La liquidation de Ben Laden, le Premier mai, ouvre de nouvelles perspectives au président Obama au plus bas dans les sondages mais laisse de grandes zones d’ombre sur les conditions de la mort du N° 1 de la nébuleuse "Al Qaïda" ; son discours aux relents de campagne électorale appelle à l’unité et à une confiance au pouvoir qui continue de traquer le Mal mais occulte le fond réel : au terrorisme intellectuel de l’Occident qui s’impose en modèle unique, avec comme tête de file les États-Unis, répond en effet un terrorisme physique à soubassement religieux qui survivra au chef de cette hydre de Lerne qu’était Ossama Ben Laden. Et l’idéologie dégagée dans le cas d’espèce revient à trahir en annonçant.
L’Afrique s’est diversement illustrée en noir et blanc (N&B) dans les dossiers libyen et ivoirien en négociant pour un Beur en butte à une rébellion armée par l’Occident et en livrant son Noir aux Blancs de la force "Licorne", des Français qui n’ont pas voulu perdre la face sur tous les plans, étant allés à Canossa en Libye et cherchant coûte que coûte à se refaire une santé sur le dos du couple Gbagbo tenu responsable moins pour la vie des suppliciés noirs de la guerre post-électorale que de la mort d’un Jean Hélène et/ou d’un Guy André Kieffer disparu le 16 avril 2004, principalement .
Cruel retour des choses : après près de trois semaines de bombardements sans retenue, la réalité est là que Khadafi résiste toujours et reprend même du poil de la bête sur des pieds nickelés sans envergure réels mais armés par des croisés modernes pour déloger le héros d’hier qu’il faut désormais liquider.