Deux nouvelles très inquiétantes avec un potentiel de mobilisation aux conséquences imprévisibles ont secoué ces dernières heures le Brésil. L'une a été l'approbation par le Sénat d'une loi qui fait table rase de droits historiques des travailleurs et l'autre, la condamnation par un juge de première instance, à 9 ans de prison, de l'ex président et leader historique de ce pays, Luiz Inacio Da Silva « Lula », pour de présumés délits de corruption.
Dans l'Antiquité, lorsqu'un monarque où un membre proéminent de sa cour recevait de mauvaises nouvelles, que ce soit de la guerre, des habituelles intrigues au Palais ou de toute autre nature, la première réaction était tuer le malheureux qui était porteur du message. Cela démontre combien, déjà à cette époque-là, perturber le pouvoir avec certaines informations était une tâche très dangereuse.
Les récents événements survenus dans la région du Catacumbo, en Colombie, où des centaines de paysans ont du s'en fuir face aux menaces de groupes armés irréguliers, mettent en évidence les défis extraordinaires que devra surmonter ce pays sud-américain pour aboutir à une paix ferme et durable.
Alors qu'il manque à peine 2 semaines pour les élections présidentielles et législatives en Équateur, la sale campagne des partis des droite, appuyés par de puissants médias, tente de minimiser les acquis de la Révolution citoyenne, à la tête de laquelle se trouve le Mouvement Alliance Pays, pour empêcher ainsi la victoire de son candidat Lenin Moreno, que les sondages donnent comme favori.
Construire des murs pour contourner les problèmes, les cacher du scrutin public ou penser qu'ils vont disparaître avec devient de plus en plus une habitude pour de nombreux gouvernements qui ne trouvent pas ou ne veulent pas trouver, une issue réaliste et permanente au problème qu'ils prétendent encercler.
La Table de l'Unité Démocratique, coalition d'opposition au Venezuela a perpétré la plus grande fraude de l'histoire électorale de ce pays, dans sa tentative d'obtenir, coûte que coûte, les signatures nécessaires pour qu'un référendum révocatoire soit convoqué contre le président Nicolas Maduro. Malgré cela le Conseil National Electoral vient de valider 1% des signatures.
Les États-Unis, le pays qui fabrique et vend la plus grande quantité d'armes, de munitions et toute sorte de matériel militaire, celui qui a déclenché les guerres les plus sanglantes et prolongées des dernières décennies, le seul qui a employé à deux reprises, la bombe atomique contre un autre peuple, celui qui permet qu'il y ait autant d'armes que d'habitants dans son territoire, n'a pas la moindre possibilité d'échapper à la violence interne, comme en témoignent d'incidents très douloureux.
Après deux mois de gouvernement de Mauricio Macri en Argentine, le ton arrogant de l'exécutif, la vague de licenciements sans précédents et les actions des groupes violents à caractère extrémiste justifient les inquiétudes qui surgissent et la question que se posent davantage de gens : sommes nous en présence dans ce pays sud-américain de l'avènement d'un régime répressif, similaire aux dictatures militaires des années 70 et 80 du siècle dernier ?
La population argentine devra assumer une lourde dette car le gouvernement néolibéral de Mauricio Macri s'est plié devant les fonds vautours qui exigent le paiement de 100% des bons de l'État qu'ils avaient rachetés à des prix d'occasion lors de la grave crise financière de 2001, une crise qui en a fini avec le gouvernement du président Fernando de la Rúa.