Intervention sans mandat, bombardements de civils, utilisation d’armes illégales au phosphore et à l’uranium appauvri, de nouveaux crimes de guerre viennent s’ajouter à une liste déjà très longue. La guerre menée par les États-Unis et leurs alliés est, comme en Irak en 1991, une « sale guerre » qui ne dit pas son nom.
Dans un contexte de tensions entre les deux États, le voyage du président américain en Arabie saoudite, fin mars, a été le signe de la relance d’une collaboration plus étroite sur l’aide matérielle et militaire, et pour la CIA, de relancer son programme d’entraînement et d’armement dans ses bases en Jordanie.
Le programme américain d’espionnage, PRISM, qui fait couler tant d’encre aujourd’hui, n’est pas nouveau.
Il a été lancé par George Bush en 2007. C’est Edward Snowden, 29 ans, ancien employé de la CIA avant d’être recruté à la NSA, (l’agence de sécurité nationale américaine), qui a révélé la réactivation du programme PRISM à une échelle plus vaste dans une interview accordée au Guardian on line, à Hong-Kong, le 9 juin.
Face à la soumission de l’OMS au dictat de Washington, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse.