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Auteur : COMAGUER

La justice étasunienne attaque une grande entreprise française travaillant à Cuba

COMAGUER
Le gouvernement cubain a lancé en 2013 une zone spéciale de développement dans le port de Mariel. Cette zone est destinée à accueillir des investissements étrangers dans des conditions fiscales et douanières privilégiées et à positionner Cuba dans le trafic maritime international très actif dans cette zone voisine du canal de Panama. En 2016 faisant suite au dégel diplomatique consécutif à la visite de François Hollande à Cuba la compagnie français CMA CGM, 3° transporteur mondial de conteneurs, a créé un terminal portuaire à Mariel. Son activité s’y poursuit en compagnie de sa filiale logistique CEVA. Depuis cette date des navires opérés par cette compagnie française font régulièrement escale dans ce port cubain. Mais la CMA CGM vient d’être poursuivie par un tribunal étasunien en application de la loi Helms Burton. On peut trouver une excellente description des dispositions de cette loi et de son caractère illégal au regard du droit international dans le Journal officiel de la (…) Lire la suite »
À la mémoire de notre camarade Domenico Losurdo, en gratitude, pour sa disponibilité et son enseignement

MERCI MAESTRO ! (La Ceinture et la Route)

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La rédaction de ce bulletin, qu’aucun événement ponctuel particulier ne rendait nécessaire à cette date a été achevée alors que notre ami et camarade le philosophe Domenico Losurdo vivait ses dernières heures. Sans suivre au jour le jour son immense activité théorique et militante nous étions toujours dans l’attente de la parution d’un nouvel ouvrage que nous aurions lu dés sa sortie en attendant une traduction française pour le faire connaitre aux lecteurs français en interviewant le maitre dans une émission de COMAGUER sur RADIO GALERE. Sa parfaite maitrise du français parlé, sa clarté, sa pugnacité intellectuelle rendait la tâche de l’intervieweur facile. La pensée de Losurdo se déployait dans toute sa plénitude à la moindre question. A l’écouter on pouvait à l’instar d’un journaliste sportif commentant les derniers mètres d’un 100 m victorieux d’Usain Bolt, tant la victoire semblait facile, souriante et décrispée, dire : « il déroulait ». La République Populaire de Chine (…) Lire la suite »

Le pitoyable testament politique de François Hollande

COMAGUER
En participant à la réunion du groupe « informel » MED 7 et en adhérant à ses conclusions « François 2 » a révélé toute son incapacité à être le chef d’un Etat souverain. MED 7 est un rassemblement de circonstance entre 7 chefs d’Etat ou de gouvernements de membres « méditerranéens » de l’Union Européenne soit d’Est en Ouest : Chypre, Grèce, Malte, Italie, France Espagne et Portugal. L’Adriatique étant probablement considérée comme un appendice mineur de la Méditerranée la Croatie n’en fait pas partie. Sans l’avouer, ce groupe de création récente, se veut une affirmation d’identité collective des petits pays du Sud face à la domination allemande sur l’UE. Il s’agit bien sûr de leurrer les opinons publiques de ces pays sur la « résistance » de leurs dirigeants aux diktats anciens et à venir de l’Allemagne de la BCE et de la Commission européenne. La participation active à ce groupe de Tsipras, l’insoumis d’Athènes, dont la soumission a dépassé l’imaginable - voir l’analyse du (…) Lire la suite »

La Phalange Magnifique

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LA PHALANGE MAGNIFIQUE... Ce nom qui donne la chair de poule à tous les descendants des républicains espagnols est le nom donné à une unité mythique de la Légion étrangère : la 13° Demi-brigade de la Légion Etrangère (13° DBLE en langage militaire officiel). Il est possible qu’oubliant - ou occultant ? - la référence au fascisme espagnol les militaires qui ont choisi cette dénomination aient simplement voulu rattacher l’unité aux antiques précédents sumérien et grec. Plus simplement les militaires parlent d’elle comme de « la 13 » Demi-brigade ne signifie aucunement une unité qui aurait perdu la moitié de son effectif mais cette appellation remonte à une décision de la Convention qui avait décidé, dans le cadre de la réorganisation de l’armée révolutionnaire, de ne plus utiliser le terme « régiment » trop lié à l’ancien régime. Une demi-brigade composée de 3 bataillons comptait environ 3000 hommes. Dés le consulat, Bonaparte rétablit promptement le terme « régiment ». Le nom (…) Lire la suite »

Ce n’est pas parce que les crocodiles pleurent qu’ils ont perdu l’appétit !

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La touchante et soudaine commisération des puissances qui ont crapuleusement liquidé l’Etat libyen et son chef envers les morts de migrants en Méditerranée ne peut évidemment pas faire oublier qu’elles n’ont pas versé la moindre larme quand leurs chasseurs en violation de la résolution du Conseil de Sécurité bombardaient sans distinction installations civiles et militaires et les personnes qui s’y trouvaient et inauguraient sur la terre libyenne un état de désordre permanent. Mais cette catastrophe humanitaire ne date pas d’hier. La politique migratoire de l’Union Européenne et des gouvernements qui la composent avait déjà fait de nombreuses victimes avant 2011. Elle trouve de plus en plus aujourd’hui un appui dans des forces politiques d’extrême-droite qui tentent de détourner l’attention de couches exploitées de la population européenne sur les responsables réels de la « crise ». Le niveau jamais atteint des cours du CAC 40 et de tous les grands indices boursiers (…) Lire la suite »

L’ONU et le YEMEN

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Nul ne peut ignorer la tumultueuse histoire du Yémen contemporain. Sans remonter trop loin dans le temps souvenons-nous que ce pays a été touché par la vague des « printemps arabes » et qu’il en est résulté, après diverses péripéties, le départ du Président Saleh, président depuis la réunification du pays en 1990. Mais à la différence d’autres pays gravement secoués par le dit printemps il n’a pas disparu de la scène politique comme les présidents déchus Ben Ali et Moubarak ni comme le président Kadhafi liquidé physiquement par l’Occident, France en tête. Après de brefs séjours à Ryad et aux Etats-Unis où il a été soigné de blessures probablement consécutives à un attentat à la bombe dont il aurait réchappé, il est revenu au Yémen et se trouve toujours à la tête du Congrès du Peuple, le parti qu’il a fondé et qui demeure le principal parti au Yémen. Le position stratégique du Yémen qui contrôle le détroit de Bab el Mandel et donc la Mer rouge, le Canal de Suez, (c’est-à-dire la (…) Lire la suite »

L’Argentine desserre l’étreinte étasunienne

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La visite de la présidente argentine à Pékin marque une nouvelle étape dans le processus d’émancipation politique du pays. L’intervention déterminée et vigoureuse de Cristina Kirchner contre les atteintes à la souveraineté de l’Argentine devant l’Assemblée générale des Nations Unies en Octobre 2014 avait déjà marqué un tournant.

Cristina Kirchner avait en effet dénoncé l’intervention de la justice étasunienne qui bouleversait un plan de restructuration de la dette souveraine argentine longuement préparé qui avait reçu l’aval de toutes les banques concernées sauf une un fonds de placement new yorkais qui ne détenait que 1% de cette dette. La justice américaine (le juge GRIESA) avait décidé que ce fonds devait recevoir l’intégralité des sommes dues mais surtout, mesure évidemment attentatoire à la souveraineté de l’Argentine, que, si ce règlement n’était pas effectué, la totalité du plan de restructuration de la dette était bloqué. Il faut souligner : 1-que les dettes en question étaient toutes des remboursements d’emprunts contractés par l’Argentine avant l’arrivée au pouvoir de Nestor Kirchner et ensuite de son épouse Cristina, 2- que les autres créanciers avaient accepté de renoncer à 50% de leurs créances vieilles de 30 ans pour certaines. Bel exemple d’impérialisme judiciaire et financier : le (…) Lire la suite »

La Chine et la position géostratégique de l’Italie

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Un éclairage très concret sur la puissance du projet des nouvelles routes de la soie L’article qui suit fait écho à la récente visite en Italie du premier ministre chinois et qui avait donné l’occasion à l’agence de presse officielle chinoise de publier la carte reprise dans le bulletin n°276 de COMAGUER. Publié sur deux sites Internet italien : MARX XXI et Contrapiono, il administre la preuve que l’aboutissement dans un port italien de la nouvelle route maritime de la soie n’est pas un simple coup de pinceau sur une carte mais la concrétisation d’une opération de grande envergure déjà bien avancée. A en juger par les milliards d’Euros déjà investis par la Chine en Italie et par l’entrée massive de la Banque centrale de Chine – qui à l’inverse des banques centrales occidentales « indépendantes » du pouvoir politique selon les canons de l’économie capitaliste ultralibérale n’est pas indépendante – au capital de la Cassa de Depositi e Presti, équivalent italien de la Caisse des (…) Lire la suite »

Balles puantes sur le port parfumé

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En chinois Hong-Kong veut dire « port parfumé ». Sans nul doute ce n’est pas pour ses fragrances que la Grande Bretagne a mis la main sur Hong-Kong en 1842 à l’issue de la première guerre de l’opium mais certainement pour s’emparer d’un site maritime exceptionnel , facile à défendre , le lieu rêvé pour planter ses griffes dans la chair de l’empire du milieu et pour organiser sur tout le territoire de l’Empire depuis cet emplacement stratégique le commerce mortifère et très rentable de la drogue importée d’Inde. En effet la magnifique rade de Hong-Kong servait de mouillage aux clippers britanniques qui constituaient, à l’abri de la curiosité de la douane chinoise, le stockage flottant de l’opium que les commissionnaires britanniques acheminaient ensuite vers Canton d’où s’organisait la distribution vers le marché chinois. Ainsi naquit la prospérité de Hong-Kong. A la proclamation de la République populaire de Chine, le premier Octobre 1949, le peuple chinois et ses nouveaux (…) Lire la suite »
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Les étranges pérégrinations des armes chimiques syriennes

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La destruction des armes chimiques syriennes a fait l’objet de très importantes manifestations d’intérêt au moment où la Syrie a adhéré à la Convention internationale pour la destruction des armes chimiques. Le silence sur les armes chimiques de deux pays voisins : Israël et Egypte a été à proportion de la publicité considérable faite aux armes syriennes

La destruction des armes chimiques est un processus complexe, long et onéreux et la très grande majorité des pays qui se sont engagés à détruire leurs armes chimiques n’ont pas achevé le processus, le France en tête. A l’inverse des autres pays qui se sont engagés dans les opérations des leurs armes chimiques, la Syrie ne pouvait pas, vu la situation intérieure, dans des conditions de sécurité suffisantes mettre en place les usines de destruction et assurer l’acheminement des armes depuis les lieux de stockage jusqu’aux lieux de destruction. Le gouvernement syrien a en même temps fait savoir qu’il ne pouvait pas assurer le financement de ces opérations estimées à 1 milliard de dollars. Fut donc mise en œuvre une procédure d’exception. Les armes chimiques syriennes devaient être transportées et détruites hors de Syrie. Une date limite pour ces exportations très particulières fut fixée : le 30 Juin 2014. A quelques jours de cette date, il semble que la plus grande partie de ces (…) Lire la suite »