RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

400 personnes sont à la rue à DRANCY suite à un incendie dans un foyer de travailleurs migrants de la SOTRAF

Communiqué du DAL (Droit Au Logement) du 16 décembre 2002

400 personnes sont à la rue à DRANCY suite à un incendie dans un foyer de travailleurs migrants de la SOTRAF

Une nouvelle fois, la crise du logement s’illustre de triste manière.

Le sinistre s’est déclaré le lundi 16 décembre, vers midi. L’incendie a touché une grande partie du foyer contraignant 400 occupants à évacuer les lieux.

Ce foyer abritait de nombreuses personnes établies de longue date et se trouvait dans un état d’insalubrité alarmant, la dernière visite des services de la commission d ¹hygiène et de sécurité remontant à 1992.

Les autorités locales et tout particulièrement la mairie de Drancy ne souhaite prendre en compte qu’une liste de 99 personnes. Elle refuse apparemment de prendre en considération l’ensemble des personnes qui faute de logement durable et décent étaient hébergées, pour la plupart de longue date, par des habitants du foyer.

A cet instant ni les habitants en titre, ni les hébergées ne se sont vus proposer de solutions satisfaisantes d’hébergements et encore moins de garantie de relogement. Certains sinistrés se retrouvent dans le gymnase de la ville pour la nuit, quelques-uns se retrouvent en hébergements hôteliers précaires, les autres se voient intimer l’ordre de se disperser ! Mais pour aller où ?

La mairie de Drancy tente notamment de se défausser sur la Préfecture de Seine-Saint-Denis ou d’expédier les familles sur d’autres communes.

Le DAL apporte pleinement son soutien à l’ensemble des occupants du foyer, et dénonce fermement les conditions de logement dans lesquelles sont maintenues des milliers de familles et qui mènent très souvent à ce type de drame. Il est également intolérable que les municipalités et l’Etat ne mettent pas tout en oeuvre pour reloger dignement ces personnes. Rappelons que la loi de réquisition qui ne demande qu’à être appliquée convient spécifiquement à ce genre de situation.

Nous exigeons :

 l’hébergement en urgence de l’ensemble des sinistrés
 l’engagement d’un processus de relogement pour tous
 l’application de la loi de réquisition afin de loger l’ensemble des sinistrés en attendant l’accès à un logement social durable et décent

Pour plus d ¹informations

Association Droit Au Logement Paris & Environs
8 rue des Francs Bourgeois 75003 Paris
Tél. 01 42 78 22 00 / Fax 01 42 78 22 11
e-mail : dal@globenet.org - Site Internet : http://globenet.org/dal/

URL de cet article 460
   
LES CHEMINS DE LA VICTOIRE
Fidel CASTRO
« En ce qui me concerne, à cette étape de ma vie, je suis en mesure d’offrir un témoignage qui, si cela a une certaine valeur pour les générations nouvelles, est le fruit d’un travail acharné. » "• Fidel Castro Dans ce premier tome de son autobiographie, Fidel Castro révèle de façon inédite les coulisses de la révolution cubaine. Il fait part de sa défiance pour l’impérialisme des États-Unis qui asservissait les Cubains par l’entremise de Batista, et interdisait à l’île tout (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.