moins on pourra contrer ce formidable calcul) le nombre de morts en moins, en plus, de la grippe, du covid, les rapports entre eux, la pyramide des âges, les années passées, les années à venir etc., dont le but, inavoué mais toujours recherché : montrer qu'il y a moins de morts qu'avant (avant quoi ? et moins de morts de quoi ?) ou qu'il n'y en a vraiment pas beaucoup. Pourtant il y a des morts. C'est bien ennuyeux, mais il y en a. Alors, pour pallier cette gêne aux entournures, on appelle à la rescousse une vision globale, voire historique. Ce sont de celles qui donnent l'impression plutôt désagréable (mais est-ce vraiment une impression ?) de balayer d'un revers de la main les morts, et ceux du sud en particulier, parce que (je cite un (…) Lire la suite »
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