« Qualifier la société de thermo-industrielle permet aussi de négliger tout ce qui d’ores et déjà s’y produit en matière de coercitions et d’embrigadement, sans contribuer, ou si peu, à l’épuisement des ressources énergétiques. On passe d’autant plus volontiers là-dessus qu’on y trempe soi-même, à l’Éducation nationale ou ailleurs. Attribuer tous nos maux au caractère « thermo-industriel » de cette société est donc assez confortable, en même temps qu’assez simpliste pour combler les appétits critiques des niais et des crétins arrivistes, déchets ultimes de l’écologisme […]. » — René Riesel et Jaime Semprun, Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances (2008).